Salut ma petite caille à l'orange,C'est avec le sein lourd et le poil en érection que je t'annonce la reprise de la Fan Fiction D'erika. Elle nous avait laissé en suspens à la fin de son extrait 14 et je me doute que ton ptit coeur doit danser la samba en apprenant cette nouvelle.Alors pour être sure que tu te souviennes de tout je te met les derniers liens.YMCA dans ton corpsExtrait 14Extrait 13Extrait 12
........
ERIKA :
Je suis ravie de vous
retrouver et de vous annoncer que j’ai terminé l’écriture de la fanfiction. La
pause fut plus longue que prévue, mais la voilà de retour. Jaja devrait donc
mettre en ligne les 9 derniers extraits au rythme de 2 par semaine. Puis, vous
pourrez lire la version corrigée sur mon blog « Lovin’ Words »,
surnommée « spéciale BAA ». Une autre version, plus nuancée et sans
les interventions de Barrons, sera également ajoutée plus tard.
Je dois vous informer
dès maintenant que j’ai pris certaines libertés sur les dates et sur quelques
autres éléments (les plus fines connaisseuses s’en rendront compte). Au fur et
à mesure de l’écriture, je n’ai pas pu empêcher mon imagination d’avoir cette
tendance naturelle à s’éloigner du Barrons que nous connaissons bien (ou
pas ?) de Karen Marie Moning.
J’ai tenté au mieux de rester fidèle à
son état d’esprit jusqu’à la fin. Mais, j’en suis arrivée à songer sérieusement
à reprendre l’essence de cette histoire et à l’intégrer à l’univers qui prend
forme progressivement dans mon esprit. Je pense prochainement (après mon projet
actuel en cours) revisiter cette histoire avec mes propres personnages (en
conservant Arielle et en modifiant ceux empruntés à l’auteure) dans un monde
totalement différent. C’est pourquoi j’ai placé la fanfiction chez copyright.
Si vous le souhaitez, je vous tiendrai
au courant de l’avancée de cette idée en gestation.
Je
tiens dès maintenant à remercier Jaja
pour avoir mis en ligne cette fanfiction et avoir cru en moi. Tu resteras ma
première (et pas la dernière j’espère) à m’avoir donné une chance d’être lue.
Puis, mes meilleures pensées vont également à Karin qui m’a soutenue dans cette dernière ligne droite et qui m’a
éclairée de son savoir Barronesque plus d’une fois. MERCI pour ta relecture
avec l’œil aiguisé de l’experte Barronienne que tu es. Et enfin, MERCI à toutes
celles qui ont lu et liront cette histoire, je suis heureuse de partager avec
vous mon monde imaginaire.
J’espère que la fin vous plaira, je suis
impatiente de connaître votre avis.
Bonne lecture.
Erika
♥♥♥
Made in @ceres |
Jéricho Z Barrons et
l’Ondine sibylline
Extrait
n°15
Le
lendemain matin, dès les premières lueurs du jour, Barrons s’était rendu, gai
et impatient, dans la salle à manger où se prenait le petit déjeuner. Il
n’osait se l’avouer mais, il avait hâte de retrouver Arielle. Il se demandait
quelle tournure allait prendre leur relation maintenant que celle-ci avait
informé Hawk et la cour de leurs ébats.
Le temps du trajet de ses quartiers à
cette pièce à travers les dédales du palais, il revivait une fois de plus le
souvenir charnel de leurs étreintes. Malgré lui, ses lèvres s’arquèrent et son
visage s’illumina. Mais, il s’empressa d’effacer cette expression grotesque lorsqu’un
reflet d’un des nombreux gigantesques miroirs muraux lui renvoya l’image d’un
homme émotif, niais, stupide, amou…, oh non pas encore ! Il ne faut pas
encore le qualifier ainsi, on risquerait de s’attirer ses foudres et d’être
privées de la fin de cette histoire de sa vie. Bref, il détesta un instant cet
homme qui souriait idiotement, mais il ne put s’empêcher de pousser avec
vigueur et satisfaction les deux immenses portes donnant sur cette luxurieuse
partie du château. Il constata immédiatement avec regret qu’Arielle était
absente. Sa déception fut grande et une foule d’interrogations toutes plus
futiles les unes que les autres l’assaillit aussitôt.
