Je sais pas toi mais moi je ne me laisse pas de ces dialogues. JZB est et restera toujours JZB.
Une fois que je fus de nouveau présentable, je poussai la porte... et heurtai de plein fouet le large torse de Jéricho Barrons.
Il me semblait que j'avais perdu la raison, et que dans ma démence, une sorte de cohérence s’installait. Je voyais des monstre» dans les pubs, des apparitions fantomatiques, mais je continuais d’agir comme si de rien n’était. Lorsque votre folie s'organise autour de vous, le phénomène d’une apparente normalité, il est grand temps de vous en inquiéter ou de vous retourner contre le responsable de la situation.
C’est bon, dis-je dans un soupir de résignation.
Une fois que je fus de nouveau présentable, je poussai la porte... et heurtai de plein fouet le large torse de Jéricho Barrons.
Je laissai échapper un hurlement d’effroi - celui que je
retenais depuis une
éternité. Depuis, plus précisément, que
mes yeux s’étaient posés
sur l’effroyable créature du pub.
Barrons me prit par les épaules d’un geste ferme. Je suppose qu’il ne voulait que
m’empêcher de tomber, mais, par réflexe, je serrai le poing... et le lui flanquai
vigoureusement dans la mâchoire.
Encore aujourd’hui, j’ignore la raison de mon geste. Peut-être
était-ce un mouvement de panique, une manifestation de mon instinct de survie.
Ou alors, je perdais les pédales. À moins qu’il ne faille y voir un acte de
rébellion contre une réalité qui m’échappait de plus en plus à mesure que les
jours passaient.
Il me semblait que j'avais perdu la raison, et que dans ma démence, une sorte de cohérence s’installait. Je voyais des monstre» dans les pubs, des apparitions fantomatiques, mais je continuais d’agir comme si de rien n’était. Lorsque votre folie s'organise autour de vous, le phénomène d’une apparente normalité, il est grand temps de vous en inquiéter ou de vous retourner contre le responsable de la situation.
Après tout, ce qui
m’arrivait n’était-il pas ta faute de Jéricho Barrons ? N’était-ce pas lui qui
m’avait ouvert les portes d‘un univers aussi effrayant que mystérieux ?
Je le martelai de
mes poings fermés, sans autre résultat que de sentir ses doigts serrer mes
épaules avec plus de force. Ses yeux étaient toujours rivés aux miens. Que je
me fasse bien comprendre : il ne donnait pas l'impression de souffrir en
silence. Il paraissait ne rien ressentir du tout... Pour tout dire, il me
sembla même qu'il s’ennuyait ferme.
Il se contenta de
me laisser le frapper sans dire un mot Pas un instant il ne fit mine de lever
la main surmoi.... ce qui représentait, je le soupçonnais, une remarquable
concession de sa part.
- Qu'avez-vous vu ? me
demanda-t-il lorsque je cessai de le rouer de coups.
Je ne m’étonnai
même pas qu’il me pose cette question.Il savait
que rien n’aurait pu me pousser à revenir vers lui, sauf le besoin de trouver des
réponses à des questions dont il était le seul à posséder les clés. Par
conséquent, il avait compris qu’il y avait eu du nouveau. La donne avait
changé.
Ses mains étaient toujours
sur mes épaules. Je n’étais pas plus à
l’aise que d’habitude en sa présence,
mais les
sensations qu'il éveillait en moi avaient pris un tour différent. Moins désagréable, et
d’autant plus troublant.
Je ne sais pas s'il vous est déjà arrivé de voir votre route barrée par des lignes électriques tombées à terre
après une tempête. Lorsque vous descendez de voiture,
vous percevez l'énergie qui court en elles et les
fait se tordre sur
le bitume tels des serpents géants. Elles vibrent, sifflent, se
cabrent,
mues par une formidable énergie, et vous savez qu’il s
en faut de peu
qu'elles roulent sur elles-mêmes
et vous touchent vous faisant courir un risque mortel.
Un long frisson d'alarme me parcourut suivi d'une pénible sensation de
nausée.
