mardi 31 juillet 2012

Le blog se barre en vacances...


Une création made in @mel pap's qui déchire sa race de chocopop's comme dirait l'autre. Hein les filles?



Bon mes culs je sais que a va être dure à entendre mais je me barre en vacances. Et comme c'est moi la taulière ben du coup le blog aussi. 

HAHAHA  (rire gras qui te défrise ton poil pubien rebelle)

Alors sois forte, sèches moi ces larmes et cette morve au nez, ça devient franchement dégueulasse. 

Allez va reprend du poil de la bête et souris à la vie. Enfin pas trop de poils quand même parce que faudrait éviter d'avoir la chatte à chewbacca sur la plage ça pourrait faire mauvais genre.

Donc si tu ressens des signes de rechute, n’hésites pas à venir hurler ton addiction sous le post de la dernière réunion des barrons addict anonymes, tu trouveras toujours une BAA pour te soutenir.
 
C'est pas parce que ça sent le monoi et le chocolat chaud que tu dois oublier le concours pour gagner une petite culotte JZB.

Voilà mes chattes, c'est la vulve au garde à vous et le téton en érection que je vous laisse.

 Rendez vous à la fin du mois d'aout


"amour sur ton clito et paix sur tes nichons"

jeudi 26 juillet 2012

Réunion des Barrons Addict Anonyme #16



Mon petit poulet,


Ça commence à sentir bon les vacances pour moi, donc je préfère te prévenir que  ça sera la dernière réunion des BAA avant la rentrée du mois de septembre.
Alors avant de taillader les veines avec les legos de ton fils, écoute ce que je vais te dire.
Cette cession restera ouverte tout au long de la pause. Ça sera donc un endroit ou tu pourras venir hurler ta frustration, révéler ta dévotion, montrer tes nichons et jeter toute ta dignité par la fenêtre si par le plus grand des hasards il t'en reste encore.
Allez fais moi rêver.

"Bonjour moi c'est Jacinthe
Je me rends compte combien ces réunions ont été importantes pour moi tout au long de ces mois difficiles. Partager cette folie Baronnienne m'a illuminé mon mamelon. Et je peux te dire que vu sa taille c'est pas facile. ALors pour lui j'ai juste envie de te dire chez BAA de mon coeur, MERCI"


lundi 23 juillet 2012

Des images et des phrases chocs #2

Salut mon petit rizotto,

Alors bon comme tu peux t'en rendre compte, on commence à vivre au rythme des vacances par ici. J'aimerais être un peu plus présente mais bon entre mes tongs mon monoi mes meubles ikea à monter et mes cours de danse de l’allégresse tétons aux vent, c'est pas facile.
Donc je vous signale que la dernière réunion des BAA se tiendra ce jeudi, elle restera ouverte toutes les vacances. Des que vous aurez un coup de mou venez mettre un commentaire, il y a aura surement quelques âmes désespérées qui traîneront.

Alors je sais que celles qui ont facebook les ont déjà vu mais bon fais pas ta conasse, partage.











vendredi 13 juillet 2012

Réunion des Barrons Addict Anonyme #15





Salut mon tartare au saumon,

Je sais je suis à la bourre cette semaine et ma seule excuse c'est d'avoir succombé au charme d'un autre mâle. O rage O désespoir.
Encore un qui va nous faire perdre la tête et le peu de dignité qui nous reste, j'ai nommé Christian Grey de la trilogie fifty shades of Grey, Mr " I don't make love, I fuck.... hard".
Mais bon ça va pas m’empêcher mes petites chattes de lancer la 15eme réunion des BAA.

"Bonjour moi c'est Jacinthe,
Lundi pour le blog j'ai resombré dans des extraits de fièvre noire et j'ai failli recraquer. Je sens que ces temps ci je suis faible. Cette pluie et ce manque de soleil doit y être pour beaucoup. Mais bon je persévère et je tiendrais bon pour que notre marathon de septembre soit encore meilleur."


Au fait n'oublies pas le concours pour gagner une culotte JZB. Tu as jusqu'au 31 aout mais quand même ne te perds pas en route

mardi 10 juillet 2012

Extrait Fièvre Noire #7





Ma petite saucisse de Toulouse,

Nous continuons d'arpenter les extraits de fièvre noire en attendant le grand marathon de septembre.
On commence à passer à la vitesse supérieure. Mac se prépare pour aller chez Mac Cabe avec Barrons et leurs échanges verbaux sont toujours autant orgasmique.



............................................................................


Vingt minutes plus tard, j’étais prête.
Comme je l’avais supposé, le petit bâtiment à l’arrière de l’immeuble était un garage. Et quel garage ! Jamais je n’aurais cru que vendre des bouquins était une activité aussi lucrative.


Jéricho Barrons possédait une collection de bolides à faire pâlir d’envie bien des amateurs. Fascinée, je le suivis jusqu’à une modeste - en comparaison du reste - Porsche noire 911 Turbo. Dès qu’il eut inséré et tourné la clé de contact, les cinq cent quinze che­vaux du moteur se mirent à rugir sous le capot, éveil­lant en moi une agréable volupté. Je m’y connaissais un peu en voitures ; je les aimais fougueuses et racées. L’élégance subtile du coûteux véhicule me transportait.

Barrons abaissa le toit ouvrant et quitta le garage. Il roulait vite, avec cette agressivité experte qu’exigeait un bolide capable de passer en quelques secondes du point mort à la cinquième. Les quartiers se succédèrent au rythme de la circulation, tantôt rapide, tantôt lent, mais une fois que nous eûmes laissé derrière nous les lumières de la ville, il s’élança à vive allure.