Où
est-elle ? Pourquoi ne se trouve-t-elle pas ici ? S’est-elle déjà
sustentée ? Peut-être est-elle encore contrariée de la veille et l’appétit
lui fait défaut ? Peut-être est-ce encore tôt ? Aye, ça doit être ça,
le jour vient en effet à peine de poindre ! Non, quand même, elle ne peut
pas être encore irritée par ce fâcheux dîner ? Le peut-elle ? Ou
alors… Och Nay, ce n’est pas possible, si…, si elle est avec Hawk…, si elle est
avec Hawk, je les tue sur-le-champ tous les deux, quelle…, quelle traîtrise !!!
…
Son esprit était en train de s’emballer,
il ne contrôlait plus rien, c’est pourquoi il n’entendit pas Hawk entrer. Alors
qu’une certaine rage se dessinait sur le faciès de Barrons pourtant détendu et
joyeux l’instant d’avant, son hôte l’arracha de sa torpeur :
– Bonjour déloyal
compagnon ! Avez-vous bien dormi Lord
Barrons ? Êtes-vous satisfait de m’avoir
subtilisé mon unique objet
d’amour ? … De vous l’être approprié ?
Le ton sournois employé par Hawk et ses
accentuations déplacées exaspérèrent Barrons au point de se jeter sur lui avec
une véhémence telle, qu’ils se heurtèrent au mur le plus proche d’eux. Ce
dernier le strangula de sa main gauche tandis que son autre main se plaça involontairement
sur l’étui de la dague dont il ne se séparait jamais et qui était attaché au
sporran de son tartan. Il se ravisa et ne dégaina pas l’arme, se contentant de
souffler au creux de l’oreille de Hawk dans une intonation placide mais
ferme :
– Quand vas-tu
comprendre Hawk qu’Arielle ne
t’appartient pas, hein ?
Il marqua une pause, se redressa au
niveau du visage de Hawk, planta un regard des plus menaçants dans les
prunelles de sa victime interloquée par une réaction si excessive. Il se
rapprocha à nouveau de son orifice et lui murmura d’une voix affirmée :
– Lass Arielle Rayna
mérite de la considération, or, tu la traites avec mépris depuis que tu l’as
retrouvée dans cette foutue auberge. Crois-tu peut-être qu’elle t’est redevable
pour l’avoir sortie de sa misère ?
Il n’attendait pas de réponse de la part
de Hawk qui de toute manière, ne pouvait pas articuler un mot, il poursuivit
plus déterminé :
– Dans ce cas, je te
paierai, je te donnerai ce que tu souhaites, mais…,
Il suspendit son offre afin de le
regarder droit dans les yeux et l’avertit :
– Écoute bien ce que
j’ai à te dire, je ne me répéterai pas deux fois Douglas !!! Tu vas
immédiatement arrêter de te comporter comme si Arielle était tienne ! Elle
n’a pas voulu de toi, elle ne te désire pas… ou plus…
Même si ce fait lui coûtait de
l’admettre, autrefois Arielle et Hawk avaient été amants, et il lui faudrait
faire face à cette jalousie naissante. Mais pour l’heure, Barrons ne savait pas
encore ce qu’était exactement ce sentiment. C’est pourquoi, il avait commencé à
s’emporter, ne pouvant refouler son dégoût et sa colère. C’est encore plus
agressif qu’il ajouta :
– … alors fais-toi une
raison et cesse tout de suite de la courtiser !!!
Le
visage de Hawk devenant de plus en plus livide, Barrons desserra son emprise du
cou de son martyr et se recula légèrement. Celui-ci en profita pour rétorquer
narquoisement :
– Ou quoi
Barrons ? … Penses-tu sincèrement que tu me fais peur ?
Sa voix était presque inaudible pour une
oreille humaine. Ses cordes vocales nécessitaient un temps de répit pour
s’éclaircir. Toutefois, l’ouïe aiguisée de notre Homme perçut nettement la provocation
du message envoyé !
Barrons n’hésita pas un instant, il se
rua sur Hawk, d’un bras sur sa poitrine il le maintint contre le mur, brandit
sa dague de sa main droite et la pointa au niveau du cou du persécuté marqué de
l’empreinte rougeâtre de ses doigts imposants. Ils se défièrent du regard un
long moment, cependant aucun d’eux ne bougea. La situation était assez cocasse
ainsi pour deux amis comme eux. Barrons brisa le silence le premier et
vociféra :
– Douglas, ne te rend
pas plus ridicule que tu ne l’es, veux-tu ?!
