mardi 22 mai 2012

Extrait Fièvre Noire #5


Mon petit mollusque,

Nous continuons notre voyage au sein des rencontres avec JZB. Cette fois encore, Mac cours se réfugier dans la librairie de notre Jéricho Barrons. Et une fois de plus notre chez Barrons est à la hauteur de son arrogance.




— Décidément, cela devient une habitude, mademoiselle Lane.
En me voyant me ruer à l'intérieur de la librairie, hors d'haleine, Barrons leva
à peine les yeux du livre qu'il était occupé à examiner.
Je rabattis vivement la porte derrière moi et poussai les verrous d'une main tremblante.
En les entendant coulisser dans leur rail de métal, il me décocha un regard intrigué et daigna enfin poser son ouvrage sur une console.

  Qu'est-ce qui ne va pas ?
—  Je crois que je vais me sentir mal.
Il fallait que je me lave, si possible à l'eau de Javel, mais je me demandais si une centaine de
douches suffiraient.
Mais non, répondit Barrons avec fermeté. Respirez un bon coup, cela va passer.
En était-il aussi certain qu'il voulait le laisser paraître, ou n'exprimait-il rien d'autre que sa
crainte de me voir salir son précieux canapé ou ses tapis d'Orient ?
—     On dirait que vous avez vu un fantôme. Vous êtes blanche comme un linge !
—     Je jetai un coup d'oeil en direction de Fiona, qui se tenait derrière la caisse.
—     Vous pouvez parler devant elle.

Je marchai jusqu'au comptoir pour y prendre appui. Mes jambes me portaient à peine, mes genoux flageolaient.
—  J'en ai vu un autre, dis-je dans un souffle.
 Barrons s'était tourné vers moi à mesure que je me déplaçais. Je le vis s'immobiliser, contre une lourde étagère ornée de sculptures.
—     Et alors ? Je vous avais prévenue. Il était donc si 
affreux que cela, pour vous flanquer une telle frousse ?
demanda-t-il d'un ton moqueur.
Je pris une profonde inspiration pour refouler une soudaine envie de pleurer.
—  Il a compris que je l'avais vu.


Barrons en demeura bouche bée, les yeux agrandis par la stupeur. Ou était-ce de la colère ? Inquiète, je le vis pivoter sur ses talons, lever la main et donner un violent coup de poing sur l'étagère. Le meuble vacilla sous le choc. Les livres tombèrent de tous les rayonnages, l'un après l'autre.
Lorsque Barrons se retourna vers moi, ses traits étaient déformés par la fureur.
—     Enfer ! tonna-t-il. Ne voyez-vous pas que vous 
nous mettez tous en danger, pauvre sotte ? Vous êtes  
une véritable calamité ! Un un cauchemar rose
-bonbon !
Si un regard pouvait tuer, je serais tombée raide morte à l'instant.
—     N'avez-vous donc rien compris de ce que je vous 
ai expliqué hier ? Avez-vous au moins écouté ?
 —Je vous ai très bien entendu, Barrons. Et pour votre information, je ne suis pas tout le temps habillée en rose. Je porte aussi du pêche et du parme. Quant à vos avertissements, je m'en souviens parfaitement. Vous m'avez mise en garde contre l'Homme Gris, les Traqueurs et les Ombres. Pas contre... ça.
Ce que vous avez vu était donc pire que tout cela ? demanda-t-il d'un ton incrédule.
Vous n'en avez même pas idée.
Décrivez-moi cette vilaine bestiole qui vous a fait si peur.
Je m'exécutai, aussi succinctement que possible. La seule évocation de l'immonde apparition me secouait de nausées.
—De quoi s'agissait-il ? demandai-je lorsque j'eus terminé.
Et comment cela tue-t-il ? Voilà ce que j'avais vraiment envie de savoir. Au fond, je me fichais bien du nom que portait l'horrible chose. Tout ce que j'espérais, c'était ne jamais recroiser sa route !
Je commençais à développer une angoisse obsessionnelle de la mort ou, plus exactement, des possibles fins qui m'attendaient, toutes plus effrayantes les unes que les autres. Surtout lorsque je songeais à ce que l'épouvantable créature avait si visiblement voulu m'infliger...
Si je devais périr, je préférais encore que ce soit par la main - le moignon ? - de l'Homme Gris, voire d'une Ombre. Même les fameux Traqueurs me paraissaient moins inquiétants. Qu'ils m'écorchent vive, comme Barrons m'avait dit qu'ils le feraient, je n'en avais cure ! Mais que jamais, jamais la Chose aux mille bouches ne m'effleure de nouveau !