L’air était tiède, le ciel constellé d’étoiles, la lune ronde et brillante. En d’autres circonstances, j’aurais adoré cette petite virée nocturne.


Je jetai un regard à la dérobée à mon voisin. Quoi qu’il soit par ailleurs - non seulement un sidhe-seer, lui aussi, mais, par-dessus le marché, un odieux per­sonnage imbu de lui-même —, il était redevenu un homme, rien qu’un homme, absorbé dans le plaisir de la conduite, dans le pur bonheur que lui procurait la puissance de son engin lancé à toute vitesse sur cette route déserte, dans la nuit infinie.

    Où allons-nous ?
J’avais dû crier pour me faire entendre par-dessus les rugissements conjugués du vent et du moteur.
Sans quitter la route des yeux - ce dont je lui fus éminemment reconnaissante, étant donné que nous rou­lions à près de cent soixante-dix kilomètres à l’heure -, il me répondit sur le même ton :
      Il y a trois autres amateurs à Dublin qui cherchent le livre. Je veux savoir s’ils ont trouvé quelque chose. Vous serez mon limier, mademoiselle Lane.
Je consultai l’horloge du tableau de bord.
   Il est 2 heures du matin. Avez-vous l’intention de vous introduire chez eux par effraction, pendant qu’ils dorment ?


On comprendra à quel point ma vie était devenue surréaliste lorsque je dirai que, s’il avait répondu par l’affirmative, ma première réaction n’aurait pas été de m’insurger contre ses méthodes mais de lui reprocher de m’avoir obligée à porter une tenue bien trop excen­trique pour un cambriolage nocturne. Perchée comme je l’étais sur des talons aiguilles et vêtue d’une mini­jupe, j’étais fort mal équipée pour piquer un cent mètres afin d’échapper aux force de l’ordre ou à un pro­priétaire armé et de mauvaise humeur...

Il ralentit un peu, de façon que je puisse l’entendre.

    Ces gens-là sont des oiseaux de nuit. Ils seront debout, et aussi ravis de me voir que moi de les ren­contrer. Nous aimons nous tenir au courant de l’état de nos recherches. La différence entre nous, c’est qu’ils ne vous ont pas, eux.

Un sourire éclaira son visage. Apparemment, il était très satisfait de sa nouvelle arme secrète - moi. Une vision alarmante se dessina alors dans mon esprit : Barrons me promenant de maison en maison en me disant : « Cherche ! » comme à un chien de chasse. Plus je le fréquentais, plus je l’en croyais capable...
 Nous roulâmes en silence encore une dizaine de minu­tes, puis il quitta la route et s’engagea dans une propriété privée protégée par un mur d’enceinte. Après avoir été arrêtés par deux gardes en uniforme blanc qui, au terme d’un rapide coup de téléphone, consentirent à lever la lourde barrière d’acier qui nous barrait le passage, nous poursuivîmes notre chemin le long d’une allée sinueuse ¡bordée de part et d’autre par des arbres centenaires.

{...]


Cette maison était un mystère pour moi. Comment pouvait-on se sentir à l’aise dans un endroit aussi pré­tentieux ?
    Soyez prudente, me dit Barrons alors que nous descendions de voiture, et si vous voyez quelque chose qui n’a pas l’air humain, n’y touchez pas.
Je refoulai un éclat de rire nerveux. On était à des années-lumière des conseils pleins de bon sens de ma maman, tels que « Restez toutes les deux ensemble, tenez-vous par la main et regardez de chaque côté avant de traverser la rue » !
    Rassurez-vous, je n’en ai aucune envie, lui répondis-je. Cela dit, je serais curieuse de savoir pour­quoi je ne dois pas le faire...
   Je commence à croire que Fiona a vu juste, en ce qui vous concerne. Vous êtes probablement une null, ce qui signifie que vous nous trahiriez si vous touchiez un faë.
Je regardai mes mains, dont le vernis à ongles pastel jurait avec mon nouveau look. A présent que mes che­veux étaient foncés, des couleurs plus audacieuses m’iraient mieux. J’allais devoir revoir ma garde-robe et mes accessoires...
   Je serais une quoi ? demandai-je en m’élançant à sa suite.
J’avais le plus grand mal à marcher aussi vite que lui, d’autant que mes talons aiguilles s’enfonçaient dans le gravier de quartz blanc scintillant qui couvrait l’allée.
    Null. D’anciennes légendes évoquent des sidhe- seers ayant la faculté de paralyser un faë rien qu’en le touchant de leur main, l’empêchant ainsi de bouger pendant plusieurs minutes et le rendant donc incapa­ble d’opérer un transfert. C’est probablement votre cas.
    Opérer un transfert ?
   Chaque chose en son temps, mademoiselle Lane. Vous souvenez-vous des consignes ?
J’observai rapidement la maison. On devait y donner une fête, car les terrasses étaient envahies de gens qui tenaient un verre à la main. D’en bas, je pouvais enten­dre de la musique, des rires, et même le tintement des glaçons dans les verres.
   Oui. Si je suis prise de nausées, je dois demander si je peux utiliser la salle de bains. Vous me montrerez le chemin.
   Très bien. Ah ! J’allais oublier...
D’un regard, je l’invitai à poursuivre.
   Essayez de faire en sorte qu’on vous croie amou­reuse de moi.


Sans un mot de plus, il me prit par la taille pour m’attirer contre lui. Un long frisson me parcourut, qui n’avait aucun rapport avec la fraîcheur de la nuit.