— Lâchez-moi.
— N'oubliez pas que c’est
vous qui êtes venus moi.
répondit-il en ôtant ses mains. Par
la suite, il ne se priverait pas de me le rappeler
«
C'est toi qui es venue à moi, devait-il me dire plus tard.
Tu aurais pu choisir de rentrer chez
toi."
— Je
crois que je
vais être malade.
— Ce
n'est qu'une impression. Avec le temps,
vous vous y habituerez.
Comme
bien souvent, il avait raison, je ne fus
pas malade ce soir-là en dépit des hauts
le cœur.
- Venez, ajouta-t-il
en désignant la partie avant du magasin.
Il me
guida jusqu'au canapé de cuir beige où je m'étais déjà assise quelques jours
plus tôt. Là je le vis saisir une couverture et la poser sur le divan, afin de le
protéger de mon jean trempé
Je
lui jetai un regard noir.
Ne
voyait-il pas que je tremblais de froid ?
J'en étais
d'autant plus gênée que sous mon tee shirt mouillé, mes seins prenaient un
relief provocant.
Barrons aurait pu m’offrir
cette couverture
au lieu de la réserver à son
fichu canapé !
Me dis-je. de
mauvaise
humeur. Furieuse
contre lui, je
m’emparai de la couverture pour me draper dedans et m'assis... sur une autre couverture qu
iil avait dépliée à la vitesse de l'éclair et
jetée à la place de la
première.
Je réprimai un éclat de rire nerveux et le regardai prendre place sur un fauteuil en face de moi. Fiona était partie ; ainsi que Ies derniers clients ; le panneau llumineux sur la porte était éteint.
Je vous
écoute. dit simplement le maitre des lieux. Je
lui racontai
alors ce que
j'avais
vu au
pub. Comme la fois précédente, il me
posa de nombreuse
questions. Il semblait accorder une grande importance aux
détails les plus
infìmes. Cette fois-ci, il parut satisfait de mes réponses plus précises que lors de
notre demiére
discussion. Il
faut dire que quand on croise la
Mort pour la
première fois, ça fait forte impression.
— Pas la Mort. rectifia -t-il, mais l’Homme gris
— L’Homme Gris ?
répétai-je intriguée.
— Je ne savais pus qu'il était là, murmura t-il en se
frottant la joue d’un air pensif. Je ne m'étais pas rendu compte que la situation avait pris de
telles proportion.I
Manifestement, il en était fort contrarié. Ce n’est qu’à cet instant que je remarquai une trace rouge sur sa main.
— Que
vous est-il arrivé ? Demandais-je.
On dirait du sang.
Il leva vers moi
un regard
surpris puis
baissa les yeux vers sa main.
— Ah oui ! dit-il, comme si la mémoire lui revenait soudain.
En sortant faire un tour j'ai vu un chien
blessé, à l’agonie. Je l’ai ramené à la
boutique du propriétaire pour qu’il meure.
Je retins un rire incrédule. Il était
donc capable De
la compassion ? Je l’aurais plutôt imaginé achevant la pauvre
bête en lui tordant le cou ou en lui brisant la nuque du tranchant de la main !
Par la suite, je découvris que mon
intuition ne m’avait pas trompée. Barrons n’avait jamais croisé de chien blessé
ce jour-là. Le sang qui souillait sa main était humain.
— Eh
bien, qui est cet Homme Gris ?
— Ce
que vous pensez qu’il est. Un prédateur. II chasse les belles femmes et se
nourrit de leur beauté, jusqu’à ce qu’il n’en reste rien.
— Pourquoi
?
— Pourquoi
pas ? rétorqua-t-il. C’est un Unseelie, voilà tout. Ils sont les
maudits, les ténébreux... Les anciennes légendes disent que l’Homme Gris est si
repoussant que même les siens rient de sa laideur. S’il vole la beauté des
autres, c’est par pure jalousie. La haine lui brûle le cœur. Comme la plupart
des faës noirs, il détruit pour le seul plaisir de détruire.