– Applique à toi-même, ce
que tu me dis Barrons ! répliqua-t-il hésitant.
Puis, Hawk enchaîna, penaud :
– J’ai peut-être été
insistant avec Arielle, mais je ne lui ai jamais manqué de respect. Je voulais
seulement raviver le désir que je suscitais avant… avant qu’elle ne te
rencontre saligaud !
Hawk, blessé par ce constat, une rancœur
s’éveilla en lui et alors que Barrons, perplexe, se déconcentra, il en profita
pour prendre l’avantage, le désarmer, le braver à son tour avec la dague dérobée
et lui affirma :
– Autant j’ai peut-être
été indélicat avec Arielle, je lui présenterai mes excuses en temps voulu,
autant toi tu t’es conduit lâchement…
comme un renégat avec moi, me privant de ce que j’avais de plus cher !
Il souhaita l’intimider :
– Tu vas répondre de
tes actes Barrons, je…
Celui-ci,
amusé par les réprimandes de Hawk, réussit d’un uppercut dans le ventre à
terrasser son adversaire qui en perdit le poignard. Il se releva pourtant de
suite et les poings en avant alla à la rencontre de Barrons. Tous deux
échangèrent des coups à main nue, se blessant sans toutefois se meurtrir
déraisonnablement jusqu’à ce que Grimm ne surgisse. Ce dernier attrapa la dague
de Barrons, s’empara de sa propre épée, se planta entre les deux hommes, approchant
les lames du torse de chacun d’eux et s’écria :
– Que diable vous
arrive-t-il ? Je vous en supplie, ne me dîtes pas que vous vous battez
encore pour le cœur d’Arielle ?!
– Ce scélérat… ce… ce
traître, a voulu m’empêcher de faire la cour à ma mie ! répondit vexé
Hawk.
– Et il a eu
raison ! Sans te manquer de respect Hawk, je crois que tu n’es plus dans
les bonnes grâces de la damoiselle, il va falloir t’y faire mon vieux !
– Enfin quelqu’un qui a
tout compris, je commençais à me demander si vous étiez tous aliénés dans ce
château ! Et puis… pfff, Grimm, ne sois pas ridicule, nous ne nous
battions pas pour le cœur d’Arielle, pfff quelle idée, mais pour son honneur
car…
– Och, suffit ! Ce
n’est pas la peine de fanfaronner non plus Jéricho, tu as de sérieux torts dans
cette affaire toi aussi !
– Je te demande
pardon ? stupéfait, l’interrogea celui-ci.
– Dès qu’il s’agit de
femmes, tu ne réponds plus de rien Jéricho, et ta loyauté envers tes amis est alors
mise à rude épreuve !
– C’est faux ! Je
t’interdis de proférer de telles absurdités ! rétorqua Barrons outré de
l’affront de Grimm.
Il se justifia :
– C’est la première
fois que nous avons un désaccord avec Hawk au sujet des faveurs d’une femme !
– Och, mais le problème
c’est que, ce n’est pas n’importe quelle femme Barrons !!! se moqua Hawk.
Arielle
entra à cet instant dans la pièce baignée désormais d’une lumière irradiante.
Sa beauté et son énergie l’illuminèrent davantage. Le son mélodieux de sa voix
assainit l’air saturé de testostérone.
– Bien le bonjour
Messires ! les salua-t-elle dans un de ses sourires les plus charmeurs et
d’une petite révérence de la tête.
Elle s’avança pour déposer du bout de ses
lèvres un baiser sur la joue de chacun d’eux et se dirigea sous le regard ébahi
des trois hommes vers la table déjà dressée pour la collation. Aucun n’avait
encore répondu. Elle se retourna soudainement et leur lança :
– Quelle était le sujet
de votre dissension cette fois-ci ?
Un sourire enjôleur les incita à se
taire, elle renchérit :
– Allez-vous daigner me
répondre quelque chose, ou vais-je devoir faire la conversation seule ?
Grimm, que fais-tu avec deux armes à la main ?
– Euh, je… je…
peu importe ma Lady, je..., bredouilla Grimm, embarrassé.