—Je ne sais pas ce que c'est, avoua Barrons d'un air grave. Était-il seul ou y en avait-il plusieurs ?
Seul.
—Et vous êtes absolument sûre qu'il a compris que vous pouviez le voir ?
—Certaine. La preuve, il m'a touchée.
Un frisson de dégoût me parcourut à ce souvenir. Barrons laissa échapper un rire sans joie.
—Très drôle, mademoiselle Lane. Maintenant, dites-moi ce qui s'est réellement passé.
—Je viens de le faire. Il a posé sa main sur moi.
—Impossible. Si c'était le cas, vous ne seriez pas ici pour le raconter.
Je vous dis la vérité, Barrons. Quel intérêt aurais-je à mentir ? La... chose m'a prise par le bras.
— 

Mes mains me brûlaient encore, surtout au niveau des paumes, que j'avais plaquées sur la créature pour la repousser de toutes mes forces. Elle avait une peau de reptile, un peu visqueuse, trouée de répugnants sphincters rosâtres.

—     Et ensuite, elle a tout simplement battu en retraite ? fit Barrons d'un ton sarcastique. Elle s'est exclamée : « Faites excuse, mam'zelle Lane, je voulais
pas froisser vot' joli corsage ! Voulez-vous que je vous le repasse ?
» À moins que vous ne l'ayez griffée avec vos jolis ongles roses ?
Pourquoi faisait-il une telle fixation sur la couleur rose ? Mystère ! Au demeurant, ses railleries ne m'atteignaient pas. Moi non plus, je ne m'expliquais pas ce qui s'était passé ensuite. J'y réfléchissais depuis une bonne demi-heure sans trouver de réponse. Car l'attitude de la créature avait été, à tout le moins, inattendue.

—J'avoue que c'était assez surprenant. Elle m'a prise par le bras et elle est restée immobile, d'un air... eh bien... s'il s'était agi d'un être humain, j'aurais dit d'un air confus.
Confus ? répéta-t-il. Un Unseelie vous a regardée d'un air confus ? Vous voulez dire déconcerté, per­plexe, consterné ?
Je hochai la tête.
—Jéricho, dit Fiona derrière moi, tout cela est parfaitement absurde.
—Je sais, Fio.
Lorsqu'il s'adressait à elle, son ton était considérablement plus doux... pour ne pas dire tendre.
—  Et ensuite ? reprit-il à mon intention, d'une voix tranchante comme l'acier.

J'esquissai un geste évasif, tout en me remémorant la scène.
—  J'ai vu que la créature hésitait, alors j'en ai profité. Je lui ai donné un coup de poing dans le ventre et je me suis enfuie. Elle a essayé de me rattraper, mais avec un peu de retard ; j'ai eu le temps de héler un taxi et de monter dedans. J'ai fait faire un détour au chauffeur, au cas où l'autre aurait tenté de me suivre.
Ce laps de temps supplémentaire m'avait aussi permis de réfléchir à ce qui m'était arrivé. La Mort m'avait serrée de près, mais elle m'avait relâchée. Pour quelle raison ? Je n'en savais rien. J'étais donc allée trouver la seule personne susceptible de posséder la réponse.
—Ensuite, je suis venue ici.


—Au moins, vous avez eu le réflexe de brouiller votre piste, marmonna-t-il.