— Qu’arrive-t-il
à ses victimes, lorsqu’il en a terminé avec elles ?
— Je
crois savoir que la plupart se suicident. Il est rare que les belles femmes
possèdent assez de force de caractère pour survivre à la déchéance physique.
Qu’elles perdent leur joli plumage, et elles s’effondrent...
Il me décrocha un regard appuyé.
— Je suppose que je
devrais me sentir flattée de constater que vous me comptez parmi celles-ci,
Barrons, répliquai-je sans dissimuler une pointe de sarcasme.
Cela
dit, notez que je suis toujours en vie, alors
que j'ai croisé la
route de votre affreux bonhomme grisâtre.
Comme
il ne répondait pas, je repris :
—
Que
m'arrive-t-il ? Je n'aurais
jamais dû le voir. Qu’est-ce qui
ne va pas. chez moi ? Entendons-nous bien, je ne vous demande pas
de dresser la liste de tous mes défauts, hein !
Un léger sourire éclaira son visage.
—
Je vous
l'ai déjà dit. Vous êtes une sidiie-seer, mademoiselle Lane. Vous voyez
les faës - les taês de Lumière comme ceux des Ténèbres. Cependant, il semble
que jusqu'à présent, vous n'ayez rencontré que les seconds, les plus déplaisants de cette engeance. Espérons que cela
continuera, du moins jusqu’à ce que je vous aie entraînée. Les Seelie, ou faës de Lumière, sont aussi
rayonnants de beauté que leurs frères sombres sont repoussants de laideur.
Je secouai la tête, incrédule.
—
Vous
racontez n'importe quoi.
—
Si vous
pensiez ce que vous dites, vous ne seriez pas revenue me voir. Vous avez deux
possibilités : soit vous vous mentez à vous-même et vous fuyez la v ente, au
risque de le payer très cher, soit vous trouvez un moyen de vivre avec votre
don.
Il marqua un silence théâtral, avant de
reprendre :
—- Vous souvenez-vous de ce que je vous aï dit
à propos des victimes ? Ce soir, vous en avez vu une. aux prises avec son
prédateur. Voulez-vous être la suivante ? À vous de décider. Évidemment, je ne
peux garantir que je réussirai à foire de vous un loup et non une agnelle,
étant donné votre manque d’esprit de collaboration, pour ne pas dire votre... rusticité.
Cela dit, vous n’avez guère le choix. Je suis apparemment
le seul qui veuille bien essayer.
— Si
vous saviez comme je vous trouve agaçant !
Il esquissa un geste fataliste.
— Vous vous y ferez.
— Vous vous y ferez.
Puis il se leva et se dirigea vers le fond
du magasin
— Où
allez-vous ?
— Me
laver les mains. Auriez-vous peur d'être seule, mademoiselle Lane ?
— Vous
voulez rire ? m’exclamai-je en regardant autour de moi et en luttant contre un
début de panique
Comme Barrons tardait à
revenir, j’arpentai les rayonnages. histoire de m'assurer qu’aucune ombre suspecte ne s’y promenait, et que celles que projetaient les étagères obéissaient aux lois
admises de la physique.
— Très
bien, dis-je
lorsque Barrons fut de retour Admettons que je croie à vos histoires. Où étaient ces monstres
avant aujourd'hui. Ils rôdaient autour de moi sans que je les voie ?
Il me lança un paquet que je rattrapai de justesse
— ôtez
ces vêtements mouillés et mettez ceux-ci . Je ne suis pas infirmière. Si
vous tombez malade,
il ne faudra pas compter sur moi.
Mes paroles de remerciement s’étranglèrent
dans nu gorge.
Pour quelqu'un qui se vantait de son éducation. Jéricho Barrons avait encore
quelques progrès à faire ! Était-ce cela, le fameux savoir-vivre européen ?
—Votre sollicitude fait chaud au coeur marmonnai -je
en me dirigeant vers les toilettes.
Je me dévêtis à la hâte.