– ENFER !!! hurla
Barrons avant de déguerpir.
– Bien, je vois que les
vieilles habitudes sont difficiles à changer ! ironisa-t-elle.
Elle s’assit sur une des magnifiques
chaises harmonieusement accordées à l’immense tablée et indiqua aux deux hommes
restants :
– Messires, je
souhaiterais profiter de mon petit déjeuner en paix, alors pourriez-vous, s’il
vous plaît, aller vous battre ailleurs ?! Hawk, je te rejoindrai dans une
heure environ dans le parc prêt de la fauconnerie. Tâche d’être présent !
– Aye, Arielle, j’y
serai, l’informa-t-il, baissant la tête, honteux.
Le
calme retomba dans cette pièce qui venait de connaître une altercation sans
précédent entre deux vieux amis. Avant l’entrée d’Arielle dans leurs vies,
Barrons et Hawk ne s’étaient jamais querellés. Ils étaient assurément
différents, des discordes les affrontaient parfois, mais jusqu’à présent, ils étaient
toujours restés cordiaux l’un envers l’autre.
Arielle se surprit à sourire
de la situation qu’elle trouvait certes extravagante, mais flatteuse pour elle.
Si ces deux-là se disputaient à son sujet, l’hypothèse que Barrons
s’intéressait à elle se vérifiait certainement ; elle se réjouissait de cette
confirmation !
Elle se délecta de son petit déjeuner
composé de jus d’orange pressé et de toutes sortes de viennoiseries préparées
avec soin par Tavis. Lydia l’avait rejointe une vingtaine de minutes plus tard.
Les deux femmes avaient eu l’occasion d’aborder l’esclandre de la veille. La
mère de Hawk comprenait parfaitement les sentiments et la réaction d’Arielle.
Même si Lydia l’appréciait énormément, elle savait qu’elle n’était pas destinée
à son fils. Une jeune femme inconnue et étrangère à leur contrée attendrirait
le cœur de celui-ci prochainement, elle le pressentait fortement dans sa chair
de mère bienveillante…
Une
heure plus tard, c’est avec Hawk qu’Arielle s’entretint honnêtement à propos de
ses sentiments seulement amicaux pour lui alors qu’ils étaient d’une toute
autre nature pour son ami Jéricho. Elle s’excusait de le faire souffrir, mais
en aucun cas elle ne risquerait de le tromper sur ce qu’elle éprouvait ou bien de
le faire espérer vainement.
L’orgueil malmené de Hawk tentait de
connaître les raisons de cette préférence. Cependant, Arielle ne pouvait
l’expliquer outre mesure. Elle lui avait confié que bien qu’elle ait essayé d’étouffer
ce ressenti grandissant, elle avait dû se résoudre à reconnaître que Jéricho Z
Barrons aussi torturé fusse-t-il, lui plaisait et l’attirait indéniablement
autant physiquement qu’émotionnellement.
Hawk, ulcéré par cette
révélation, l’avait informée qu’il se rendait sur les terres du Roi James pour
un long séjour. Celui-ci avait requis, deux jours auparavant, sa présence pour
une dernière tâche avant de le libérer de sa dette ; il partait donc dès
maintenant avec Grimm.
Il lui fit promettre de prendre soin
d’elle et même s’il ne lui donna pas sa bénédiction pour cette éventuelle
relation, il lui souhaita d’être heureuse le temps de son voyage.
Il s’était abstenu de mettre en garde
Arielle concernant le caractère volage, impétueux et insatisfait de son ami,
selon lui, elle ne tarderait pas à le découvrir par elle-même.
Sa garde prête, deux
heures plus tard, Hawk, sans même adresser un dernier adieu à Arielle et encore
moins à Barrons, chevauchant son destrier, s’était éloigné de son domaine
n’accordant aucune œillade en arrière.
h
Comme
poussés l’un vers l’autre par la vie, sans s’être concertés, ni grande surprise,
Arielle retrouva Barrons, l’air pensif, assis sur le rocher du Loch qui était
devenu leur lieu de prédilection. Lui non plus ne parut donc pas déconcerté par
son apparition. Il semblait l’attendre ! L’attendre impatiemment
même !!!
