Salut ô grande prêtresse de tata yoyo et de son grand chapeau,
Alors attention aujourd'hui prépares toi pour le nouvel extrait de la fanfiction d'Erika a du lourd, du très lourd, à de la bûche qui pourrait te fabriquer non pas une cabane au fond du jardin mais plutôt un palais tout entier.
Ouvres tes chakras à ce qui va suivre.... et tes parties intimes par la même occasion.
EXTRAIT N 11
Made in @ceres |
Jéricho Z Barrons et l’Ondine sibylline
Extrait
n°12
Barrons,
consumé par une colère sans précédent, avait détalé dans un pas de course
humain puis, dès qu’il s’était su hors du champ de vision d’Arielle et de Hawk,
tel un guépard, il avait extraordinairement accéléré ses foulées. Il avait
alors parcouru une distance considérable dans un laps de temps réduit. Comme le
mammifère quadrupède le plus rapide au monde, il avait hâtivement rejoint la
destination dictée par son cœur…
Malgré son ressentiment
persistant, même si son emportement avait été démesuré, Barrons éprouvait un
certain soulagement d’avoir extériorisé son irritation quant à l’attitude
incongrue d’Arielle ! Il estimait qu’elle était déloyale envers Hawk qui
nourrissait de manière évidente l’espérance de prochaines étreintes, si ce
n’était pas plus bien sûr. Or, elle s’était tout de même laisser embrasser par
un autre homme dans l’obscurité la plus totale sans connaître son identité. Ou peut-être…, peut-être, justement la connaissait-elle ???
Cette soudaine pensée lui arracha, à son
insu, un sourire niais, qu’il s’empressa d’effacer tout en maudissant ses foutues lèvres !!! Il n’avait certes
aucune expérience dans le domaine sentimental, mais son instinct ne l’avait
encore jamais abusé concernant l’appétence sexuelle qu’il suscitait chez une
femme. Et, l’objet de sa récente obsession le désirait assurément ! Il ne
pouvait en être autrement, il était Jéricho Z Barrons, une légende sexuelle
atemporelle !!!
Barrons réprouvait toutefois
sévèrement la complicité tangible entre Arielle et Hawk, alors que lui-même ne
s’était jamais entretenu cordialement avec elle. Il avait pourtant parfaitement
conscience d’être l’unique initiateur de cette distance relationnelle exagérée.
Il la souhaitait si ardemment que son comportement, par définition souvent
inconvenant, atteignait actuellement son paroxysme. Maintenant qu’il avait jeté
un pavé dans la mare, soit dans la zone de tranquillité de Hawk et dans ses
rapports à Arielle et, par la même occasion, avait laissé la demoiselle découdre
entièrement seule de cette histoire, il serait encore plus aisé d’échapper à
tout contact avec elle. Si elle ne le détestait pas effroyablement encore avant
cette dernière altercation, à présent, il n’avait plus aucun doute au sujet de
son aversion pour lui !
Jéricho Z Barrons ne savait pas encore
qu’il faut bien plus que du rejet aussi ignoble et blessant soit-il, à une
femme incroyablement et surtout déraisonnablement éprise d’un homme torturé. Les
écrivaines de la fin du XX° siècle et du début du XXI° siècle aiment d’ailleurs
nous le rappeler en surnommant ces hommes attirants à souhait : « bad-boys »
et en imaginant des aventures toutes plus rocambolesques les unes que les
autres !!! Eh oui, notre Homme est le premier, mais jamais au grand jamais
égalé, d’une longue liste de successeurs comme Edward, Jace, Patch, Damon…, qui
font fondre nos petits cœurs d’adolescentes, malgré notre âge mature ;-)
et, qui nous font redevenir des demoiselles en détresse mais aussi en manque de
réparties cinglantes et acerbes de nos chers et tendres. Bref, je m’égare…
h
– Arielle, je t’en prie dis-moi que j’ai
mal compris ! Que voulait dire Jéricho lorsqu’il a évoqué la
fauconnerie ? demanda Hawk totalement désemparé et confus.