[...]

    Jéricho ! s’exclama une voix féminine aux into­nations félines.
En me tournant, je vis une superbe créature aux che­veux d’un noir de jais, vêtue - ou plutôt dévêtue - d’une robe du soir blanche dont le décolleté n’avait pour but, du moins je le suppose, que de mettre en valeur l’énorme diamant qui scintillait entre ses seins. Après m’avoir décoché un regard meurtrier, elle reprit en ronronnant :
    J’ai failli ne pas te reconnaître. Je ne sais même pas si on s’est déjà vus habillés, toi et moi...
    Marilyn, dit-il en lui adressant un bref hochement de tête qui parut la contrarier au plus haut point.
Un grand type très maigre en costume noir et au crâne couvert d’une épouvantable crinière blanche s’approcha ensuite de nous. Personne ne lui avait donc dit que sa tenue de croque-mort lui donnait l’air encore plus squelettique ?
    Tu nous apportes de la chair fraîche, Barrons ?
Avec un léger temps de retard, je compris qu’il par­lait de moi.
    Occupe-toi de tes affaires, Ellis.
   Toujours aussi aimable, à ce que je vois !
   Je n’ai pas de temps à perdre avec les minables, répliqua Barrons en passant son chemin.
    Va au diable ! grommela l’anorexique derrière nous.
    Je vois que vous avez plein d’amis, ici, fis-je remarquer à Barrons.
    Personne n’a d’amis, dans cette demeure. À Casa Blanc, il n’y a que les utilisateurs et les utilisés.
Casa Blanc ? Drôle de nom, pour une maison !
-— Sauf moi, rectifiai-je.
Il  me jeta un regard rapidi ;-— Ça, vous le verrez bien. Si vous vivez assez long­temps.
Même si j’étais un jour nonagénaire, me dis-je, jamais je ne ressemblerais à la faune qui m’entourait !
Tandis que nous progressions à travers la maison, Barrons continua d’être accueilli par des sourires gour­mands, surtout de la part de ces dames, et par des regards agressifs, essentiellement côté masculin. Pour ma part, j’avais l’impression d’évoluer dans un cauche­mar. La même atmosphère lourde régnait dans toutes les pièces, comme si les individus les plus malsains de la région s’étaient donné rendez-vous ici... Que ma famille me semblait loin, tout à coup ! En tout cas, mal­gré les avertissements de Barrons, je ne vis rien autour de moi qui me parût inhumain.
Jusqu’à ce que nous atteignions une salle située au dernier étage, tout au bout de la maison.
Avant d’y parvenir, nous dûmes franchir trois grou­pes de gardes armés. Je faillis me pincer. Non, je ne rêvais pas. Je me trouvais bel et bien dans une soirée où patrouillaient des vigiles, et j’étais vêtue de noir de pied en cap, moi qui ne jurais que par les couleurs gaies...
Malgré ma minijupe, mon top moulant et mes talons aiguilles, j’avais l’impression d’être une gamine à côté des femmes que nous croisions. Quant à mes cheveux coupés aux épaules en un carré long, j’avais eu beau les froisser pour leur imprimer une allure sauvage et sexy, ils me donnaient surtout l’air d’une première communiante. Et je ne parle pas de mon maquillage désespérément classique, en dépit de mes efforts d’innovation...



     Arrêtez de gigoter, et cessez de tirer sur cette jupe, maugréa Barrons entre ses lèvres.
Je pris une profonde inspiration, autant pour m’insuffler du courage que pour contenir ma colère envers lui.
    La prochaine fois, vous me donnerez plus de détails sur notre destination.
    La prochaine fois, répliqua-t-il, vous n’en aurez pas besoin. Regardez autour de vous et prenez des notes.
{...}
    Du calme, murmura Barrons, qui avait perçu ma nervosité.
Puis il leva les yeux vers l’homme assis sur un ridicule fauteuil aux allures de trône - blanc, bien entendu -, tel un souverain accordant une audience à ses sujets.



    McCabe, dit-il d’un ton passablement ennuyé.







A priori, j’aurais parié que le style grand costaud roux irlandais aux manières rugueuses mais au compte en banque bien garni me laisserait de marbre. Pourtant, à ma surprise, je trouvai ce McCabe assez séduisant.

{...}

| — Qu’est-ce qui t’amène à Casa Blanc ? demanda McCabe en rajustant la cravate blanche qui ornait sa chemise blanche sous sa veste blanche.
Pourquoi se donner tant de mal ? ne pus-je m’empê­cher de songer. Une cravate était un accessoire, et à ma connaissance, les accessoires servaient à donner du relief à une tenue, par le choix judicieux de leur cou­leur, de leur texture et de leur style. Cet homme aurait plus vite fait de se peindre en blanc. Personne ne connaissait donc le mot « couleur », ici ?
   J’ai trouvé que c’était une belle soirée pour une balade, répondit Barrons d’un ton désinvolte.
   La lune est presque pleine. La nuit peut devenir dangereuse dehors.
    La nuit peut devenir dangereuse n’importe où, McCabe, rectifia Barrons.
L’autre éclata de rire, révélant une rangée de dents d’une éclatante blancheur. Puis il tourna son regard vers moi.
   Tu changes de registre, on dirait ! Jolie, la gamine... D’où la sors-tu ?
« Quoi qu’on vous dise, m’avait prévenue Barrons pendant le trajet, ne répondez pas. Ravalez votre fichue fierté et bouclez-la. » L’insultante remarque de McCabe me donnait envie de hurler d’indignation, mais je me mordis les lèvres et ne pipai mot.
    De mon lit, et elle y retourne bientôt.
    Elle sait parler ?
   Uniquement avec ma permission, mais en géné­ral, elle a la bouche trop pleine pour discuter.
McCabe éclata de rire. Quant à moi, mes efforts pour me taire étaient devenus inutiles : j’étais sans voix devant ces assauts de grossièreté.
    Quand tu en auras fini avec elle, mets-la-moi de côté, veux-tu ?