Elle se dirigea vers lui, le regard rivé
à ses yeux aussi bien coléreux que brûlant de désir. Barrons espérait de
fougueuses retrouvailles, depuis hier au soir qu’il l’avait admirée dans sa
toilette si somptueuse, il n’avait qu’une pensée : la posséder !
Arielle s’arrêta néanmoins à quelques malheureux centimètres de sa bouche. Elle
contempla un long moment avec avidité ses lèvres qui lui donnait pourtant
tellement envie de les goûter, mais différa son baiser. Malgré ce besoin
essentiel de sentir le corps de son bien-aimé contre elle pour commencer, puis,
en elle pour ne faire qu’un avec lui, elle lui asséna brutalement :
– Hawk est parti à
l’instant pour un long séjour au château du roi James !
Barrons,
encore sous l’effet de ce feu intérieur qui lui ravageait d’envie les
entrailles, se détourna de ses fantasmes de plus en plus coquins et
s’exclama :
– Quoi ? Que
dîtes-vous Lass Rayna ?
– Nay, nay,
objecta-t-elle, tout en appuyant cette négation d’un hochement de tête strict
accompagné du même geste avec l’index de sa main droite.
Barrons ne comprit pas
tout de suite le sous-entendu d’Arielle. Celle-ci le regardait désormais
sévèrement jusqu’à ce que Barrons ne s’agace.
– Tu ne vas donc jamais cesser de m’importuner avec ce tutoiement absurde
n’est-ce pas Arielle ? la
questionna-t-il, dans un rictus sardonique étayé par une prononciation
burlesque.
– Voilà qui est
beaucoup mieux ! s’empressa-t-elle de déclarer, ignorant la moquerie
ostentatoire de son interlocuteur.
Souriant d’une manière aguichante et
sournoise aussi, elle précisa :
– Et pour ta gouverne Jéricho, NON !!! Je ne cesserai pas
de te rabrouer chaque fois que tu emploieras le vouvoiement ou mon nom de
famille, quant à moi, je continuerai à te nommer Jéricho !!!
Elle forcit davantage son sourire et
insista :
– Est-ce clair Jéricho ?
Elle s’amusa à imiter l’intonation
employée lorsque lui, avait recouru au pronom « tu » et utilisé son
prénom.
– Vous êtes une sacrée peste Lass
Rayna ! commenta-t-il et, demanda des explications :
– Mais pourquoi est-ce
si important pour toi, Arielle, tant d’inutiles et écœurantes
familiarités ?
Sous son air désabusé, Barrons tentait
finalement de comprendre les tenants jusque là inconnus d’une relation amou…
non trop tôt encore ! … d’une relation autre que charnelle entre un homme
et une femme.
Arielle,
scandalisée, reprit ses mots puis rouspéta :
– « Inutiles et
écœurantes familiarités » ??? « Inutiles et écœurantes
familiarités » ??? Tu te fous de moi Barrons !!! On a couché
ensemble bon sang ! Ça ne compte pas pour toi ? larmoya-t-elle presque.
– Et alors ? J’ai
couché avec un millier de femmes et je…
Barrons voulait simplement lui signifier
qu’il n’avait pourtant autorisé aucune d’entre elles à l’appeler par son prénom
ou même à le tutoyer, et il n’avait encore jamais moins ressenti la nécessité
incompréhensible de faire de même avec sa partenaire. Il avait besoin d’y voir
plus clair dans cette affaire.
Qu’il
y a-t-il de gênant dans le refus d’éviter les effusions sentimentales ?
Arielle ne le laissa
pas terminer sa phrase, en entendant le nombre surréaliste de conquêtes,
jalouse et hargneuse, elle balbutia :
– Pardon ??? Un
mil… tu as mis dans ton lit un millier de femmes ? Un millier de
femmes ??? Mais comment est-ce possible ? Un millier de
femmes ???
Barrons abasourdi par
la détresse et l’emportement de cette dernière, fut pris d’un élan passionné et
souhaita l’embrasser. L’observer dans cet état l’excitait. Mais celle-ci le
repoussa fermement et gémit :
– Tu as couché avec un millier
de femmes ? Mais comment… comment fais-tu… pourquoi fais-tu… pourquoi
as-tu couché avec autant de femmes ? Une seule ne te satisfait pas ?