Arielle,
honteuse et hésitante, tenta de se justifier :
– Euh…, je ne sais que répondre Hawk,
ton ami Jer…, Lord Barrons a…, a rais…, euh… Je ne suis pas celle que tu penses
Hawk ! Je ne mérite ni ta gentillesse, ni ta bienveillance et encore moins
ton intérêt ! Je suis confuse Hawk, je suis sincèrement…
Arielle était extrêmement peinée de
traiter son ami ainsi, lui qui s’était montré si généreux et accueillant depuis
leurs pseudo-retrouvailles. Toutefois, il l’interrompit :
– Arrête tes lamentations veux-tu
Arielle ! Je t’ai connue bien plus audacieuse et sûre de toi, même dans
des situations tout autant scabreuses Arielle !
Il réfléchit un instant, puis enchaîna
tandis que la jeune femme, embarrassée maintenait la tête baissée depuis le
début de leur conversation :
– Je n’accepte pas tes excuses pour la
bonne raison que je n’en attends pas de ta part Arielle. Tu ne me dois
rien ! Si je t’ai accueillie ici au domaine c’est en souvenir de notre
relation passée.
Il marqua à nouveau une pause, ses
traits faciaux se tirèrent et dans une moue attristée, il ajouta :
– Toutefois, j’ai la nette impression
que toi, tu n’éprouves plus la même soif
sexuelle pour moi que celle inépuisable d’avant…, d’avant ta perte de mémoire…
Tu…, tu as changé Arielle…, jusqu’à aujourd’hui je ne m’expliquais pas la
raison de ta transformation. Mais je crois que j’ai compris…
Arielle se sentit rassurée lors de la
première partie de la phrase de Hawk, cependant, elle fut saisie d’effroi en
entendant la seconde moitié :
– …, je crois que cette transformation à
un nom…, je crois qu’elle se prénomme Jéricho Z Barrons !
Arielle tressaillit en entendant la
désignation de celui qui la subjuguait bien trop malgré son attitude condamnable
et s’informa hâtivement :
– Je te demande pardon Hawk ?
– Arielle, ma douce, crois-tu réellement
que je suis naïf au point de ne pas remarquer ce qui sauterait aux yeux d’un
malvoyant, si je puis m’exprimer ainsi ?
– Que veux-tu dire Hawk ? s’enquit
Arielle, souhaitant gagner du temps sur d’éventuels reproches.
– Arielle, cesse de jouer l’ignorante
veux-tu ?! Cette innocence feinte ne prend pas avec moi. J’ai vu comment
tu regardes Jéricho, et…, quand bien même…, tu ne peux pas savoir combien cela
me coûte de l’avouer…, mais…, mais je dois admettre que même dans nos moments
les plus coquins, tu ne m’as jamais accordé de telles œillades !!!
– Och…, je suis si désolée Hawk…, je…,
je…, je ne sais que dire pour ma défense. Je ne sais plus qui je suis…, je sais
encore moins qui j’étais…, je…, je ne sais plus comment invoquer cette fougue que
tu me prêtes pour nos anciens ébats ! Je suis…, je suis tellement…
Arielle, foncièrement navrée par
l’offense non intentionnelle qu’elle infligeait à son ami, tentait de se
repentir de la sensation indomptable qu’est l’attirance charnelle !
Hawk, toujours si
conciliant, fit cesser son auto-flagellation :
– Suffit Arielle…, ma mie…, tu
réapprendras à me désirer, je ferai tout ce que je peux pour reconquérir tes
ardeurs, tu peux me croire !
– Mais Hawk…
Celui-ci stoppa immédiatement ce qu’il pressentait
comme un affront supplémentaire :
– Arielle ma belle…, tu es marquée…,
Barrons ne pourra pas te…
Il laissa sa phrase en suspens ne
sachant quelle fin lui attribuer, cependant un sourire satisfait accompagnait
son air suffisant.
Arielle, outrée par une
telle réaction le questionna :
– Hawk, qu’entends-tu par « tu es
marquée » ? J’ose espérer que tu ne me considères pas comme ta
propriété ?!
Ce dernier, embarrassé
par le commentaire qu’il n’avait pu s’astreindre à réprimer, la colère ayant,
sans le vouloir, prit le dessus sur sa complaisance malmenée, balbutia une
réponse inintelligible. Alors Arielle réitéra son interrogation autant de fois
qu’il fût nécessaire pour percer le secret de ce pacte scellé entre ces deux
séducteurs effrontés.
