mercredi 25 avril 2012

Iced de Karen Marie Moning

Elle claque trop je trouve cette couverture

Les Chroniques de Dani O’Malley 

-tome 1 : Iced (sortie VO le 30 octobre 2012)
-tome2 : Burned (à paraître)
-tome3 : Flayed (à paraître)


Voilà mes chatounet's, Comme je te l'ai annoncé précédemment, la Karen avant de nous pondre 2 autres tomes sur Mac et Jéricho va se consacrer à d'autres personnages. 
Sa prochaine héroïne sera  Dani, tu sais la merdeuse qui nous fait mourir de rire avec son langage cru et ses reparties.


"Actuellement je travaille sur une autre trilogie qui mettra en scène Dani, Christian, Ryodan et le mystérieux ‘’Dancer’’, rencontré précédemment dans la saga des Fièvres à Dublin." 

Depuis qu'elle nous a annoncé la nouvelle, elle se délecte pour notre plus grand plaisir mais au grand dam de notre petit coeur, de parsemer des teasers ci et là sur son Facebook. Comme tu le sais sur ce blog il y  une nouvelle chroniqueuse de choc, Léa, qui a investi de sa personne pour tout récupérer, traduire et nous l'offrir sur un plateau d'argent.

TEASER 1
ATTENTION DANGER GROS QUE DIS-JE ÉNORME SPOILER SI TU N'AS PAS FINI LE TOME 5.
Alors cours vole et passe directement par le teaser 2 sans prendre les 20000 euros.


"Cela fait quatre nuits qu’il vient à moi, murmurant mon nom, faisant de ce simple mot une mélodie exquise contre laquelle même l’orchestre divin de tous les anges du paradis ne peut rivaliser.
Il fait carillonner mon nom dans le langage des Unseelies et il fait sonner mes oreilles jusqu’à ce que mon esprit soit vide de toute pensée, jusqu’à ce que mes yeux soient incapables d’apercevoir autre chose que lui. Il est tellement beau que simplement le regarder me fait pleurer, et quand j’essuie mes larmes, mes mains sont rouges, elles sont colorées de mon sang.
Il me réveille, sans me réveiller.
 Il m’emmène dans un endroit qui est tellement parfait, serein et sans aucune inquiétude que je voudrais rester là-bas pour toujours.

« Mon nom est Cruce, dit-il. Pas V’Lane. J’étais las de porter son visage scintillant d’or. Il n’a jamais été la moitié du Faë que je suis. Je t’ai avec moi dans le pays des Songes, n’est-ce pas merveilleux ? Ne te sens-tu pas divine ici avec moi ? Tu ne dois pas avoir peur de moi. Je ne suis pas ce que je semble être. »

Je suis en danger."

Source http://www.facebook.com/note.php?note_id=10150495796209142



TEASER 2

"Je vous laisse ce court et « tendre » post comme je me rends ce matin au MegaCon.  Vous ai-je dit les gars combien j’aimais écrire ICED ? Dani est le  personnage le plus imprévisible que je n’ai jamais eu à écrire. C’est une pure joie de vous raconter son histoire. Aucune règle n’est appliquée. Je suis seulement son cœur flamboyant et observe tout ce qui fait chier.  Mon but est de vous faire oublier votre envie de ‘’plus de Mac & Barrons’’ car au moment où vous aurez fini ICED je veux que vous soyez impatient de retrouver Dani. Je pari que vous pensez que je n’en suis pas capable…

" Il n'est pas ce qu'il prétend être avec elle. Je l'observe tout le temps. Je serai là quand il arrêtera de faire semblant. Je serai son gilet pare-balle, son bouclier, son putain d'ange déchu, qu'elle en veuille un ou non. Il prétend qu'il est presque humain. Il n'est pas plus humain que moi."



TEASER 3

-          « Tu n’es pas responsable du monde juste parce que tu as plus de capacités. »

-          « Bien sûr que je le suis. C’est ce que font les gens qui sont comme moi.

-          « Tu pourrais me demander de t’apprendre. »

-    « Huh ? » Cette soirée va vite devenir bizarre. « M’apprendre comme tu enseignerais à une classe ou quelque chose comme ça ?  Comment appellerais-tu tes cours : Toi-aussi-tu-peux-devenir-un-sociopathe-101 ? »

-          « Ca serait plutôt un niveau de terminale. »

Je commençais à ricaner. Son sens de l’humour déteignait facilement sur vous. Puis je me suis souvenu de qui parlait et j’ai ravalé mon rire.