Barrons
ne savait que répondre. Non, aucune d’elles fut satisfaisante, divertissante
oui, charmante oui, généreuse oui, mais suffisante non !!! Comment
pouvait-il exprimer cette idée sans risquer d’accroître le courroux de son
Ondine ?
Même sous l’effet de la consternation,
du chagrin et/ou du mécontentement, Barrons ne savait pas encore décrypter avec
finesse les émotions actuelles d’Arielle, elle n’en demeurait pas moins
séduisante. Cette jeune femme était d’une beauté exceptionnelle. Tout ce
qu’elle revêtait lui seyait à ravir. La fine robe qu’elle portait depuis le
matin épousait à la perfection ses lignes voluptueuses. De fines bretelles en
dentelle de couleur rose clair maintenaient un corset de soie rose pale,
recouvert de la même dentelle que celles des bretelles. La jupe en crêpe d’un
ivoire légèrement rosé, bien que cintrée à la taille était assez souple,
descendait jusqu’à mi-mollet et se mouvait au gré du vent. Arielle avait gracieusement
agrémenté sa tunique d’une étole de couleur écru, en effet, les températures
estivales commençaient à décliner considérablement. Elle avait chaussé des
sandales plates de la même teinte que l’étole dont le lacet nacré quant à lui,
s’entrelaçait à la naissance de sa cheville fine et délicate. Sa tenue,
subtilement irisée, faisait danser les rayons solaires chatoyants qui s’y
réfléchissaient. Arielle était étincelante et brillait de mille feux.
Alors qu’elle se
débattait contre sa contrariété, Barrons n’avait qu’une vision à l’esprit :
leur corps s’unissant encore et encore ! Elle l’extirpa pourtant de sa
rêverie en lui portant un coup faible de son poing droit serré au niveau de la
poitrine tout en criant :
– Réponds-moi
chenapan ! Une seule femme ne te suffit pas ? Il t’en faut une, et
puis celle de tes amis et les amies de cette première ? Hein, quand
t’arrêtes-tu ? Peut-être t’en faut-il plusieurs en même temps pour que ce
soit assez satisfaisant pour toi Lord Barrons ?! Combien te faudra t-il étreindre
de femmes pour que Messire soit
content…, soit repu ?
Elle martela son torse
de petits coups de poing rageurs ! Désemparé, il ne savait que répondre,
que faire !
Faut-il
que je m’énerve moi aussi d’une réaction totalement démesurée ? Faut-il
essayer de la réconforter, mais comment fait-on cela ?
Lui aussi ressentait cette déchirure et
cette irritation quand il pensait à Hawk et Arielle ensemble. Il estimait donc
évaluer correctement le sentiment présent d’Arielle, d’autant plus que pour
elle c’était multiplié par… par mille !!!
N’ai-je
pas exagéré ??? Pfff, j’en sais rien, je ne me rappelle pas de toutes les
femmes que j’ai baisées !
Il la laissa faire sans rien dire, il
encaissa le tambourinement qui ressemblait davantage à une caresse qu’à une
attaque jusqu’à ce qu’elle ne s’apaise. Elle finit par s’épuiser et exprima
verbalement cette fois-ci son indignation :
– Et surtout, il ne
faut pas que tu t’attaches, il ne faut pas que tu les appelles par leur prénom,
de toute manière tu ne dois même pas t’en souvenir hein ?! Nous ne sommes
pas des femmes pour toi Jéricho, nous ne sommes que des corps créés pour te
satisfaire plus ou moins n’est-ce pas ? Puisqu’une n’est jamais assez, il
t’en faut toujours plus, toujours plus, toujours plus…
En répétant
« toujours plus », d’épaisses larmes naquirent dans ses yeux, les lui
embrumèrent et très vite, s’écoulèrent le long de ses joues rougies de colère.
Il avait le souffle coupé devant une telle démonstration sentimentale ;
Arielle était plus resplendissante que jamais malgré son abattement. Elle
était… elle était humaine !
Subitement, la tension corporelle
d’Arielle se relâcha et ses jambes vacillèrent alors. Barrons la rattrapa aisément,
l’encerclant de ses bras protecteurs et la serrant contre son giron rassurant.
Arielle ne protesta pas, au contraire,
elle se blottit davantage au creux de son abdomen et pleura un long moment.