Désabusée par leurs
jeux libertins jugés indécents, Arielle abandonna Hawk qui l’avait quelque peu
déçue !
Pour Barrons, il en était tout autrement,
il était temps que tous les deux s’entretiennent honnêtement !!!
h
D’abord
furieuse, Arielle avait cherché en vain pendant des heures Barrons aux abords
du vaste domaine, puis son amertume avait considérablement diminué pour laisser
place à un besoin de clarifier la situation à laquelle ils étaient tous les
deux enchaînés !
Le
soleil s’affaiblissait de minute en minute lorsque, malgré elle, Arielle
déboucha sur le rivage du Loch qu’elle connaissait parfaitement pour s’y rendre
de façon régulière et secrètement, enfin…, le supposait-elle !
Elle
fut aussi stupéfaite de découvrir l’homme recherché sur le rocher qu’elle
affectionnait particulièrement, que Barrons fut quant à lui, désorienté par la soudaine
apparition d’Arielle ! Il eut le sentiment déplaisant d’être pris sur le
fait en train d’enfreindre un code d’honneur, comme s’il avait dérobé le coin
de paradis d’Arielle. Son ancienne culpabilité de l’avoir espionnée en tapinois
l’indisposait. Toutefois, cette désagréable sensation fut rapidement balayée
par l’absorbation complète suscitée par la beauté et le charisme de cette femme
puis par sa progression dans sa direction.
Arielle avait au préalable marqué un
temps d’arrêt lorsque, abasourdie, elle avait enfin retrouvé celui qu’elle
cherchait. Se ressaisissant, Arielle…
ENFER !!!
Mais que cette narratrice cesse d’enjoliver une situation certes à l’issue fort
jouissive pour moi et excitante pour vous lectrices adoratrices de ma personne,
mais qu’elle cesse nom de nom !!!
Bon,
comme certaines naïves admiratrices, pour rester poli et ne pas être censuré par la fausse-prude (si vous
voulez mon avis) narratrice, je ne comprends ni l’engouement déchaîné, ni
l’intérêt que vous pouvez me porter, quand vous savez que je suis l’homme qui
n’hésiterait pas à me servir de vous pour étancher ma soif subite de sexe en
vous acculant contre un mur pour prendre ce que je veux et vous laisser l’instant
d’après chancelantes dans le caniveau…
Bref,
comme certaines ont ce besoin malsain de toujours plus de Jericho
Z Barrons, récemment surnommé Le mâle
suprême, non mais où va le monde ?
et surtout, pour éviter que la narratrice ne sublime trop cette scène, je
prends le relais à présent !!!
Et
puis…, ce n’est pas ma chère Arielle, mon Ondine, qui pourra me contredire puisqu’elle n’est
plus de ce monde…
Alors
vous voulez des effusions sexuelles grandiloquentes, des vêtements qui
s’arrachent, des baisers qui s’enflamment, des positions à faire rougir la plus
délurée des femmes contemporaines, vous vous attendez à des ébats passionnés provoquant
un feu d’artifice dans vos petites culottes Hello Kitty !!! Parlant de petite culotte, j’ai
justement entendu dire qu’une certaine Jacinthe Nitouche, comment peut-on s’appeler ainsi ???
c’est une pure provocation pour un
homme de mon espèce, s’apprête à en faire gagner à mon effigie pour la
fréquentation grandissante d’un moyen regrettable pour niqu…, pour communiquer
entre personnes désœuvrées en manque de sensations fortes… Pffffff
Où
en étais-je avant de me consterner de votre pathétique petite vie, pendant que
certains tentent de sauver le monde, ou d’autres leur âme ???
Ah
oui, vous voulez du sexe hein, vous voulez du grand Barrons au mieux de sa
forme ??? Vous voulez savoir à quel point mon sexe était érigé par
l’excitation que faisait naître Arielle sous mon accoutrement ridicule porté à
l’époque ??? Hein vous voulez du SEXE, la seule écriture de cette
fanfiction ne vous en promet-elle pas ?