-          « Tu veux être plus rapide, plus forte, plus intelligente. Demande-moi d’être ton professeur. »

-        « Je ne te demanderais rien du tout. Et tu pourrais être plus rapide et plus fort. Pour l’instant. Pas question que tu sois plus intelligent. »

-         « C’est ton choix. Mais continue à faire les cents pas parce que tu n’es pas prête de partir.  C’est la nuit et tu sais ce que cela signifie."

-        « Cela signifie qu’il fait noir ?»

-       « Ca signifie que tu reste avec moi jusqu’à l’aube. »

-       « Pourquoi l’aurore ? Tu es un vampire, un zombie ou quelque chose qui ne peux pas combattre la lumière ? »

Il fait un arrêt sur image, et puis se déplace. 
« J’aime le sexe pour mon petit déjeuner, jeune fille. Je mange tôt et souvent. »

Source : : http://www.facebook.com/note.php?note_id=10150623526609142

Alors t'en penses quoi? Ça envoie du bois moi je trouve
Et d’après toi qui parle dans les 2 derniers teasers?
Les paris sont lancés

Une bien belle photo pour me faire pardonner de repartir quelques jours.
Mais qu'on nous enlève ce plaid bordayl



Sinon je préviens je repars quelques jours donc je vous annonce que la prochaine réunion des BAA se tiendra le jeudi 03 mai. Note vite la date pour ne pas la louper.
Pleins de lechouilles
"Paix sur vos nichons, amour sur vos clitos"





Tome 6 et 7 des chroniques de Mackayla Lane.



Salut à toi qui aime écouter Larusso le poil au garde à vous,

Aujourd'hui nous allons parler d'une éventuelle suite aux aventures de Mac et Jericho. Parceque je sais pas toi mais moi quand j'ai fermé "fievre d'ombre", j'avais beau avoir l'image de JZB en train de tourner de la merguez nu sous son tablier, j'avais encore des centaines de questions dans la tête concernant le mâle suprême.
Parce que merde elle est quand même gonflée la Karen de nous faire patienter 5 tomes et de pas être capable de répondre à toutes nos interrogations existentielles. T'aurais limite envie de lui écrire un mail :

"Eh la Karen t'es gentille mais le Z. il signifie quoi? Alors tu vas te sortir les doigts du fion et nous faire rêver un peu".

Alors je sais pas si elle a entendu nos cris de désespoir mais sur son facebook tu peux y lire ce qui va suivre.

Je tiens d'ailleurs à faire une Ola magistrale à Léa qui est ma chroniqueuse officielle sur tout ça. et qui gère aussi les traductions. D'ailleurs si vous pouviez éviter de me laisser seule dans ma Ola parce que là j'ai limite l'air conne à me lever et à m’asseoir toute seule devant mon écran.

Karen Marie Moning :

"Vais-je écrire un sixième livre pour les Chroniques de MacKayla Lane ?

On n’arrête pas de me poser cette question et je me suis rendue compte que je n’avais toujours pas répondu pour votre plus grande satisfaction. =) Je fais donc un post ici pour que vous puissiez m’aidez à répandre la nouvelle.

Actuellement je travaille sur une autre trilogie qui mettra en scène Dani, Christian, Ryodan et le mystérieux ‘’Dancer’’, rencontré précédemment dans la saga des Fièvres à Dublin. Chaque épisode de la trilogie, est, pris séparément, un mystère, cependant il y a une plus large intrigue qui se déroule en arrière-plan. Là où Mac était plutôt introspective et son histoire pouvait être quelque peu ésotérique, Dani est en bas et sale  dans les rues. Il y a beaucoup de détails, beaucoup d’action. Il y a un sentiment différent qui est véhiculé à travers les deux séries, des points de vue totalement différents. Je me suis éclatée en écrivant cette nouvelle trilogie.

