Oui ma chattounette, tu as bien lu le titre. ET nan ce n'est pas moi qui ai sniffé un peu trop longtemps l'engrais de ma pelouse.
Oui dans quelques lignes tu vas découvrir une nouvelle scène avec du grand JZB.
Ou la la je sens que j'en ai perdu quelques unes, que le coeur a du lâcher pour certaines. Allez on se reprend, on respire et on fait entrer l'esprit du Unagi en soi. Si tu as toujours du mal à reprendre ton souffle alors cours prendre ta ventoline un sac papier et reviens par ici.
Il y a quelques jours je reçois des messages sur la page facebook de Sophie et Séverine qui me demande l'air de rien si j'ai la scene supprimée de "fievre d'ombre". Alors tu te doutes que je me suis pas mal interrogée le mamelon pour savoir si elles avaient pas aussi les même vices que moi en terme de drogue avant que mon intestin grêle décide de danser la lambada avec mon pancreas.
Quelques minutes plus tard j'avais un chapitre entier dans ma boite mail.
Je peux te dire que j'ai sauté, tapé dans les mains fais un tour sur moi-même et que j'ai ondulé mes miches pendant au moins 30 secondes.
La scène est en VO. Que cela ne tienne même si j'ai le niveau de Dora je peux le faire. YOU CAN DO IT JAJA. Et je sens tout le potentiel de cette scène me parcourir.
Alors je me décide à en faire une traduction tant bien que mal. Sans m'en rendre compte il ést déjà 2h du matin, j'ai les yeux qui sortent de mes orbites et mon palpitant qui bat trop fort. Je viens de replonger dans l'univers des chroniques et c’est trop bon.
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Ben quoi j'ai une vie aussi. c'est ça être accro? |
Je me suis quand même pas gênée pour demander de l'aide pour la traduction et c'est comme ça qu'on est arrivé à ce résultat.
Allez cher BAA, délectes toi............. c'est cadeau
Karen Marie Moning :
Il arrive que parfois les
personnages ne veuillent tout simplement pas coopérer. Mac
et Barrons ont continué à essayer d'avoir des relations
sexuelles avant que le moment soit venu, s’éloignant du chemin que
l’histoire devait prendre. J'ai finalement écrit une scène de
sexe pour les tenir occupés, pour que je puisse écrire correctement
le livre en paix. Le plus drôle c’est qu’une fois que
je leur ai écrit cette scène, le roman est reparti sur les
rails et n'a plus dévié de sa route. J'ai supprimé cette scène
du chapitre trente-trois de la version actuelle. Elle a eu
lieu juste après que Mac ait tué Fiona (dans
la mauvaise version, elle l'a fait sans Barrons).. Mac
était partie depuis des semaines et venait juste de rentrer à la librairie.
En découvrant que
j'avais été adopté, j’ai ressenti une lente et cruelle perte de mon identité. J'ai essayé d’encaisser les coups, d’être un bon soldat, de suivre le mouvement.
Quand j'ai appris qu’Alina n’était peut-être même pas ma vraie sœur, j’ai
gardé la tête haute. Quand Darroc a proposé que je puisse être une pierre, je lui ai ri au nez. Quand Ryodan a suggéré que je n'avais
peut-être jamais vraiment existée, je n’ai pas laissé cette hypothèse m’abattre. Quand
Barrons m'a accusée d'être la création du roi Unseelie, une
de ses ultimes castes, j’ai obstinément persévéré. On peut même dire que
j’ai été optimiste et réfléchie face à la situation : j’étais l'infortunée,
l’amour maudit du roi Unseelie. Mais il n’y a aucune
échappatoire à ce que la mort de Fiona vient juste de prouver.
J’étais le roi Unseelie.
Je regardais autour de la librairie.