J’étais glacée de la tête aux pieds. secouée de frissons, et effrayée par la perspective de devoir garder le lit dans ma vilaine
chambre d'hôtel, terrassée par une mauvaise grippe, sans maman pour me
dorloter.
Le pull écru qu’il m’avait prêté, un
mélange de soie et de cachemire, me tombait jusqu’aux cuisses, et je dus rouler
quatre fois les manches pour avoir les mains libres. Quant au pantalon, une
superbe pièce en lin noir, il me donnait l’air d’un clown. Les jambes étaient
tellement longues qu’il me fallut rouler
plusieurs fois le bas, Restait le problème de la taille - on aurait pu faire tenir
deux filles comme moi dans ce pantalon. J’y remédiai en le resserrant avec la
ceinture de mon jean, tout en évitant soigneusement de croiser mon reflet dans
la glace, de peur d’éclater de rire, je quittai la petite pièce. Peu importait
mon apparence, après tout, je commençais déjà à me réchauffer, n’était-ce pas
l'essentiel? -
Lorsque je rejoignis Barrons, je remarquai
qu’il avait retiré la couverture humide du canapé. Je m’installai de nouveau
sur les coussins de velours, croisai les jambes et repris notre conversation là où nous l’avions
laissée.
— Eh bien?
— Comme je vous l’ai déjà dit, vous avez
dû grandir dans un coin si perdu qu’aucun faë ne s’y est jamais rendu. Vous
n’avez pas beaucoup voyagé, si je ne m'abuse
mademoiselle Lane ?
Je secouai
la tête, un peu
vexée. A croire que j’avais une étiquette « Provinciale » collée sur le front?
De plus, ces monstres, comme vous les appelez, ne sont là que depuis peu. Jusqu’à présent,
seuls le» Seellie étaient capables
de passer d’un royaume à l'autre Les Unseelie, quand ils sont arrivés sur I planète, étaient en prison, et les rares d’entre eux qui
bénéficiaient d’une brève liberté conditionnelle n’y avaient droit que sur ordre de la Reine de Lumière ou de son Haut Conseil.
Je répétai, incrédule :
— Arrivés sur cette planète
?
Puis, ravalant un éclat de rire nerveux, j’ajoutai:
— Mais bien entendu, voyons !
Tout le
monde sait que la Terre est peuplée d’extraterrestres. Ils voyagent aussi
dans le temps ?
— Vous ne pensiez quand même
pas que ces êtres étaient d’origine terrestre ?
Il avait parlé d’un ton
encore plus
sec que moi, ce qui constituait un exploit.
— Quant à ce qui est de leur
capacité de voyager dans le temps,
mademoiselle Lane, la réponse exacte devrait être « pas dans le cas présent ».
Cependant, certains Seelie
l’ont fait, ceux qui sont issus des quatre maisons royales.
Il
s’absorba un instant dans ses pensées, avant de poursuivre :
— Récemment se sont produits certains événements... des phénomènes inexplicables. Personne ne sait avec certitude ce qui se passe, ni même
qui détient le pouvoir en ce moment, mais on dit que les faës ne peuvent
plus se déplacer dans le temps, et que pour la première fois de leur histoire, ils sont enfermés dans le présent.
Exactement comme vous et moi.
Je le
regardai, abasourdie. N’avait-il pas compris que je plaisantais
?
—
Vous êtes sérieux ? m'exclamai-je en
réprimant un fou rire. Vous croyez vraiment que...
Il bondit sur ses pieds.
—Qu’avez-vous
vu dans ce pub, jeune écervelée ? Avez-vous donc
la mémoire si courte ? Ce n’est pas en faisant
l’autruche que vous résoudrez le problème. Votre
problème.
À mon tour, je me levai.
— C’était peut-être une hallucination,
répondis-je en posant mes poings
sur mes hanches dans une attitude de défi. Qui me dit que je ne suis pas au
fond de mon lit, brûlante de fièvre, en train de rêver tout ceci ? Qui me dit
que je ne suis pas devenue complètement folle ? Je criai ce dernier mot avec une telle véhémence que tout mon
corps en trembla.