Pour ceux d’entre vous qui se poseraient la question – cette trilogie n’est pas une Young Adult. Si je devais catégoriser cette saga je dirai qu’elle se situe entre la YA et les lectures pour adultes. Je préfère être honnête.  Cela pourrait en quelque sorte être controversé. Mais quel adolescente ne l'a pas été ? LOL ! Beaucoup de questions que j’ai laissé sans réponses dans la série Fièvre sont abordées dans cette nouvelle série.

Nouvelle excitante : j’ai accepté d’écrire deux livres supplémentaires après ceux-là. Seulement quand cette nouvelle trilogie sera terminée, je retournerai à l’histoire principale, celle commencée dans la série Fièvre, et je retournerai à l’écriture de Mac, Barrons, V’Lane, Cruce, le Roi Unseelie, la Concubine et le Chant qui forme.

En gros, il y aura donc cinq livres supplémentaires qui vont paraître dans le Fever World.

Comme je vous connais les amis, je sais que cette nouvelle va en rendre certains nerveux et d’autres excités. Mais faites-moi confiance. Je ne ferai aucun compromis avec les personnages ou avec l’histoire.  Tout se déroule exactement comme cela devrait être, fidèle à lui même, ce qui signifie qu’il faudra parfois emprunter des chemins difficiles. Il y aura du mauvais temps dans l’air les gars. Mais j’écris avec un amour véritable pour mes personnages, le monde et pour vous mes lecteurs."

Source : http://www.facebook.com/note.php?note_id=10150278545389142


Donc voilà les chatounet's c'est bien officiel. Apres sa trilogie sur Dani dont je vous parlerais bientôt on aura bien une suite. Ça va être long mais rien que de savoir qu'on va retrouver des nouvelles phrases sur Barrons je suis délectation.


lundi 23 avril 2012

Reunion des Barrons Addict Anonyme #5



Salut à toi qui sent bon le sable chaud,

ALors je rentre de vacances et que vois-je?
Tu n'es pas venu la semaine dernière lâcher du  lest sur ton addiction? Whaow mazette.
Si tu es comme moi tu dois être dans un triste état, moi je peux te dire que j'ai une sorte de syndrome Gilles de la Tourette tellement c'est dur. Parfois j'hurle à tout vent du JZB et c'est incontrôlable.

"Bonjour je m'appelle Jacinthe
Je suis atteinte du syndrome Jericho de la Barronette. Quand je conduis je frôle l'accident, quand je donne à manger à mes enfants je fais un carnage, quand je me maquille je ressemble à Régine en fin de soirée. J'en ai les poils tout défriser à force. Et le brushing sur les poils pubiens c'est pas très glamour.Je suis à bout"

vendredi 13 avril 2012

Le blog se prend des vacances le maraud.





Salut mon petit caribou des Carpates,


Alors es-ce-que tu t'es remise de la fameuse scène supprimée?


Je sais pas toi mais moi ça m'a trop donné envie de replonger dans les livres. J'essaye d'être raisonnable parce que j'ai pleins de lecture qui m'attendent mais c'est dur.


Allez sois forte Jaja, sois forte Jaja.


Bon sinon c'est le téton en berne et les miches en dépression que je viens t'annoncer que ce blog sera en vacances quelques temps. Et oui la tenancière se barre au pays du pastaga, de la pétanque et de plus belle la vie.


Alors avant que tu ne décides de te suicider avec le couteau à beurre, sèches tes larmes et ta morve au nez, je t'ai préparé un programme qui va te donner envie de jouer du banjo avec tes poils pubiens.





Samedi : C'est le week-end, tu as les hormones en ébullitions relis toi la scène de sexe du point de vue de JZB.


Dimanche : La scène d'hier a eu des conséquences sur tes sous-vêtements c'est normal, cours vite choisir la culotte JZB qui est en toi.


Lundi : Quoi on est lundi, c'est le jour de la réunion des BAA. Tu trembles,  tu transpires, t'as besoin d'en parler, retournes sur le dernier post nous raconter tout ça.


Mardi : Tu vas mieux, tu te sens aussi légère que le jour ou tu as lâché ta prune après une constipation de 18 jours et 25 heures, fonces sur la bulle pour connaître tes prochaines lectures.


Mercredi : Tu sais maintenant quoi acheter, chouette joie dans ton slip. Ca serait pas un peu le bon moment pour remater la vidéo sur JZB avec cette voix qui te donne envie de te rouler dans de l'algue pour te déguiser en sushi.