J'adorais cet endroit. La
librairie était le lieu où je voulais être.. Et la femme que j’étais ici
était celle que je voulais être. De mon porte-revues à mes foyers à gaz, de ma caisse enregistreuse à la joie de commander des livres
et de faire découvrir aux gens de nouveaux mondes, de gagner ma croûte à la fin de la journée en sachant que mon
Enquiquineur Constant serait toujours derrière moi, respirant dans mon cou, je voulais être la femme que j’étais ici. Et n’est-ce pas la définition d’une
« maison » ? Vous aimez la personne que vous êtes à l’intérieur
de ces murs.
Aucun de mes anciens souvenirs n’étaient aussi vivants et
réels que ceux que j’ai ici . J'ai accumulé tant
d'expérience en si peu de temps.
J'ai appris que j’étais
un détecteur d’OP. J’ai touché les copies des pages du Sinsar
Dubh, et senti mon pouvoir enfoui. J'ai découvert que les
monstres étaient réels. Je me suis retrouvée assise sur un toit, une
attelle au bras, regardant le plus improbable des manucures spécialistes
de l'onglerie me mettre du vernis. Il m'a appris à regarder
à l'intérieur de moi sans tressaillir. Il
m'a appris à tuer. J’ai combattu les Ombres, j’ai inventé
un MacHalo, dansé, et me suis fait surprendre entrain de me
ridiculiser.. Et bien qu'il ait essayé de ne pas rire,
c’est un des rares moments où il n’ait pas été maître de lui, sauf au lit.
Dans ce sous-sol, avec moi Pri-ya, il a été brute,
animal, sans excuse. J’ai appris des décisions difficiles et de leurs
conséquences. J'ai laissé tomber le rose
et j’ai adopté le noir.
Ce jour-là, il y a si longtemps, quand je me suis retrouvée
perdu dans la zone fantôme, j’ai déboulé par la porte d’entrée en cherchant un
refuge, et le fait est que je l’ai trouvé.
Un sanctuaire absolu.
Je pris mon nouvel iPod de ma poche pour le parcourir. Il avait chargé de la
musique. Les listes de lecture
étaient intitulées avec de judicieux acronymes. Jericho Barrons avait choisi un iPod rose pour moi, l’avait connecté à un ordinateur et avait téléchargé de
la musique. Je pouvais plus facilement imaginer un lion enfiler un tablier à frou frou et cuisiner un succulent plat végétarien.
Je scannais les listes de lecture. Il y
avait HM, SLP, WYB, QJVBL&F, QJVBV&F.
J'ai feuilleté jusqu'à HM et je me suis mise à rire. Bien qu’il y ait eu des dizaines de tubes, "What a
Wonderful World" de louis Armstrong était en tête de lecture de
la liste « heureux miracles ».
Cette chanson serait toujours douloureuse pour moi.
SLP devait correspondre à « sur
la plage » il y avait pleins de chansons qui étaient parfaites pour mes séances de
bronzage, dont ma préférée des Beach Boys.
Barrons
avait certainement fouillé dans mon ancien iPod.
Au début QTBDN était une énigme, jusqu'à ce que je
voie " “I Came For You" de
Nine Inch Nails. « Quand
tu broies du noir »
Je les faisais défiler. Le désir ramolli mes jambes et tends ma
colonne vertébrale. C’était les chansons
que j’avais entendu quand j’étais dans le sous-sol. « I Came For You ", "Awake and Alive", "Because the Night" et des dizaines
d'autres. "A quoi
pouvait correspondre QJVBL&F
?" J’aimais le jeu d’essayer
de penser comme lui.
"Quand je vous baise lentement et
facilement," dit Barrons, à l'arrière du magasin.
Toute l'humidité de mon corps se déplaçait vers le bas laissant ma
bouche douloureusement sèche. La liste de lecture
suivante commençait avec "Pussy Liquor." J’appuyais
sur le bouton de lecture.
« Et QJVBV&F ? »
j’avais déjà trouvé mais je voulais
juste qu’il le dise à haute voix
"Quand je vous baise vite et fort», dit-il lentement et avec
précision. Chaque mot se
tendait dans mon entrecuisse, comme s’il les ronronnait de sa bouche tout
contre mon clitoris
Mon désir pour lui était viscéral. Indéniable.
Peu importe si j’étais née,
qui j'aurais pu être dans n'importe quelle autre vie, ou ce vers quoi je vais.