Elle en avait assez de se chamailler avec Barrons. Ce jeu puéril auquel ils
s’adonnaient depuis leur rencontre commençait à l’ennuyer fortement.
Elle demeura parfaitement immobile
jusqu’au moment où, d’une voix douce, Barrons lui exposa son incompréhension :
– Ne te méprends pas
Arielle, j’essaie seulement de comprendre pour quelles raisons farfe…, euh
étranges, tu souhaites absolument que je te tutoie et t’appelle par ton prénom.
Je n’ai jamais… je n’ai jamais consenti à me rabaisser, euh… à me comporter
ainsi avec aucune femme bai… fréquentée, je veux dire.
Dès qu’il avait débuté son propos,
Arielle s’était raidie, inquiète des mots à venir de son bien-aimé. Elle avait
constaté avec une once de joie, qu’il tentait de choisir avec soin et
prévenance les mots employés. Comme il marqua une pause, elle se dégagea de son
étroite étreinte afin d’accrocher son regard au sien. Elle souhaitait connaître
les expressions faciales complémentaires à ce discours. Lorsqu’elle releva la
tête vers lui, elle découvrit que dans ses yeux brillaient un soupçon de
tristesse mêlé à une sincère désolation et aussi, un total désordre émotionnel.
Toutefois, ses prunelles s’égayèrent lorsque celles d’Arielle, compatissantes,
l’invitèrent à développer sa pensée.
– Je dois vous av…
Le froncement sourcilier d’Arielle et
son air mécontent le fit se corriger :
– Je dois t’avouer
Arielle…
Un sourire angélique et communicatif
embellit alors le visage de son Ondine. Une envie soudaine de l’embrasser,
comme il n’avait jamais embrassé aucune femme : embrasser avec amour, contrecarra
momentanément son exposé. Il était heureux !!! Oui, Jéricho Z Barrons
était heureux !!! Pour la toute première fois de sa vie, cette émotion le
submergea, inonda l’intérieur de ce corps insensible d’une vague chaleureuse. Il
désirait crier à haute et intelligible voix que le bonheur réside finalement
dans de simples caresses, sans même qu’elles soient prodiguées physiquement.
Une expression, une attitude, un sourire, un mot bienveillant… peuvent soulever
des montagnes ou dans le cas de Jéricho Z Barrons, fissurer une carapace au
point de l’effondrer !!!
Même si les lèvres d’Arielle sollicitaient
les siennes, il s’empêcha pourtant de les rejoindre. Il souhaitait graver dans
sa mémoire ce délicieux moment silencieux et sans fioriture. Ils se regardaient
l’un l’autre dans une profondeur incomparable, Jéricho n’avait besoin de rien
d’autre à cet instant. La tendresse, la douceur et la cajolerie qui se
dégageaient de la moue aimante d’Arielle était suffisante !!! Oui, j’ai
bien écrit suffisante !!!
Ils restèrent ainsi, dans une
contemplation enivrante, quelques minutes, puis Barrons envisagea de reprendre.
Lorsqu’il ouvrit la bouche pour poursuivre, Arielle déposa délicatement l’index
de sa main gauche sur les lèvres accueillantes de son bien-aimé. Il caressa
sensuellement et lentement de sa lèvre inférieure retroussée le long et fin
doigt d’Arielle du bas jusqu’à atteindre sa pulpe, puis avait recommencé
plusieurs fois. Arielle frissonna de la lasciveté de cette embrassade. Il
interrompit cet effleurement pour lui certifier :
– Je te veux
Arielle ! Je te veux Arielle Rayna ! Je te veux mon Ondine !!!
– Oui, la flamme de
désir qui étincelle tes yeux me laissait supposer que tu…
– Non, pas de cette
manière Arielle… enfin si bien sûr, charnellement aussi, mais ce que je veux
dire… c’est que…
Arielle
n’en pouvant plus d’attendre d’être embrassée, tenta en vain de cueillir les
lèvres de Barrons. Il déposa un chaste baiser sur son front avant de lui
révéler :
– Tu ne comprends pas
Arielle !!! Je te veux toi et personne d’autre ! Je souhaite… je
souhaite apprendre à te connaître ! Je désire arpenter le moindre
centimètre de ta peau et honorer l’étendue de ton corps comme jamais il ne l’a
été, mais ce que je veux encore plus, c’est… c’est toi Arielle, mon Ondine. Toi…
toi toute entière, ton corps, tes manières agaçantes de me rappeler à l’ordre,
tes pensées, tes émotions, tes sourires, tes fous rires, ton froncement de
sourcils quand tu n’es pas d’accord, tes emportements, tes colères, ta joie de
vivre…
Il cessa son énumération et, dans un
large sourire complice il conclut :
– Bref… TOI,
A-ri-elle !!!