Jeudi : T'es un peu dégoutée parce que que tu t'es rendue compte que le déguisement c'est pas le top niveau odeurs corporelles alors tu te traines une vieille odeur de marée basse, files sur le facebook des jumelles faire un gros caprice et mater du beaux gosse à foison Au moins maintenant tu sais pourquoi ça ne fleurent pas forcement bon entre tes cuisses.


Vendredi :Tu as encore les yeux qui brillent d'hier, je te comprend. Profite de ton état de béatitude totale pour écrire une ode a JZB et me l'envoyer. Je les posterais des mon retour.


Samedi : Quoi ça fait déjà une semaine que ce blog n'est plus alimenté mais je le vis bien alors je décide de craquer ma culotte dans le shoproom de la Karen.








Voilou j'espère que ce programme t'apportera bonheur, sérénité et papillons dans ton joli shorty.


Allez YMCA les culs

mercredi 11 avril 2012

Scène supprimée dans "Shadowfever/ fièvres d'ombres"

Oui ma chattounette, tu as bien lu le titre. ET nan ce n'est pas moi qui ai sniffé un peu trop longtemps l'engrais de ma pelouse.

Oui dans quelques lignes tu vas découvrir une nouvelle scène avec du grand JZB.
Ou la la je sens que j'en ai perdu quelques unes, que le coeur a du lâcher pour certaines. Allez on se reprend, on  respire et on fait entrer l'esprit du Unagi  en soi. Si tu as toujours du mal à reprendre ton souffle alors cours prendre ta ventoline un sac papier et reviens par ici.

Il y a quelques jours je reçois des messages sur la page facebook de Sophie et Séverine qui me demande l'air de rien si j'ai la scene supprimée de "fievre d'ombre". Alors tu te doutes que je me suis pas mal interrogée le mamelon pour savoir si elles avaient pas aussi les même vices que moi en terme de drogue avant que mon intestin grêle décide de danser la lambada avec mon pancreas.
Quelques minutes plus tard j'avais un chapitre entier dans ma boite mail. 
Je peux te dire que j'ai sauté, tapé dans les mains fais un tour sur moi-même et que j'ai ondulé mes miches pendant au moins 30 secondes.

La scène est en VO. Que cela ne tienne même si j'ai le niveau de Dora je peux le faire. YOU CAN DO IT JAJA. Et je sens tout le potentiel de cette scène me parcourir.
Alors je me décide à en faire une traduction tant bien que mal. Sans m'en rendre compte il ést déjà 2h du matin, j'ai les yeux qui sortent de mes orbites et mon palpitant qui bat trop fort. Je viens de replonger dans l'univers des chroniques et c’est trop bon.


Ben quoi j'ai une vie aussi. c'est ça être accro?



Je me suis quand même pas gênée pour demander de l'aide pour la traduction et c'est comme ça qu'on est arrivé à ce résultat.

Allez cher BAA, délectes toi............. c'est cadeau






Karen Marie Moning :


Il arrive que parfois les personnages ne veuillent tout simplement pas coopérer. Mac et Barrons ont continué à essayer d'avoir des relations sexuelles avant que le moment soit venu,  s’éloignant du chemin que l’histoire devait prendre. J'ai finalement écrit une scène de sexe pour les tenir occupés, pour que je puisse écrire correctement le livre en paix. Le plus drôle c’est qu’une fois que je leur ai écrit cette scène, le roman est reparti  sur les rails et n'a plus dévié de sa route. J'ai supprimé cette scène du chapitre trente-trois de la version actuelle. Elle a eu lieu juste après que Mac ait tué Fiona (dans la mauvaise version, elle l'a fait sans Barrons).. Mac était partie depuis des semaines et venait juste de rentrer à la librairie.






En découvrant que  j'avais été adopté, j’ai ressenti une lente et cruelle perte de mon identitéJ'ai essayé d’encaisser les coups, d’être un bon soldat, de suivre le mouvement.
Quand j'ai appris qu’Alina n’était peut-être même pas ma vraie sœur, j’ai gardé la tête haute. Quand Darroc  a proposé que je puisse être une pierre, je lui ai ri au nez. Quand Ryodan a suggéré que je n'avais peut-être jamais vraiment existée, je n’ai pas laissé cette hypothèse m’abattre. Quand  Barrons m'a accusée d'être la création du roi Unseelie, une de ses ultimes castes, j’ai obstinément  persévéré. On peut même dire que j’ai été  optimiste  et réfléchie   face à la situation : j’étais l'infortunée, l’amour maudit du roi Unseelie. Mais il n’y a aucune échappatoire à ce que la mort de Fiona vient juste de prouver.