Il  m’observa longuement, parcourant mes courbes avec une lenteur paresseuse, mais avec une telle acuité que j’eus bientôt l’impression d’être nue sous son regard. Il me semblait qu’il décelait le moindre détail de mon anatomie, jusqu’à la marque de naissance sur ma fesse gauche, et à celle que j’ai sur le sein droit. Je vis ses narines se dilater, tandis qu’une étincelle de fiè­vre s’allumait dans ses yeux.
— A la réflexion, murmura-t-il d’une voix un peu rauque, je n’ai pas envie d’attendre. Combien veux-tu pour elle, là, tout de suite ?


Un sourire moqueur se dessina sur les lèvres de Barrons.
    Il y a un livre qui pourrait éventuellement m’inté­resser. ..
À ces mots, McCabe émit un reniflement hautain, puis, d’une pichenette, il ôta une poussière invisible de sa manche.
— Ne mélangeons pas tout, Barrons : il y a les femmes, et il y a le pouvoir. Je connais la valeur des choses...

Son visage avait encore changé. À présent, ses traits étaient fermés, ses mâchoires serrées, son regard vide. En un instant, il avait perdu toute sa séduction. Quant à moi, j’étais atterrée. Les femmes n’étaient donc à ses yeux que des choses ? J’avais l’impression de n’être qu’un objet - jetable, par-dessus le marché. Je frémis de dégoût. Cet homme était bien du genre à se débar­rasser de ses conquêtes comme d’un mouchoir en papier ou d’un préservatif usagé. Je l’imaginai lançant une malheureuse par la fenêtre de sa voiture ou de son jet privé... Il en aurait été capable.
{...}

    Rien de neuf, de ton côté ? demanda Barrons, changeant de sujet.
Je les laissai discuter sans un mot en ravalant mon humiliation. À leurs yeux, je n’étais qu’un objet sexuel, un accessoire mis à leur disposition pour qu’ils en usent selon leur bon plaisir, au même titre qu’une coupe de champagne sur un plateau, ou qu’une huître ouverte sur son lit de glace pilée.
   Non, répondit McCabe. Et du tien ?
    Rien non plus.
L’autre hocha la tête.
     Très bien... Laisse-la-moi et va-t’en. Ou emmène-la, mais tout de suite.
Visiblement, McCabe se souciait comme d’une gui­gne du choix que ferait Barrons ! Si celui-ci partait sans moi, l’irlandais pouvait fort bien ne pas s’apercevoir de ma présence avant plusieurs jours...
Son Altesse Décolorée nous ayant congédiés, nous partîmes.
{...}

—   Alors, il y aurait aussi un Unseelie dans la course au Sinsar Dubh ? avais-je demandé à Barrons.

-   C’est ce qu’on dirait. Et pas n’importe lequel, notez bien. J’ai eu vent d’un Unseelie appelé le Haut Seigneur, mais jusqu’à présent, je n’ai pas pu l’identifier. Je vous avais prévenue, mademoiselle Lane. Vous n’avez aucune idée de ce dans quoi vous avez mis les pieds.

Les Unseelie que j’avais rencontrés étaient assez effrayants comme cela. Je n’avais pas la moindre envie de faire la connaissance de celui qu’ils devaient consi­dérer comme leur maître !
-    Dans ce cas, le temps est peut-être venu pour moi de me retirer du jeu, avais-je répondu.



Pour toute réponse, il m’avait lancé un regard de défi qui semblait dire : « Essayez seulement ! » Même si je renonçais à la promesse que je m’étais faite de venger ma sœur, Jéricho Barrons ne me laisserait plus m’en aller...

C’était désolant, mais c’était ainsi. Nous avions besoin l’un de l’autre - lui de moi parce que j’étais la seule à pouvoir percevoir la présence du Sinsar Dubh, et moi de lui parce qu’il savait tout ce qu’il fallait savoir à propos du précieux manuscrit, notamment où il était susceptible de se trouver, et qui d’autre que nous était à sa recherche.
Livrée à moi-même, je ne serais jamais au courant des soirées comme celle qui avait eu lieu à Casa Blanc, et j’aurais encore moins de chances d’y être admise. Quant à Barrons, sans mon aide, il pouvait fort bien passer à quelques centimètres du Livre Noir sans même s’en apercevoir.
La soirée précédente avait été pour moi l’occasion de mesurer tout l’intérêt que j’avais pris à ses yeux. Si le Sinsar Dubh était de l’or, j’étais le détecteur de métaux personnel ultra-performant de Barrons.
Après que Ob et Yrg nous avaient laissés pour retourner auprès de McCabe, Barrons m’avait fait faire un tour complet de la maison. Puis, comme je ne percevais rien, il m’avait emmenée à travers les jar­dins de la propriété et m’avait fait visiter jusqu’aux dépendances.
Il m’avait obligée à inspecter le domaine, ne laissant pas un mètre carré inexploré, si bien que je n’avais regagné ma chambre que peu avant l’aube, partagée entre le soulagement et la frustration de n’avoir rien découvert.
Au fond, je me moquais bien de trouver le Sinsar Dubh. Je n’avais aucun usage de cette effrayante reli­que ! Ce qui m’importait, c’était de faire la lumière sur le mystère qui entourait les derniers jours d’Alina, et sur sa mort affreuse. Je voulais savoir qui l’avait abat­tue. Et lui faire payer son crime.
{...}

En attendant, je n’avais d’autre choix que de faire équipe avec Jéricho Barrons. Les gens qu’il m’amenait à rencontrer étaient peut-être ceux qu’avait fréquentés Alina. Si je parvenais à retrouver la trace de ma sœur dans cet univers étrange et inquiétant, il me suffirait ensuite de remonter la piste jusqu’à son assassin.