Il s'approcha de moi pour m'observer d'un air atten­tif, comme si j'étais une espèce rare, toute nouvelle pour lui.
Que diable êtes-vous donc, mademoiselle Lane ?
—Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
« Tu ne sais même pas qui tu es ! » s'était écriée Alina avant de mourir. Puis, comme en écho à ses paro­les, la vieille femme du pub avait dit : « Si vous êtes incapable de rester discrète et de faire honneur à votre lignage, ayez au moins la correction d'aller mourir ailleurs. » Et voilà que Jéricho Barrons s'interrogeait sur ma véritable nature...
- Je suis barmaid. J'aime les vieux standards du rock. Ma sœur a été assassinée il y a un mois. Depuis, je suis devenue folle.

J'avais énuméré tout ceci avec détachement, presque sur le ton de la conversation. Du coin de l'œil, je vis Barrons chercher le regard de Fiona.
—Vois si tu peux trouver quelque chose là-dessus, lui ordonna-t-il. Même si ça manque de précision.
Est-ce vraiment utile ? répliqua-t-elle. Tu sais très bien à quoi t'en tenir.
Il secoua la tête, manifestement peu convaincu.
—  Les nulls n'existent pas, Fio. Ce n'est qu'une
légende.
Elle éclata d'un rire cristallin.
—  Comme bien d'autres choses, n'est-ce pas, Jéricho ?
—  Que sont les nulls ? demandai-je.
Barrons ignora ma question.
  Vous allez donner à Fiona la description exacte de cet Unseelie, mademoiselle Lane. Soyez aussi pré­cise que possible. Peut-être pourra-t-elle l'identifier.

II se retourna ensuite vers son employée.
.  — Quand vous aurez terminé, tu installeras Mlle Lane dans l'une des chambres. Demain, tu iras acheter une paire de ciseaux et une teinture pour les cheveux. Tu en prendras plusieurs, pour qu'elle puisse choisir.
—Une chambre ? s'écria Fiona.
—Des ciseaux ? De la teinture ? m'exclamai-je. Dans un réflexe de défense, je portai la main à mes cheveux. Je verrais plus tard la question de la chambre. J'avais mes priorités.
On ne supporte pas l'idée de se séparer de son joli plumage, mademoiselle Lane ? me demanda Barrons avec suavité. Qu'espériez-vous ? ajouta-t-il d'un ton sec. Il sait que vous l'avez vu. Il vous cherchera jusqu'à votre mort - ou la sienne. Et croyez-moi, cette engeance a la vie dure. Très dure. La seule question est de savoir s'il alertera les Traqueurs ou s'il jouera les francs-tireurs. Si vous avez de la chance, il est de la même espèce que l'Homme Gris. Les castes inférieures pré­fèrent chasser seules.


—Vous voulez dire qu'il pourrait ne pas révéler mon existence aux autres Unseelie ?
Si c'était le cas, tout n'était pas perdu. Si je n'avais affaire qu'à un Unseelie, je pouvais encore espérer m'en sortir. En revanche, si c'était une meute de mons­tres sanguinaires qui m'attendait, mieux valait renoncer tout de suite... Je frissonnai d'effroi. Avec quel relief mon esprit enfiévré me représentait-il cette horde de créatures tout droit sorties de l'enfer, courant à mes trousses dans le Dublin nocturne ! Je mourrais d'une crise cardiaque avant qu'elles ne m'aient rejointe !

—     Tout comme les humains, répondit-il, les faës sont divisés en de nombreuses factions ennemies, en particulier les Unseelie. Ils ont les uns envers les autres autant de confiance que vous envers un lion affamé.
Ou un Jéricho Barrons, me dis-je un quart d'heure plus tard, lorsque Fiona m'escorta jusqu'à ma chambre. J'avais l'impression que je m'apprêtais à passer la nuit dans l'antre d'un fauve.
Toutefois, je m'efforçai de cacher mon manque d'enthousiasme. Quitte à mourir, autant que ce soit chez Barrons - Bouquins & Bibelots plutôt que seule dans une pension de famille où mon corps ne serait pas retrouvé avant plusieurs jours, comme cela avait été le cas d'Alina.

L'immeuble était plus profond que je ne l'avais cru en le voyant depuis la rue. Sa partie arrière n'était pas destinée à un usage commercial, puisqu'elle abritait la résidence du propriétaire.
Fiona me conduisit au fond de la librairie, jusqu'à une porte qu'elle ouvrit d'un geste sec, puis je la suivis le long d'un petit couloir qui donnait sur une autre porte, et nous entrâmes dans les appartements privés de Jéricho Barrons.