J’étais le roi Unseelie.

Je regardais autour de la librairie.
J'adorais cet endroit. La librairie était le lieu où je voulais être.. Et la femme que j’étais ici était celle que je voulais être. De mon porte-revues à mes foyers à gaz, de ma caisse enregistreuse à la joie de commander des livres et de faire découvrir aux gens de nouveaux mondes,  de gagner ma croûte à la fin de la journée en sachant que mon Enquiquineur Constant serait toujours derrière moi, respirant dans mon cou,  je voulais être la femme que j’étais ici. Et n’est-ce pas la définition d’une « maison » ? Vous aimez la personne que vous êtes à l’intérieur de ces murs.  



Aucun de mes anciens souvenirs n’étaient aussi vivants et réels que ceux que j’ai ici . J'ai accumulé tant d'expérience  en si peu de temps.


J'ai appris que j’étais un détecteur d’OP. J’ai touché les copies des pages du Sinsar Dubh, et  senti mon pouvoir enfoui. J'ai découvert que les monstres étaient réels. Je me suis retrouvée assise sur un toit, une attelle au bras, regardant le plus improbable des manucures spécialistes de l'onglerie me mettre du vernis. Il m'a appris à regarder à l'intérieur de moi sans  tressaillir. Il m'a appris à tuer. J’ai combattu les Ombres, j’ai inventé un MacHalo, dansé, et me suis fait surprendre entrain de me ridiculiser.. Et bien qu'il ait essayé de ne pas rire, c’est un des rares moments où il n’ait pas été maître de lui, sauf au lit.
Dans ce sous-sol, avec moi Pri-ya, il a été brute, animal, sans excuse. J’ai appris des décisions difficiles et de leurs conséquences. J'ai  laissé tomber le rose et  j’ai adopté  le noir.




Ce jour-là, il y a si longtemps, quand je me suis retrouvée perdu dans la zone fantôme, j’ai déboulé par la porte d’entrée en cherchant un refuge, et le fait est que je l’ai trouvé. 

Un sanctuaire absolu.

Je pris mon nouvel  iPod de ma poche pour le parcourir. Il avait chargé de la musique.  Les listes de lecture étaient intitulées avec de judicieux acronymes. Jericho Barrons  avait choisi un iPod rose pour moi, l’avait connecté à un ordinateur et avait téléchargé de la musique. Je pouvais plus facilement imaginer un lion enfiler un tablier à frou frou et cuisiner un succulent  plat  végétarien.
Je scannais les listes de lecture. Il y avait  HM, SLP, WYB, QJVBL&F, QJVBV&F.
J'ai feuilleté jusqu'à HM et je me suis mise à rire. Bien qu’il y ait eu des dizaines de tubes,  "What a Wonderful World" de louis Armstrong était  en tête de lecture de la liste « heureux miracles ». Cette chanson serait toujours douloureuse pour moi.

SLP devait correspondre à « sur la plage » il y avait pleins de chansons qui étaient parfaites pour mes séances de bronzage, dont ma préférée des Beach Boys.

Barrons avait certainement fouillé dans  mon ancien iPod.

Au début QTBDN était une énigme, jusqu'à ce que je voie " “I Came For You" de Nine Inch Nails. «  Quand tu broies du noir »
Je  les faisais défiler. Le désir ramolli mes jambes et tends ma colonne vertébrale.  C’était les chansons que j’avais entendu quand j’étais dans le sous-sol. « I Came For You ", "Awake and Alive", "Because the Night" et des dizaines d'autres. "A quoi pouvait correspondre QJVBL&F ?" J’aimais le jeu d’essayer de penser comme lui.













"Quand je vous baise lentement et facilement," dit Barrons, à l'arrière du magasin.

Toute l'humidité de mon corps se déplaçait vers le bas  laissant ma bouche douloureusement sèche. La liste de lecture suivante commençait avec "Pussy Liquor." J’appuyais sur le bouton de lecture. 