Eh
bien, perverses de BAA[1], puisque vous vous affublez toutes seules
de cet insignifiant sigle, vous pouvez aller prendre une douche bien glaciale
car ce qui va suivre n’est pas prêt de rassasier vos attentes ! Allez
plutôt vous faire prendre par celui qui fait office de compagnon ou de mari pour
les plus insensées malgré sa douteuse expertise en comparaison aux miennes !!!
N’avez-vous pas adjectivé mon patronyme pour décrire mes prouesses ????
ENFER, le monde est en train de s’écrouler !!! Mais cela m’assure plus de
séances de fornication, vu combien mes exploits sont adulés, merci à la Karen
de m’avoir fait de la publicité, non mais comme si j’en avais besoin
bordel !!!!!!!!!!!!!!!!
Bon
arrêtez de me faire perdre mon temps et soyez attentive à ce qui va suivre, ça
va être court :
Arielle
s’était soudainement présentée à moi sans crier gare. J’étais extrêmement
surpris de sa visite tardive dans un lieu reculé dont elle ne pourrait être
rentrée avant que la nuit n’enveloppe la forêt. Après un brusque arrêt, elle
s’approcha d’un pas lent et aguicheur au possible vers moi tout en me regardant
fixement. Lorsqu’elle fut suffisamment proche, comme elle soutenait toujours
mon regard, je pus constater que ses immenses prunelles bleues n’indiquaient
aucune colère, mais plutôt une tendresse détestable ! Cette douce affection avait été
détectée par cette répugnante partie de mon être qui a honteusement perdu la
bataille acharnée pour refermer la brèche ouverte par Arielle quelques semaines
auparavant. Cette défaite a fait de moi un homme faible, mais au fil des années
je suis parvenu à me reprendre et à recoudre cette déchirure, ce qui a fait de
moi celui que vous connaissez, un Jéricho Z Barrons plus odieux que jamais, mais vous aimez ça petites écervelées
toutes autant que vous êtes ! Vous vous damnerez pour que je vous souille
et vous abandonne dans votre folie naissante !!!
Bref,
cette salope de voix que j’entendais à cette époque là, m’avait narquoisement
prévenu : « C’est maintenant ou jamais Jéricho !!! Si tu ne
t’enfuis pas tu es perdu à jamais ! ».
Or,
tandis que ma bien-aim…, Arielle…, cette garce tentatrice, s’avançait vers moi
je contemplais sa démarche sensuelle et sa robe couleur lavande bien plus
courte que d’habitude. Elle dévoilait ses mollets…, je vous entends jacasser derrière
votre écran petites ignorantes…, dans ces temps reculés c’était inconcevable
pour une Lady d’exposer un pan de ses jambes, mais pas de ses seins en revanche,
vos décolletés n’ont rien à envier aux corsets d’autrefois à vue vertigineuse
dans les méandres des poitrines protubérantes de ces femmes, ah la belle
époque…
Arrivée à ma hauteur, alors que je
reposais toujours sur la pierre, elle se planta devant moi, et lorsque nos deux
têtes furent au même niveau, elle plongea un regard incandescent dans le mien.
Inutile de préciser que mon tartan était puissamment soulevé par l’attitude désinvolte
de mon Ondine…
Puis,
lentement, elle encercla mon visage de ses deux mains délicates et confiantes, nous
nous regardâmes un long moment quand soudainement, elle m’embrassa
passionnément !
Le reste, je laisse votre pauvre
imagination l’écrire !!! Parce que je me sens généreux, après tout c’est en
partie grâce à des…, des accros comme vous que je vis…, pour vous donner
l’inspiration, disons que…, nous nous sommes repus l’un de l’autre jusqu’au
petit matin !!! HA, HA, HA, HA, HA…
Barrons éclata d’un
rire gras et sournois puis se volatilisa !!!!!!!!!!!!!!
Moi, la narratrice,
tiens à me dégager de toute responsabilité dans ce discours insensible et
railleur de notre Homme !
Et si vous le voulez bien, nous allons
revisiter cette scène d’un point de vue extérieur. Je soupçonne Barrons d’être encore
très contrarié par l’évocation récente d’un de ses souvenirs les plus
émotionnellement chargés.