  


27 commentaires:

  1. Ah Jaja, quel régal! encore! tu nous combles...Barrons encore une fois dans toute sa splendeur : arrogant, cynique, maniant l'humour à froid, terriblement sexy et envoutant...et les photos correspondantes de DG,juste un grand MIAM

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    1. J'adore moi aussi tous ces extraits. Et pi ces répliques c'est juste lui. On ne s'en lasse pas.

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    2. Du Barrons à l'état pur, un diamant brut...

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  2. Interresqant Jaja, sur ce post sur toutes les photos DG est habillé, et en plsu la meuf elle est coupée MOUAHAHAHAHAHA!!!!!!
    Sinon grace à Karin j'ai pu expérimenter la lecture d'un extrait avec en fond "Jericho Rain" et "Take Back the Night"...ce qui est très interressant vu que plusieurs fois dans la premiere bah on entend JERICHO!!!
    Sinon j'adore cet extrait...et putain Fiona j'ai jamais pu la saké, depuis le tout debut, avant même qu'elle ne puisse eprouver une certaitn animosité à l'égard de Mac. Pour moi c'est simple elle a toujours été une peau de vache et rien de plus.
    Ahhhh et les répliques de Barrons je les adore, ce mec à le sens de la répartie parfaite!! Est-ce possible d'être encore plus sous son charme qu'avant??
    Sinon j'adore la photo avec dans le fond le bateau (bon j'avoue j'ai du prendre bien 20 min avant de remarqué qu'il y avait autre chose que DG sur la photo), ça fait très fond de bureau de directeur...si seulement il avait été mon directeur...avant je l'imaginais en prof mtn en directeur, apres ça sera quoi le mec qui me vend de la nouriture au lycée, ou bien le CPE??...j'ai l'impression que ce mec peut rendre n'importe quelle situation ou métier supportable pour le restant de nos jours.

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    1. et là photo de la librairie est juste magnifique

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    2. Ben vu l'extrait je ne pouvais le mettre à poil malheureusement j'ai envie de dire. Et pi je me suis dis cette fois je ne fais pas l'affront à léty de lui mettre une pétasse à coté. J'ai hésité et pi nan.

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    3. vive la coupure des pétasses en tous cas, on t'encourage vivement dans cette voie Jaja ç nickel....j'avais pas remarqué le bateau non plus sur la dite photo (ma préférée), faut dire aussi y avait de quoi occuper le regard...mais j'adore cette photo parce qu'elle me fait penser à la scène de Shadowfever, juste après la heu résurrection de Barrons, vous savez quand Mac a surpris sa conversation avec Ry-o et qu'ensuite elle tente de lui faire croire qu'elle est ok pour coucher avec lui, alors qu'en fait elle veut la voiture & la librairie...un échange torride, plein de sous entendus comme on les aime et où Barrons reste, on va dire, un peu frustré car sur sa faim....(j'irais bien le nourrir moi, ya pas idée...)

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    4. Moi je suis prete à le nourir tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes!!! TOUT LE TEMPS!!!! je suis corps et âme dans la preservation de Jericho...pcq en même temps il n'en reste plus que 1 son espece est donc en voie d'extinction...enfin 8 pcq'il y a ses 8 hommes qui font parties de la même especes
      Et sinon merci de la petite intention pour couper la pétasse!! et en plus cette fois on est sur que lui ne voualit pas du contact et de l'autre coté du mur et la regarde même pas c'est elle qui voulait le toucher

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  3. Sinon, j'aime quand Barrons dit à Mac : on ne supporte pas l'idée de se séparer de son joli plumage, Melle Lane? ...ben ouaip, pcq on sait que dans Shadowfever,quand ils ont enfin assouvi leur désir l'un de l'autre, Barrons la rassure en lui précisant qu'elle a conservé son beau plumage justement....oh ç beau quand même...