« Et QJVBV&F ? » j’avais déjà trouvé  mais je voulais  juste qu’il le dise à haute voix

"Quand je vous baise vite et  fort», dit-il lentement et avec précision.  Chaque mot  se tendait dans mon entrecuisse, comme s’il les ronronnait de sa bouche tout contre mon clitoris  

Mon désir pour lui était viscéral. Indéniable.

Peu importe si  j’étais née, qui j'aurais pu être dans n'importe quelle autre vie, ou ce vers quoi je vais.

Barrons  vit.

Je respire.

Je le veux. Lui.  Toujours.

Il est le feu sur ma glace.  La glace sur ma fièvre.











"Que voulez-vous, Mademoiselle Lane?"


Une phrase cohérente était prête à sortir de ma bouche mais tout ce qui s’en échappa fut un son décousu de sens, empli de douleur et de désir.


"Vous vous décidez enfin à parler un langage que je comprends."


Je ne m’étais jamais senti aussi exposée, vulnérable. Je le détestais pour ça.


Son regard sombre me dit « Je suis là mais ne comptez pas sur moi pour faire le premier pas. Je l'ai fait depuis le jour où  votre petite personne  manucurée et bercée d'illusions s’est glissée ici."

« Vous ne l’avez pas fait,  vous me traitiez comme-" 

« Une femme que je voulais baiser. Vous n'êtes pas mon type.  Ça m’a énervé."
 
« Surmontez cela, vous n'êtes pas mon type non plus."

 « Je suis votre seul type. Admettez-le." 

« VOUS admettez-le." 

« Je voulais renvoyer Fiona chez elle, vous trainez derrière une bibliothèque et prendre rapidement votre petit cul rose et élégant. Je voulais vous marquer, Vous baiser jusqu'à ce que vous ayez compris que vous m'apparteniez.

Mac rose aurait été choquée, bouleversée, horrifiée. Et là, j’ai réalisé. Tout ce temps perdu où  nous aurions pu nous battre et faire l’amour, se glisser dans la peau de l’autre sentir nos peaux se pénétrer.  

"- Les femmes n'appartiennent pas aux hommes."


   "- Foutaises."


  " -Très bien. Donc vous m'appartenez, Barrons."












Il y avait comme une lumière indécente dans ses yeux. Il attrapa le bout de sa langue entre ses dents, ses crocs étincelants sortis, et il sourit. 

"Vous pensez que vous pourriez garder quelque chose comme moi heureux? J'ai un grand appétit."

"Je ne pense pas que vous connaissez la signification du mot «heureux»,  misérable batard."

 "Vous me voulez. Réclamez votre dû."


  "Je réclamerais votre cul  amoché"

  "Je suis aussi revenue pour ça, donc ne fondez pas vos espoirs là-dessus."


Je me précipitai sur lui, mais il était déjà à mi-chemin. Nous allions nous percuter  mais à la dernière minute, je sautai et il m’attrapa  par la taille. J’enveloppai mes jambes autour de lui,  sa langue fut dans ma bouche  et nous tombâmes  sur le sol. Je le chevauchais, le montais au rythme parfaitement torride de Rob Zombie. On ne ressentait que l’énergie brutale, le désir et la vie qui se propageaient entre nous.

Il voulait un sort de destruction 

Je ne lui donnerais jamais. Je n’en ai rien à foutre qu’il ait vécu assez longtemps pour vouloir mourir. Barrons ne mourait pas. Pas dans ma vie. Et il semblait que la mienne allait être tout aussi longue.

J’enlevais ma bouche de la sienne, je m’assis en arrière sur mes talons et, quand il essaya de m’attraper, le repoussais sur le plancher. "Bas les pattes. C’est à mon tour. Vous avez eu le vôtre quand j'étais Pri-va. "










 « Vous n’êtes plus Pri-ya maintenant."

"Et ?Lui demandais-je sèchement. Mais je savais ce que c’était. Ca le consumait que les seules fois où j’ai couché avec lui, j’avais perdu la tête et n'avais aucune idée de ce qu’il était.
Ça m’aurait détruit aussi si les rôles avaient été inversés.

 "-Vous savez qui je suis. Dites mon nom. »


  « Jéricho ».