Barrons vit.
Je
respire.
Je
le veux. Lui. Toujours.
Il est
le feu sur ma glace. La glace sur ma
fièvre.
"Que voulez-vous, Mademoiselle Lane?"
Une
phrase cohérente était prête à sortir de ma bouche mais tout ce qui s’en
échappa fut un son décousu de sens, empli de douleur et de désir.
"Vous
vous décidez enfin à parler un langage que je comprends."
Je
ne m’étais jamais senti aussi
exposée, vulnérable. Je le
détestais pour ça.
Son regard sombre me dit « Je suis
là mais ne comptez pas sur moi pour faire le premier pas. Je l'ai fait depuis le jour où votre petite personne manucurée et bercée d'illusions s’est glissée
ici."
« Vous ne l’avez pas
fait, vous me traitiez comme-"
« Une femme que je voulais baiser. Vous
n'êtes pas mon type. Ça m’a énervé."
« Surmontez cela, vous n'êtes pas mon type non
plus."
« Je suis votre seul type. Admettez-le."
« VOUS admettez-le."
« Je voulais renvoyer Fiona chez elle, vous
trainez derrière une bibliothèque et prendre rapidement votre petit cul rose et
élégant. Je voulais vous marquer, Vous
baiser jusqu'à ce que vous ayez compris que vous m'apparteniez.
Mac rose aurait été choquée, bouleversée, horrifiée. Et là, j’ai réalisé.
Tout ce temps perdu où nous aurions pu nous battre
et faire l’amour, se glisser dans la peau de l’autre sentir nos peaux se pénétrer.
"- Les femmes
n'appartiennent pas aux hommes."
"- Foutaises."
" -Très bien. Donc vous m'appartenez, Barrons."
Il y avait comme une
lumière indécente dans ses yeux. Il attrapa le bout
de sa langue entre ses dents, ses
crocs étincelants sortis, et il sourit.
"Vous pensez
que vous pourriez garder quelque chose comme
moi heureux? J'ai un grand appétit."
"Je ne pense pas que vous connaissez la signification du mot
«heureux», misérable batard."
"Vous me voulez. Réclamez
votre dû."
"Je réclamerais votre cul amoché"
"Je suis aussi revenue pour ça, donc ne fondez pas vos espoirs là-dessus."
Je me précipitai sur lui, mais il était déjà à mi-chemin. Nous
allions nous percuter mais à la dernière minute, je sautai et il
m’attrapa par la taille. J’enveloppai mes jambes autour de lui,
sa langue fut dans ma bouche
et nous tombâmes
sur le sol. Je le chevauchais, le montais au rythme parfaitement torride de Rob Zombie. On ne ressentait que
l’énergie brutale, le désir et la vie qui se propageaient entre nous.
Il voulait un sort de destruction
Je ne lui donnerais jamais. Je n’en ai rien à
foutre qu’il ait vécu assez longtemps pour vouloir mourir. Barrons ne mourait pas. Pas dans ma vie. Et il semblait que la
mienne allait
être tout
aussi longue.
J’enlevais ma bouche de la sienne, je m’assis en arrière sur mes talons et, quand il essaya de
m’attraper, le repoussais sur le plancher. "Bas les pattes. C’est à mon tour. Vous avez eu le vôtre quand j'étais Pri-va. "
« Vous n’êtes plus Pri-ya
maintenant."
"Et ?" Lui
demandais-je sèchement. Mais je savais ce que c’était. Ca le consumait que les seules fois où j’ai couché avec
lui, j’avais perdu la tête et n'avais aucune idée de ce qu’il
était.
Ça m’aurait détruit aussi si les rôles avaient été inversés.
"-Vous savez
qui je suis. Dites mon nom. »
« Jéricho ».
« Vous le voulez . Dites le moi. »
« Je le veux. Ici. Maintenant. Je sais qui vous êtes, je sais qui je suis.
Et je le veux."