Nous révéler son passé n’est pas chose
aisée pour lui, et pourtant, précisément cinq siècles plus tard[2], il
y a consenti, certes à contrecœur, mais dans le but de rendre un dernier
hommage à une femme qu’il a aimée pendant tout ce temps. En effet, il souhaite
ainsi s’en libérer et par la même occasion la laisser désormais reposer en
paix. Une certaine Mademoiselle Lane étant apparue dans sa vie, il lui est
nécessaire de se détacher de douloureux vestiges. D’autant plus que cette dernière
possède le don qu’il convoitait depuis fort longtemps…, ils doivent ainsi consacrer,
entre autres n’est ce pas ??? (La fréquentation d’un certain sous-sol étant
également requise !), leur attention à une quête de la plus haute
importance…
Mais, ceci n’est pas l’objet de notre histoire,
alors reprenons au moment où Arielle surgit subrepticement d’un sentier étroit
menant au Loch.
Lorsqu’Arielle
émergea enfin d’un chemin étriqué qui conduisait au Loch et qu’elle discerna formellement
Barrons, elle fut envahie par une profusion de sentiments s’entremêlant. Des
émotions disparates se succédèrent, elle connut en effet confusément : la
surprise, la joie, la colère, le soulagement, l’émerveillement et le désir.
C’est pourquoi elle s’arrêta un instant. D’autant plus qu’elle souhaitait à
présent profiter du spectacle qui se présentait à elle : l’homme pour
lequel elle soupirait depuis leur première rencontre, nonchalamment installé
sur sa pierre, semblait l’attendre.
Bien entendu, lui aussi parut une seconde étonné par cette subite arrivée, mais
pour une fois, il n’adoptait pas une posture défensive face à elle et ne
s’avérait pas sur le point de décamper. Au contraire, d’aussi loin qu’elle
était, elle savait qu’il la regardait comme aucun homme ne l’avait jamais
regardée. Alors évidemment elle n’avait plus connaissance des hommes fréquentés
dans son autre vie, toutefois, elle le sentait viscéralement. Aucun homme ne m’a JAMAIS regardée
ainsi ! C’était une profonde certitude, certes inexplicable, néanmoins
correcte !!!
Ni l’un ni l’autre ne
lâchèrent le regard de son objet de convoitise respectif. Malgré la distance
qui les séparait, une cinquantaine de mètres environ, tous deux percevaient nettement
le désir de l’autre. Lorsqu’Arielle ne put plus réprimer l’appel animal qui
dévastait sa chair induit par cet être mystérieux et particulièrement charmant,
elle reprit sa marche élancée sans ciller un instant. Elle était totalement
envoûtée par la vision de cet homme prêt pour la première fois depuis l’épisode
de la falaise, à la considérer, à la reconnaître, à la recevoir, à
l’accueillir, à la goûter, bref à apprécier sa présence, sans s’apprêter à fuir !
En effet, malgré l’avertissement limpide
d’une certaine petite voix perfide, Barrons n’avait plus la force de s’éloigner
d’Arielle. En dépit de sa lutte obstinée pour réparer cette faille émotionnelle
ouverte, il était vaincu, Arielle avait gagné. Il ne serait plus JAMAIS le même
Mâle ! Et pour l’heure, il était sur le point de succomber à la tentation
que représentait cette Femme. Il savait pertinemment que s’il la laissait
s’approcher de trop près, le combat serait terminé pour lui, et pourtant, pour
la première fois de sa longue existence, il avait renoncé. Renoncé à écouter
cette partie de son instinct qui le sommait de s’échapper. Non, cette fois
Barrons resterait pour son plus grand et éphémère bonheur mais aussi sa future immense
perte quand la mauvaise fortune lui arracherait Arielle des bras…
Le soleil poursuivait
sa course vers l’hémisphère Nord, laissant Barrons et Arielle dans une clarté
pâlissante dont les nuages assombrissaient davantage le ciel. Il n’était que
dix-sept heures, mais une nuit sans lune ne tarderait pas à s’installer.