Du moins en étais-je persuadée.

Je ne le savais pas encore à ce moment-Ià, mais j’allais devoir sérieusement réviser le bien-fondé de ce raisonnement...

Je pris mon stylo et ouvris mon carnet. Nous étions dimanche après-midi, et Barrons - Bouquins & Bibelots était fermé pour la journée. À mon réveil, je m’étais sentie perdue, désorientée.

« Transfert : méthode de déplacement propre aux faës », notai-je. Je mordillai le bout de mon feutre parme, songeuse. Comment décrire cette opération ? Lorsque Barrons me l’avait expliquée, j’avais été ter­rifiée.

—   Vous voulez dire qu’il leur suffit de penser qu’ils sont à un endroit pour y arriver instantanément ? Ils ont envie d’aller quelque part et hop ! ils y sont aussitôt ? avais-je demandé.
Barrons avait hoché la tête.
—    Alors, pendant que je marche dans la rue, un faë peut se matérialiser tout à coup à côté de moi et me prendre par la main ?
—    Oui, avait-il répondu, mais vous possédez un avantage décisif. Vous n’avez qu’à le toucher pour le paralyser, comme vous l’avez fait l’autre jour dans cette rue. Mais ensuite, dépêchez-vous. Vous devez agir avant qu’il ne vous ait transférée vers un endroit où vous n’avez absolument aucune envie d’aller.
    Que suis-je censée faire ? Me promener avec une arme dans mon sac à main pour abattre ces sales bes­tioles avant qu’elles recommencent à bouger ?
Quelle que fut l’horreur que m’inspiraient les Unseelie, la seule idée de descendre un être vivant qui ne peut se défendre me répugnait.
—    Encore faudrait-il que vous le puissiez, avait répliqué Barrons. Les faës, seelie et unseelie, sont pra­tiquement indestructibles. Plus ils viennent d’une caste élevée, plus ils sont difficiles à abattre.
-    Génial. Alors, que dois-je faire, après les avoir momentanément transformés en statues de sel ?
—   Courir, avait répondu Barrons, un sourire sardó­nique aux lèvres. Courir aussi vite que vous le pouvez, mademoiselle Lane.

vendredi 6 juillet 2012

Les dessous de la saga Fièvre par Karen Marie Moning




Ma petite vulve en émoi,

Il faut que tu saches que parfois, souvent même, j'erre comme une âme défraîchie sur le site de la Karen. j’espère toujours trouver une info qui m'aura échappé.
Et là que vois-je mon petit caribou?
Nan pas des photos de JZB nu sous sa douche.... de toutes façons on les a déjà.
Mais un titre qui attitre mon oeil morne "les dessous de la saga fièvre". "Whaowwwwwwwwwwwww" que je me dis l'haleine vanillée. "Comment Jaja t'as pu passer à coté de ça?"

De suite je m'essaye à la traduction mais comme j'ai le niveau d'Anglais de Mia Fraye je demande de l'aide. Et là tu peux remercier Pat, lui faire une Ola touffe au vent parcequ'elle a asssuré grave de la tourette. Le lendemain j'avais tout l'article traduit dans ma boite. 
Alors si tu te demandes qui est Pat c'est une des tauliere de la bulle, elle est capable d'imiter Gerard Depardieu devant Damon sans moisir de l'aiselle et ça c'est beau. Alors big kiss chantilly in your face ma Pat.

Bon ben je te laisse jouir de ce que nous offre la Karen.




Beaucoup de gens m’ont demandé quelle était la chose la plus difficile à écrire dans la saga Fièvre. Honnêtement, la chose la plus difficile c’était que cela n’a suivi aucune des règles auxquelles j’étais habituée pour écrire. J’ai dû abandonner les problèmes de contrôle et sauter dans la foi.

La saga entière m’est venue une nuit dans un rêve. J’ai dit cela dans une interview récente et la personne qui m’interrogeait m’a regardée de façon étrange et dit, « Waouh ! Ca a dû vraiment être un rêve très long.

Il ne l’était pas. Dans le rêve, on ne m’a pas véritablement raconté l’histoire, ou je ne l’ai pas vue se dérouler. J’étais en train de lire un livre, tournant les pages de plus en plus vite, en me faisant trainer par la gorge. La sensation était à la fois exaltante et inconfortable. J’en tremblais de le lire. Je n’aimais pas les choses auxquelles je m’accrochais de façon compulsive. Cela a été une relation d’amour-haine dès le départ.

Lorsque je me suis réveillée après ce rêve, je me suis exclamée sans réfléchir – sinon je me serais rendue compte que j’étais en train de m’engager dans un de ces contrats qu’on signe avec le sang- oui oh oui. Je veux écrire une histoire comme celle-là !