D’un rapide coup de pied, Barrons écarta la table basse qui
nous séparait, faisant basculer la pile de livres qui se trouvait dessus. Puis
il s’approcha de moi, si près qu’il me
touchait presque.
— Combien
faudra-t-il que vous en voyiez pour
croire ce que vos yeux vous montrent ? Un par jour ?
Cela doit pouvoir se
faire. A moins que vous ne désiriez une
piqûre de rappel tout de suite ? Venez. Je vous emmène faire un tour.
Il me prit par le bras et me guida vers la sortie. Je tentai de
résister, en vain. J’avais laissé mes chaussures dans les toilettes, et mes
pieds nus glissaient sur le parquet
ciré.
— Non ! hurlai-je, en proie
à une soudaine terreur.
— Lâchez-moi ! Je ne veux
pas y aller !
Je le frappai aveuglément au bras, à l’épaule, de toute mes forces. Pour rien au monde je ne voulais sortir en pleine
nuit.
— Pourquoi ? Ce ne sont que
des ombres, mademoiselle Lane, vous l’avez dit vous-même. Tiens ! Si je vous emmenais dans un immeuble désert du quartier Vous pourriez y
rester quelques instante en compagnie de ces fameuses ombres. Cela vous
laisserait le temps de méditer sur leur nature exacte. Qu'en dites-vous?
Tout en parlant, il
m’avait entraînée jusqu’à la porte, dont il avait commencé à tirer les verrous.
— Vous n’avez pas le droit !
hurlai-je.
Sa main s’immobilisa sur le troisième loquet.
— Non, j’en ai le devoir.
Celui de vous aider à saisir ce qui est peut-être votre unique chance de survie
Non seulement vous devez voir pour croire, mais vous devez avoir peur. Je n’ai
pas de temps à perdre avec vous. Si vous refusez de m’écouter, allez mourir
ailleurs.
Je demeurai immobile,
incapable du moindre mouvement. J’avais envie de me laisser tomber à même le
sol en pleurant comme une petite fille. « S’il vous plaît, faillis-je m’écrier,
chassez toutes ces horreurs ! Je veux juste qu’Alina revienne, qu’on rentre à
la maison et que tout soit de nouveau comme avant. Je voudrais ne jamais être
venue dans ce maudit pays, et ne jamais vous avoir rencontré ! »
— Parfois, il faut tirer un
trait définitif sur son passé pour se
donner un avenir, reprit-il, comme s’il avait lu dans mes pensées. Ce n’est
jamais facile, mais c’est ce qui fait la
différence entre ceux qui s’en sortent et
les autres, les victimes. Vous devez lâcher ce qui s’en va pour
survivre à ce qui arrive.
Il tira le dernier verrou et ouvrit la porte d’un geste brusque.
Aussitôt, je fermai les paupières. Même si, de toute évidence, je
n’avais
pas été la proie d’une hallucination quelques heures plus tôt au
pub, tout un pan de
mon esprit s’obstinait encore à nier le
témoignage mes yeux. L’esprit oppose un refus catégorique à ce qui
contredit ses convictions les plus intimes, et les monstres
venus de l’espace n’avaient pas leur place dans mes croyances personnelles.
J’avais grandi
avec l’idée réconfortante que la réalité obéit à une certaine logique, que le
monde a un sens. Même si je ne comprenais pas grand-chose aux lois qui
régissent l’univers, une poignée de professeurs éméri- tes le faisaient à ma
place, et cela m’avait toujours suffit.
Seulement,
aucun scientifique digne de ce nom ne croirait jamais un mot de ce qui était en
train de m arriver, et cela ne faisait que renforcer mon effroi. Il me
semblait qu’un abîme de terreurs sans nom s’ouvrait sous mes pas et que j’étais
la seule à m’en apercevoir. Mais la
perspective de connaître la même fin qu’Alina était plus terrifiante encore...
Ma fierté
m’interdisait de supplier Jéricho Barrons de
me révéler ce qu’il savait, comme il semblait l’espérer.