« Vous le voulez . Dites le moi. »


« Je le veux. Ici. Maintenant. Je sais qui vous êtes, je sais qui je suis. Et je le veux."

"-Que suis-je ?" Ses yeux brillaient d’espoir

Je me souvenais de lui me posant la même question quand j’étais Pri-ya . Il voulait que je lui répète qu’il était mon monde.

"Comment pourrais-je le savoir?" lui demandais-je avec aplomb. "Vous ne coopérez jamais"
J'étais tellement excitée que s’en était douloureux. Je ressentais la violence monter en moi. Si je ne pouvais pas contrôler mon désir, au moins je pouvais le contrôler.

« Nous verrons ça ». 
Je discernais de la raillerie dans ces yeux noirs, et une chose que j’avais du mal à définir. De la déception?  Venait-il de murmurer quelque chose sous ce souffle visible. « Dommage. Vous n'êtes pas aussi prête que je le pensais."*

« Restez en dehors de ma tête ».  J’enlevais mon t-shirt et soutien gorge et eus le souffle coupé par la fraicheur de l’air sur ma peau enfiévrée.

Quand il tendit la main vers moi, je le repoussais avec un bottillon dans sa poitrine.
J'ai dit mon tour.

Il rit et s’allongea sur le sol, les bras croisés derrière la tête. Je n’étais pas dupe. Je pouvais sentir toute sa violence. Nous étions comme deux grands rochers, entrant en collision, se percutant et cherchant à voir si l’autre pouvait se fissurer.








Je lançais mes bottes, arrachais mon jeans et mon string et je me tenais debout sur lui regardant le long de mon corps nu  son visage. Ses yeux étrécis, ses lèvres serrées.  Le désir dans ces yeux anciens me transporte de joie d’être en vie. Il déboutonna son pantalon, se repositionna, et sa bite libérée en bondit.

J’avais finalement Jéricho  Barrons  exactement  où je le voulais. Dur comme de la pierre, prêt et entre mes cuisses.












Inépuisable le couvrant à peine. Insatiable, je ne pourrais le décrire. 

Un besoin sans fin est ce que je ressens pour lui. J’aime ca et en même temps je déteste ca. Ressentir aussi intensément est à la fois une bénédiction et une  malédiction.

Je n'ai jamais connu un homme aussi beau que Barrons. Je n'ai jamais été avec quelqu'un d'aussi sexuel et décomplexé. Le sexe est la religion de Jéricho Barrons.
Il adore, il souille. Il baise avec la dévotion  d'un mourant à la recherche de Dieu Il ne délaisse aucune partie d’une femme. Quand il est en moi, le monde cesse d'exister. A l'étage, sur le comptoir, sur le Chesterfield, sur une chaise,  dans son bureau, c'était comme si nous étions les deux seules personnes vivantes. Rien ne comptait.

Le monde aurait pu disparaître, nous aurions continué de baiser tant que la librairie était debout. 











Nous étions contaminés par cette obsession  depuis le jour où nos regards s’étaient croisés. Pour une raison quelconque, je ne m’en souciai même plus, mon corps le réclamait et il a été empoisonné par la même maladie. Je prenais, il combattait. Il prenait, je combattais. Aucun de nous ne rendait les choses faciles. Ce n’est pas dans notre nature

Le sexe pour nous était un champ de bataille, et quand finalement nous étions épuisés, au moins pour un temps, le magasin était en ruine. Livres renversés sur le sol, deux des bibliothèques récemment réinstallée étaient saccagée, la nouvelle table à café a été brisée, les lampes étaient détruites et mon téléviseur avait été jeté hors du comptoir
Coincée dans un espace étroit entre la table à café cassé, le canapé, et son corps,  je me sentais magnifique.







Voilou les fous du slip, alors je sais pas dans quel état vous êtes mais moi je peux vous dire que c'est bon je peux aller irriguer une partie de l'Afrique grâce à mes fuites vaginales.


En tout cas un énorme merci pour la traduction à Sab que tu peux retrouver là, et  à Léa et Sandy que tu peux retrouver ici même.
Un énormes YMCA sur vos culs les filles.


Si tu veux relayer cette scène pas de souci mais cite tes sources
TSHUSSSSSSSSSSSSSS









Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...