Le barrage s’est ouvert. La saga toute entière s’est déroulée dans mon cerveau comme         un jet sur une phrase de Dan Simmon. Pas morceau par morceau. D’un coup. Une minute je ne l’avais pas, la minute d’après je l’avais. Complet avec les noms des tomes, des personnages, les aléas de l’intrigue, même le nombre de tomes il devait y avoir et où chaque tome devait s’arrêter.

J’y ai résisté pendant des mois. Parfois, je faisais un test quand je n’avais rien à faire juste pour me rendre compte à quel point ça n’avait pas de sens pour moi de l’écrire. Ce n’était pas mon type d’histoire du tout. C’était à la 1ère personne, pas à la 3ème. Il n’y avait pas de héros ou héroïne véritablement défini. Ca s’arrêtait sur des cliffhangers et s’étalait sur 5 tomes. Ensuite, il y avait ce fait troublant qu’il n’y avait pas cette “romance” traditionnelle qui était précisément ce que mes lecteurs appréciaient dans mes livres. Il n’y avait que des nuances de gris, pas de blanc ni de noir. Même pire – elle m’a fait réfléchir. J’ai lu pour m’échapper.

J’avais réussi ma carrière en écrivant des romans d’amour uniques avec de vraies fins heureuses. Non seulement il n’y avait aucune raison pour que je change soudainement de genre, mais il y avait aussi une raison irrésistible pour moi de ne pas le faire.

Déterminée à ce que la saga Fièvre trouve un autre écrivain, je me suis assise pour écrire un autre roman d’amour unique à la 3ème personne. Le filet de sécurité autour de moi, la barre dans la main, je savais comment m’y prendre.


Rien ne vint.

Je me suis assise là pendant 3 mois à regarder mon ordinateur. Rien ne vint.


J’ai proposé des négociations innovantes à plusieurs dieux pour un peu d’inspiration (ignorant l’énorme inspiration qui me bloquait). J’ai noté toutes les raisons pour lesquelles je ne devais pas écrire la saga Fièvre. J’ai noté toutes les raisons pour lesquelles je n’allais pas faire de changement dans ma carrière. J’ai refusé obstinément d’écrire le 1er mot du 1er livre.

[En aparté, je ne savais pas à ce moment là mais je l’ai su très vite, que j’avais été mordue par une tique qui m’a transmis la maladie de Lyme et j’étais sur le point de m’embarquer pour un voyage de 5 ans en enfer aller/retour pendant qu’elle envahissait mon système nerveux central et m’a handicapée. Comme Mac, j’étais heureuse et insouciante. Je pense que les leçons qu’on doit le plus apprendre sont généralement à porter de main]

Je me souviens du jour où je me suis assise à mon bureau et où j’ai regardé l’écran de mon ordinateur pour le 95ème jour consécutifs de pages blanches, et comme dans un état second, je pris un stylo noir et écris sur les murs le titre de chaque tome : Fièvre Noire, Fièvre rouge, Fièvre Fae, Fièvre Fatale, Fièvre d’ombre.

Je me suis assise et j’ai regardé le mur, réfléchissant à la difficulté que représente un changement de carriere dans ma vie.

Et puis je me suis souvenue de Dune  de Frank Herbert quand j’étais adolescente, traversant des moments difficiles. Je me suis souvenue avoir découvert le mantra de Bene Gesserit : je ne dois pas avoir peur. La peur tue l’esprit. La peur c’est la petite mort qui apporte l’obstruction totale. Je vais affronter ma peur. Je vais l’autoriser à passer au-dessus de moi et à travers moi. Et lorsqu’elle sera passée, je regarderai son passage avec mon œil intérieur. Quand la peur sera passée, il n’y aura plus rien. Il ne restera que moi.

Je me souviens de toutes ces fois dans ma vie où je me suis remémorée ce mantra, mot pour mot et à quel point j’en avais besoin. Je me demandais où je serais si je ne l’avais pas. Comment j’y serais arrivée.

J’ai eu un déclic dans ma tête et je me suis levée et écrit les phrases suivantes: "L’espoir rend fort. La peur tue."

J’ai commencé à écrire Fièvre Noire ce jour là.

Il y a eu des moments où j’ai détesté avoir commencé cette saga. Il y a eu des moments où je l’ai savourée. Des jours où je me suis sentie maudite par cette saga, et d’autres jours où elle m’a bénie. Je n’ai pas toujours aimé les personnages, je n’ai pas toujours été d’accord avec les choses qu’ils ont faites. En fin de compte, tout ce que je peux dire c’est ça :

L’histoire est venue vers moi. Je l’ai racontée. Je suis contente de l’avoir fait.