"-Que suis-je ?" Ses yeux brillaient d’espoir
Je me souvenais de lui me posant la même question quand j’étais Pri-ya . Il voulait
que je lui répète qu’il était mon monde.
. "Comment pourrais-je le savoir?" lui demandais-je
avec aplomb. "Vous ne coopérez jamais"
J'étais
tellement excitée que s’en était douloureux. Je ressentais la
violence monter en moi. Si je ne pouvais pas contrôler mon
désir, au moins je pouvais le contrôler.
« Nous verrons ça ».
Je discernais de la
raillerie dans ces yeux noirs, et une chose que j’avais du mal à définir. De la
déception? Venait-il de
murmurer quelque chose sous ce souffle visible. « Dommage. Vous n'êtes
pas aussi prête que je le pensais."*
« Restez en dehors de ma tête ». J’enlevais mon t-shirt et
soutien gorge et eus le souffle coupé par la fraicheur de l’air sur ma peau
enfiévrée.
Quand il tendit la main
vers moi, je le repoussais avec un bottillon dans sa poitrine.
J'ai dit mon tour.
Il rit et s’allongea sur le sol, les bras croisés derrière la
tête. Je n’étais pas dupe. Je pouvais sentir toute sa violence. Nous
étions comme deux grands rochers, entrant en collision, se percutant
et cherchant à voir si l’autre pouvait se fissurer.
Je
lançais mes bottes, arrachais mon jeans et mon string et je me
tenais debout sur lui regardant le long de mon corps nu son visage. Ses yeux étrécis, ses
lèvres serrées. Le désir dans ces yeux anciens me transporte de joie
d’être en vie. Il déboutonna son pantalon, se
repositionna, et sa bite libérée en bondit.
J’avais
finalement Jéricho Barrons exactement où je le voulais. Dur comme de la
pierre, prêt et entre mes cuisses.
Inépuisable le couvrant à peine. Insatiable, je ne pourrais le décrire.
Un besoin sans fin est ce que je ressens pour lui. J’aime ca et en même temps
je déteste ca. Ressentir aussi intensément est à la fois une bénédiction et
une malédiction.
Je n'ai jamais connu un homme aussi beau que Barrons. Je
n'ai jamais été avec quelqu'un d'aussi sexuel et
décomplexé. Le sexe est la religion de Jéricho Barrons.
Il adore,
il souille. Il baise avec la dévotion d'un
mourant à la recherche de Dieu Il ne délaisse aucune partie d’une
femme. Quand il est en moi, le monde cesse d'exister. A
l'étage, sur le comptoir, sur le Chesterfield, sur une
chaise, dans son bureau, c'était comme si nous étions
les deux seules personnes vivantes. Rien ne comptait.
Le monde
aurait pu disparaître, nous aurions continué de baiser tant que la librairie
était debout.
Nous étions contaminés par
cette obsession depuis le jour où nos
regards s’étaient croisés. Pour une raison quelconque, je ne m’en souciai
même plus, mon corps le réclamait et il a été empoisonné par la même maladie.
Je prenais, il combattait. Il prenait, je combattais. Aucun de nous ne rendait
les choses faciles. Ce n’est pas dans notre nature
Le sexe pour
nous était un champ de bataille, et quand finalement nous
étions épuisés, au moins pour un temps, le magasin était en
ruine. Livres renversés sur le sol, deux
des bibliothèques récemment réinstallée étaient saccagée,
la nouvelle table à café a été brisée, les lampes étaient détruites
et mon téléviseur avait été jeté hors du comptoir
Coincée dans un espace étroit entre la table à café cassé, le canapé, et son corps, je me
sentais magnifique.
Voilou les fous du slip, alors je sais pas dans quel état vous êtes mais moi je peux vous dire que c'est bon je peux aller irriguer une partie de l'Afrique grâce à mes fuites vaginales.
En tout cas un énorme merci pour la traduction à Sab que tu peux retrouver là, et à Léa et Sandy que tu peux retrouver ici même.
Un énormes YMCA sur vos culs les filles.
Si tu veux relayer cette scène pas de souci mais cite tes sources
TSHUSSSSSSSSSSSSSS