Celle-ci, médusée par
un tel aveu, ne sut que répondre et devinant les larmes discrètes qui
s’écoulaient le long des pommettes saillantes de Barrons qui autorisait enfin
l’ouverture de sa faille émotionnelle, ses yeux s’humidifièrent également. Ils
s’observèrent, ou s’absorbèrent même, un long moment !
Et, ce sont les visages entièrement
apaisés et pleinement épanouis qu’ils unirent leur bouche pour enfin se
retrouver…
***
Voilà mes chatounet's, voici un nouvel extrait qui se termine. Je te rassure le prochain est programmé lundi.
Tu dois être joie de cette nouvelle. Par contre s'il te prend l'idée de te rouler nue comme un vers sur le carrelage de ta salle de bain pour fete ça, Je préfère te prévenir que c'est une mauvaise idée.
Je l'ai fait hier et mes os pelviens ne s'en remettent toujours pas.
A bon entendeur.
Tout d'abord, merci à toi Jaja d'avoir mis en ligne la fanfic d'Erika, ç vraiment génial!ton blog est extraordinaire, tu nous rassembles autour dune même passion, tu déchaines aussi nos passions et libères nos instincts les plus primaires quand il s'agit du Mâle...tu nous combles au quotidien, que ça soit avec tes commentaires désopilants, tes intro tonitruantes, tes photos à en faire baver plus d'une, tes articles qui mettent l'eau à la bouche...une grande ola pour toi, merci de nous faire rêver, nous faire délirer, nous faire nous rassembler...
RépondreSupprimerEt un immense merci à toi ma chounette, Erika, pour ton génialissime talent, tu es douée je le répète mais je m'en fous...tu es une magicienne des mots, ton esprit est fertile, tes idées foisonnent et cela pour notre plus grand plaisir...merci de m'avoir fait suivre au quotidien l'avancée de la fabuleuse histoire d'Arielle et Jéricho, j'en suis encore sur les genoux tant j'ai adoré...j'ai pris aussi bcp de plaisir à te renseigner quand tu me le demandais, je recommences avec joie et sans hésitation quand tu veux tu le sais car j'ai adoré cette expérience....et surtout, merci d'être Toi ma chérie, merci pour ce que tu nous offres, merci pour nos délires (si tu vois ce que je veux dire), juste MERCI
Ah ma Karin, je suis très émue par ce mot si touchant. MERCI à toi également d'être ce que tu es. J'adore nos délires qui partent dans tous les sens, on s'amuse et rigole bien et ça franchement ça n'a pas de prix !
SupprimerJe suis très heureuse que la fanfic te plaise, j'essaie d'écrire chaque jour avec mon coeur et tout ce que je suis, alors je suis ravie qu'elle soit à ton goût et j'espère qu'elle le sera également aux autres BAA. J'ai hâte d'avoir vos avis les filles.
Plein de léchouilles.
PS : tu n'aurais pas essayé de m'attendrir toi au moins pour que JZB bénéficie de points supplémentaires par rapport à Christian, eh coquine va ?!
Bon en tout en cas c'est un plaisir de discuter et de partir en vrille avec toi ;-) !!!
Pas la peine de t'attendrir ma cherie, JZB est deja gagnant ahah
SupprimerEt comme j'aime nos delires egalement, que dis je, j'adore! Et quand ca concerne nos beaux Males, c'est encore plus la zumba dans nos tetes...
Reste telle que tu es, TOI tout simplement
ahhh ca m'avait manqué!!!! trop hate de lire la suite et comme dh'ab, quel talent Erika!!!! :)
RépondreSupprimerNahis, MERCI beaucoup ma chérie !!! Il me tardait que tu reprennes la lecture de la fanfic, je suis enchantée que cet extrait te plaise. Et je suis moi aussi impatiente que tu lises la suite.
SupprimerGros bisous ma chère Nahis !