  • Le monde de Fièvre est un monde sombre, percé rarement par la lumière, littéralement et métaphoriquement. J’ai gardé en tête la fameuse citation de Kahlil Gibran pendant que j’écrivais: “Plus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie.”
  • Je voulais explorer deux personnages totalement différents: une innocente qui n’a jamais connu le chagrin d’aucune sorte et que les seules règles qu’elle suivait venaient du Guide du Barman pour Mixer des Boissons Parfaites pour les Soirées, et un limite sociopathe qui s’est construit ses propres règles d’éthique. Je voulais leur donner à chacun quelque chose qui changerait leur vie puis m’assoir et les observer dans ce changement. Je voulais capturer le monde d’urban fantasy comme étant le pivot de la transformation initiée – pas après que les vampires aient été découverts, ou une fois que les morphes/sorcières/zombies aient des droits. Je voulais chroniquer les personnages qui étaient sur la ligne de front avant que les murs ne soient abattus, et voir comment ils se comportaient alors que leur monde s’écroulait.
  • Quand chaque roman que je prenais en librairie annonçait: héros vampire/loup-garou/démon sur la couverture, et dont le marketing était basé sur cette note de créatures mythiques paranormales, je voulais écrire une histoire avec un personnage masculin au centre qui défiait les standards, et qui ne s’y plierait pas. Je voulais que le lecteur choisisse de le prendre ou de le laisser sans la facilité d’une caricature de héros torturé pré-emballé qui sortirait de ses standards, et pas de réponse facile sur est-il gentil ou est-il méchant. Je voulais écrire sur une créature paranormale et ne jamais dire au lecteur qu’il l’est, parce que j’étais persuadée qu’ils finiraient par voir plus clair en lui de par son comportement quotidien, que par la vue distordue de la légende de quelqu’un d’autre.
  • Barrons dit, “Jugez-moi par mes actions” et le lecteur en fait de même. A la fin de la saga, je veux que le lecteur réponde à cette question : Qui ou qu’est Barrons ? de la même façon que Mac le fait : on s’en fout ! Il est Barrons.
  • Dans la veine de montrer, et pas dire, je veux que mes personnages s’aiment – mais qu’ils ne se le disent jamais. Je le montrerai dans leurs actions, dans les choix qu’ils font. Les mots sont faciles ; les mensonges aussi faciles que d’ouvrir la bouche et respirer.
  • Bien que Mac commence en tant qu’innocente, elle ne le reste pas longtemps. Le meurtre brutal de sa sœur l’emmène à Dublin en quête de justice et de vengeance. Avec la mort d’Alina, son quotidien bascule rapidement du soleil et des doux rêves vers un monde souterrain sombre, terrifiant avec des monstres à tous les coins de rues. Il pleut sans arrêt là où se trouve Mac, dans sa tête et dehors. La plupart des actions importantes se passent la nuit, dans une zone urbaine décadente. Je veux atteindre ce sentiment : quand le soleil réussit à faire une apparition au milieu de la masse de nuage au-dessus du district de Temple Bar, ou qu’un fée éblouissant se balade sur la page, l’effet laissé doit ébranler, laisser sans souffle.
  • Je veux que la saga fonctionne comme une tête de Janus avec plusieurs niveaux, surlignant les contrastes  et créant une atmosphère tendue entre les opposés compressée dans une réalité volatile pour illustrer ce que voulait dire Jean Paul Sartre dans L’Etre et le Néant quand il explore le concept de l’angoisse au point de la liberté absolue : la seule chose qui importe est les possibilités, ce que vous choisissez, ce pour quoi vous vous engagez. Tous les potentiels existent dans chaque personnage, à chaque moment. Ce sont leurs actions qui les défini et les singularise.
  • Lorsque l’on fait connaissance de Mac la première fois, la seule difficulté qu’elle ait jamais rencontrée c’était de couper du citron pour le mettre au goulot d’une bouteille fraiche de Corona pendant qu’elle trainait à la plage à jouer au volley-ball. J’aime ça chez elle. Elle va être facile à briser. Je me demande comment elle va se relever. Le meurtre ignoble de sa sœur est seulement le début de sa chute. Barrons, quant à lui, sera difficile à abattre.



SPOILERS 


Au moment où Mac rencontre le Fear Dorcha dans Fièvre d’Ombre, le 5ème et dernier livre de la saga, elle aura été torturée, violée en groupe, sera devenue Pri-ya, aura survécu à des tentatives de meurtre de toutes parts, aura eu ses parents kidnappés, découvert que ce ne sont même pas ses parents, et sera venue à suspecter – et à raison – que de tous les monstres auxquels elle aura eu à faire face depuis la mort de sa sœur, elle est possiblement le pire. A ce moment là, elle doit redresser la tête, les épaules en arrière, le dos droit, inébranlable.


Jericho Barrons dit que la seule réalité que vous pouvez contrôler c’est celle que vous avez envie d’affronter – et qui voudrait vivre dans une réalité qui est contrôlée par quelqu’un d’autre ? C’est une cage, peu importe qu’elle soit dorée. La croyance de Sartre dans la mauvaise foi est la plus grande hypocrisie et absurdité pour lui. Chaque mensonge qu’une personne dit forge un nouveau maillon dans la chaine qui vous retient. Barrons se préoccupe uniquement de cela : à combien de vérités pouvez-vous faire face ? A quel niveau de liberté osez-vous vous situer? Si le choix est vôtre – et il l’est – ne souhaiteriez-vous pas être totalement libre? Le plus clairement vous voyez qu’il n’y a rien qui vous retient, le plus de pouvoir vous avez pour créer ce que vous ne voulez pas. Barrons comprend cela et parce qu’il le comprend, il est véritablement libre. Pour cette même raison, il est Roi Unseelie dès le départ.

V’lane aussi le comprend, et est un autre héros de l’ombre, un faiseur de beaucoup de bien ou de beaucoup de mal dépendamment des standards par lesquels il est jugé. Comme le roi dira à la fin de Fièvre d’Ombre, dans une autre réalité, V’lane serait devenu le roi et Barrons serait devenu Cruce, ou Barrons serait devenu le roi et aurait emprisonné la Guerre, peut-être que V’lane aurait été Barrons… peut-etre que quand il s’agit de Mac, il l’est… mais cette fois ci, il n’a pas la fille. Les trois : Barrons, V’lane et le roi auraient pu être l’autre à peu de choix près.