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    1. Hahahaha!!! c'est vrai que la premiere fois que j'ai lu ce passage j'étais explosée de rire, et mtn encore je le suis!! J'adore ses phrases!!

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  4. Ahhhhhhhhhhh mais je vois pas les photos pourquoooooiiii???

    Sinon j'adore cette scène bien que j'avais envie de le gifler quand il parlais à Fiona lol

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    1. Moi aussi coup de boule balayette à la Fiona

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    2. c'est qu'une garce de toute façon, elle n'a eu que ce qu'elle méritait

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    3. elle a trahi Barrons quand même! et ça c'est INADMISSIBLE!

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    4. Toute façon à part la meuf de Shrek, tu peux pas t'appeler Fiona sans avoir rien à cacher...et dans le mauvais sens du terme!
      Elle a eu que ce qu'elle méritait cette grosse pute! Faire ça à MON...euh NOTRE BARRONS, elle aurait mérité de souffrir encore un peu!!!

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  5. Aaaaah que j'adore ces extraits!! =) on peut a chaque fois se replonger un petit moment dans cet univers et quel bonheur!! Merciiii Jaja!! 

    Par contre, comme Sandy, j'arrive pas a voir les photos =( j'ai des gros "sens interdit" et des " /!\".. Je vais mourir si je peux plus me rincer l'oeil!! Haha 

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    1. Normalement là tu devrais revoir les photos enfin j’espère.
      Oui moi aussi j'adore ces extraits et dis toi que j'en ai encore pleins sous le slip

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  6. Putain les filles j'ai eu un gros bugg hier avec toutes les photos du blog mais moi sur ce billet je vois les photos. Pitain je suis dégoûtée, en vrai galère.

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  7. pareil ç trop bizarre le sens interdit...rendez nous DG!!!!
    je sais bien qu'avec Barrons,on a le goût de l'interdit mais quand même, là, ça ne le fait pas...
    par contre, moi j'ai eu aucune pitié pour Fiona, ç elle que j'avais envie de gifler, vu que dès le départ, je ne la sentais pas...bon, ok, on lui pardonne d'avoir voulu tout faire pour garder Barrons mais quand même...elle est définitivement passée du côté obscur, une vraie garce! ça serait intéressant quand même de savoir, un jour, comment Barrons & Fiona se sont rencontrés sinon...enfin, plus en détails je veux dire parce que je crois qu'à un moment Ry-o y fait juste allusion...
    ô grande prêtresse Jaja, fais ta danse du téton, même avec ta culotte ragnagna parce que on veut les photos!!!!!! grrrr

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    1. ça y est je viens de la faire, j'ai fais 3 foisle tour de la table tétons au vent.
      ALors verdict?

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    2. t'es la meilleure, ça a marché...tu recommences quand tu veux...

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    3. ouais mais là je fais gaffe j'ai failli me prendre les seins dans le tapis avec mes conneries.

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    4. mdr...en fait, faut savoir souffrir pour avoir Barrons...

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    5. Moi je les trouvais mignon les petit /!\...ça faisait en mode ATTENTION TROP DE BEAUTE, TROP DE SENSUALITE, TROP DE MEC QUI PU LE CUL A 100KM IL FAUT PAS REGARDER SINON ON RISQUE UNE INONDATION!!!!
      Bon c'est vrai que je prefere quand même voir Barrons et subir une innondation, mais ça rendait le tout un peu mysterieux!!
      Et sinon Fiona pour moi à toujours été la grosse pute qui est là juste pour faire sa pute!
      (tiens on va dire que toutes les putes qui font des photos avec DG represente Fiona, et donc on a encore plus de raison de leur en vouloir à mort)

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    6. trop mignon? HA NON je dirais enorme frustration.
      HAHAHA

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    7. ouai mais comme tout le monde le sait TROP= EXCES...même si des exces de Barrons j'en fais tous les jours à que ça ne me genera jamais

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  8. ah, ben voilà, elles sont revenues les photos, tu nous as fait méga peur là, j'ai eu des vapeurs....

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Toi aussi tu es en pleine barronite aiguë? Ce n'est pas sale. Viens tout nous raconter.

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