À vrai dire, j’étais même fortement tentée de me toucher .les
oreilles en hurlant : « Non ! » de toute la force de mes poumons.
Le problème, c’était que je n’avais pas envie de courir.
Fermez cette porte, Barrons. Je vous écoute.
C'est vraiment trop bon de les retrouver à tous les deux. Et comme tu dis, ça donne vraiment envie de s'y replonger à fond dedans. Parviendrons-nous un jour à nous rassasier de cet Homme ??? Je crois que dans l'univers de Barrons, le terme "lassitude" n'existe pas !!!
RépondreSupprimerMerci Jaja et gros bisous.
Nan impossible d’être rassasiée, on en veut toujours plus.
SupprimerAhhh lalala j'adore toujours leurs premieres rencontres (ouai il y a d'apres moi plusieurs premiere rencontre)
RépondreSupprimerSinon comme tout le monde parfois tu dévies un peu sur ton clavier mais à un certain moment ça a donné le mot "nu" juste en dessous de la photo de DG eh bah je peux te dire que ça a été dure de se reconcentrer alors que je l'imaginais à poils...
Sinon tu as vraimenbt bien choisi l'extrait j'adore Merci Jaja
(et au fait ton idée de lecture commune elle en est où?)
Ah ouai et là je suis en train de préparer un meurtre à l'encontre de toutes les meufs avec qui il fait des photos ou des pubs...si vous voulez je prépare un plan qui concerne plusieur personne, pcq'elles commencent vraiment à me faire chier toutes ces salopes qui osent toucher à notre DG
SupprimerBen DG nu d'un autre coté on sait comment il est. Pinaise comment je vais pouvoir m'occuper de mes filles après ça.
SupprimerPour la lecture commune je pensais attendre un peu histoire de vraiment ressentir le manque. Peut être à la rentrée.
Merci beaucoup pour cet extrait Jaja... par contre je l'avoue, je l'ai survolé et ai surtout maté les superbes photos (a bat les nanas collées à DG, je rejoins Lety pour une extermination lol)...Ben oui, suisà fond dans les Highlanders (le pacte de McKeltar) - fonce jaja, ça vaut vraiment le coup! - car je veux pouvoir me refaire la totale de Fever la semaine prochaine; j'ai donc résisté à la tentation de l'extrait même si dur dur, car je veux pouvoir profiter pleinement de ma drogue Barrons...mais je sais tout de même que l'extrait est un régal, comme l'est chaque rencontre entre Mac & Barrons, on s'en délecte à chaque fois car c'est électrique, explosif, Barrons quoi!
RépondreSupprimerPutain et attends j'en ai trouvé des photos carrément caliente ou le david il est chaud boubouille.
SupprimerTu te refais les 5 tomes? Ha ouais?
Putain faut que je résiste, faut que je résiste, faut que je résiste.
BALANCE LE TOUT JAJA!!!! eh vite je veux ces photos
SupprimerJe les veux aussi Jaja, j'en peux deja plus, allez pitie, balance
SupprimerHAHAHA mais que vous êtes impatientes. Je vous ai pitetre pas dit que sur les photos il était sous et sur une personne de sexe féminin.
Supprimerarghhhh encore une pute...putain mes nerfs sont à deux doigts de lacher là...au pire c'est pas grave brouille leur putain de visage de merde ou bien rajoute leur des verrues, des poils un peu partout, des boutons, rends les laides pour qu'on soit moins jalouse
Supprimerles putes les putes les putes les putes je les deteste ces putes
HAHAHA moi je me soulage en me disant que c'est MAC et là ça passe
SupprimerJe preferais quand même que ça soit moi et pas MAC mais bon sinon c'est vrai que c'est un bon moyen
Supprimerahhhhhhhhhhhhhh j'adore et ces photos, le jour où il me regarde comme ça j'arrache mes vêtements et je le viole suir place grrr!!!!
RépondreSupprimerFait péter Jaja!!! lol
c'est clair que le soutif il est a tes pieds sans meme que tu t'en rendes compte..... et mes seins en gants de toilette par la même occasion
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