Mac peut à peine évacuer l’angoisse existentielle mais elle va s’appliquer tête baisser à le faire au quotidien, et ce faisant devenir fascinée par les deux mâles presque omnipotents qui sont aussi dangereux qu’attirants. Une femme n’arrive pas avoir quelque chose comme Barrons ou V’lane sans en payer le prix fort. Mac 1.0 est comme un paon, un mâle prétentieux se baladant en montrant son plumage fabuleux, essayant d’attirer l’attention du roi de la jungle, mais pour survivre dans le lit de Barrons il faudra qu’elle perde sa queue de plumes et qu’elle se forge des griffes. En partie paon, en partie lion, Mac 5.0 ne saura plus qui elle est et ne s’en préoccupera pas parce qu’elle sait ceci : elle est incassable et elle aime ça.

Mac, Barrons et V’lane sont compliqués, des personnages conscients de qui ils sont. Tous sont imparfaits. Il n’y aura pas de héros dans cette saga bien que cela soit discutable. Avec une petite contorsion à la loupe, ceux qui sont perçus comme les méchants peuvent être vus comme les héros, et les héros comme des méchants. Cela devient totalement subjectif et laissé à l’appréciation de celui qui en fait la chronique. Je peux éventuellement le dire du point de vue de quelqu’un d’autre.


Notes sur les personnages.





Jericho Z. Barrons: Barrons est dur, froid, une machine à tuer brutalement efficace, intelligent, rusé et complètement concentré sur ce qu’il veut à tout moment. Il sourit rarement et lorsqu’il le fait, c’est un sourire bref, un faible soulèvement du coin de ses lèvres – jamais un sourire franc. Depuis qu’il a rencontré Mac, il a souri à plusieurs occasions. Une fois, il a ri à gorge déployée.  JZB n’est pas un homme qui montre sa joie. Au mieux, il montre un calme auto-satisfait, un gros chat au repos. Sévère, interdisant, contrôlant, un homme d’une grande discipline, il montre de la colère, de la moquerie, de la compétition, de l’ironie, de la sexualité à l’état brute, une furie animale, mais pas de tendresse. C’est un homme dur. Il n’y a pas de faille dans son mur à part celle où Mac arrive à se glisser – et il déteste ça mais il l’accepte parce que c’est la vérité et prétendre le contraire serait une perte de temps futile. Qu’il aime ça ou pas, il l’a dans la peau et elle le fait bander beaucoup plus que n’importe quelle autre femme qu’il ait eue. Il ne perd pas de temps à chercher le pourquoi du comment et à résister à l’effet qu’elle produit sur lui. Il concentre son énergie comme un laser, coupant et mortel, en réarrangeant la réalité pour obtenir ce qu’il veut. Depuis le moment où il a rencontré Mac et accepté qu’il la voulait, il l’a modelée de façon impitoyable, la façonnant pour qu’elle devienne ce qu’il veut. La seule question qu’il se pose est : survivra-t-elle à ce qu’il lui fait subir ?

MacKayla Lane: Mac est une femme sur le point de… tout: un épisode totalement psychotique, une épiphanie de changement de vie, devenant quelque chose de vraiment bon ou de vraiment démoniaque. Elle se sent souvent bi-polaire – parce qu’elle l’est. Une fille gentille, du sud, avec des goûts raffinés et de bonnes manières, elle est une étoile brillante avec un grand trou noir au centre qui engouffre tout. Le mal qu’elle a chassé de façon tellement assidue, l’hypnotiseur, le monstre de destruction qui tue les âmes qu’elle a traqué dans les rues boueuses de Dublin – c’est elle. Chaque incantation noire, tout le pouvoir dangereux, la rage et la fin vicieuse se tapissent derrière elle. Il n’a jamais été question de la laisser trouver cela dans les rues avant qu’elle ne le trouve en elle.



V’lane : V’lane a eu un journaliste pouilleux. Il est le seul personnage central masculin à qui j’ai donné un label : Seelie, Fée brillant de mort-par-le-sexe, érotique, intelligent, avec des couilles et pas moins sociopathe que Barrons. Avec V’lane, je ne peux pas m’empêcher de jouer au jeu « et si » : et si la nuit ou Mac a foncé dans la zone fantôme pour y chercher un refuge, elle avait trouvé V’lane au lieu de Barrons Books & Baubles ? Et s’il l’avait emmenée au pays des fées et lui avait dit la vérité, toute la vérité cette toute 1ère nuit ? Aurait-elle été prise dans sa volonté de sauver ses frères prisonniers ? Dans quelle mesure est-il différent de Barrons et de ses pairs ? V’lane se serait peut-être rebellé contre les volontés du roi Unseelie mais il essayait seulement de rendre sa liberté au reste des Unseelie. Il était beau, puissant, il aura pu quitter la prison de glace et les abandonner, et poursuivit son propre plaisir. Mais il voulait que tous les Unseelie aient une chance au soleil et dans la beauté du monde. Il était un combattant de la liberté, un renégat, parti en croisade déterminé, rusé, patient, vaillant. Le monde n’a-t-il pas besoin de la guerre ? N’est-il pas la seule raison pour laquelle les tyrannies sont renversées, les empires tombent et les humains changent ? La guerre est le catalyseur, le moyen avec lequel ceux qui ont tort reviennent à la raison, les échelles rééquilibrées, et le monde transformé. V’lane n’est il pas le vrai héros ?




Alors??????
C'est pas jouissif d'entrer dans les coulisses de cette saga?
Elle est completement baréée la Karen et c'est aussi pour ça qu'on l'aime tant
YMCA dans ton corps.
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