Cependant, aucun ne se souciait des conditions météorologiques. Seul comptait
le délicieux moment présent dont chacun se délectait si avidement que cela en
devenait presque douloureux. Durant toute sa progression vers l’homme qu’elle
désirait plus que tout telle une vierge décidée à offrir son plus beau joyau à
celui qui fait battre son cœur, elle ne cessa de le couver des yeux, tantôt avec
un regard tendre, tantôt avec un regard provocant. La colère ressentie quelques
heures auparavant concernant le comportement de Barrons à son égard et son jeu
libertin dégradant pour les femmes mené de concert avec Hawk, s’était
totalement évanouie. Seul l’amour se répandait dans toutes les cellules
constituant le corps d’Arielle, éliminant sur son passage toute trace de
ressentiment pour celui qui n’avait pourtant pas toujours été clément envers
elle.
Rejoignant enfin l’homme
de ses rêves, elle arrima ses yeux dans ceux de Barrons pour un long moment. Et
pendant ce temps aucun n’éprouva le besoin de parler. À travers leurs prunelles
respectives toutes les paroles qui avaient besoin d’être exprimées, passaient
de l’un à l’autre sans recourir aux mots qui auraient contrarié cette
délicieuse œillade.
Aucun n’avait jamais éprouvé une si
grande sensation de félicité sans même un seul contact. Puis soudainement, leur
peau brûla de cette absence de toucher. Arielle s’empara alors à pleine main du
visage de Barrons s’en interrompre leur étreinte visuelle. Ce moment si intense
pour l’un comme pour l’autre témoignait de leur lien que Barrons avait
férocement nié jusqu’à présent. Or en cet instant précis, il n’avait plus
aucune bouée de sauvetage, il était totalement prisonnier de l’emprise
d’Arielle. Il était incapable de se mouvoir et bien qu’une vive envie dansait
au creux de son abdomen, il ne souhaitait mettre un terme à cette douce caresse
prodiguée par la seule force d’un regard. Bien entendu, viendrait le moment où
son incroyable élan de vie déferlerait dans ses veines et il honorerait Arielle
à en perdre la raison, mais pour l’instant, ce qu’il ressentait par ce regard
échangé valait tous les préliminaires cumulés vécus depuis sa maturité
sexuelle. Autant dire, que par cette seule intimité, ne dit-on pas que : « Les
yeux sont le miroir de l’âme. », notre Homme pourtant si charnel
habituellement, était déjà dans un état extatique. Ce qu’il observait dans les
méandres de ses yeux bleus azur dont le firmament laissait apparaître des
astres dorés contant mille et unes aventures, le charmait et l’enthousiasmait.
Quant à Arielle, au plus profond des prunelles obscures de cet Homme tourmenté,
elle perçut une bonté et une authenticité qu’en de nombreuses vies, elle ne
connaissait à aucune espèce vivante. Même si celui-ci pouvait se comporter
comme un goujat parfois, c’était certainement pour mieux dissimuler une pureté
inégalable, ou peut-être que, lui-même se méprenait sur sa nature et qu’il ne
s’était laissé atteindre ainsi par aucun être vivant. En effet, pour autoriser
quelqu’un à nous percer ainsi, une confiance absolue est indispensable.
Tels deux jeunes amants dénués
d’expérience, deux jeunes vierges, alors que l’un était consciemment un dieu
vivant de la Sexualité et l’autre était sans le savoir une maîtresse accomplie,
chacun concéda à déverrouiller l’accès à son âme à l’autre. Et alors, dans un
élan d’Amour, Arielle s’envola vers la bouche de son bien-aimé. Celle de
Barrons parfaitement prête à accueillir celle de son Ondine s’entrouvrit dès le
premier contact des lèvres douces et charnues d’Arielle. Immédiatement leur
baiser devint torride. Barrons qui avait jusqu’à présent ses mains appuyées sur
le roc, s’empressa d’attirer à lui Arielle et énergiquement l’enferma dans ses
bras. Il enroula également sa taille fine de ses deux jambes musclées. Leurs
deux corps maintenant serrés l’un contre l’autre semblèrent se reconnaître,
comme s’ils n’avaient toujours été qu’un. Les vêtements portés, pourtant légers,
faisaient barrage à un contact peau à peau et ils devinrent rapidement si importuns
qu’en un simple mouvement de doigt la robe d’Arielle tomba à ses pieds et
Barrons fut débarrassé de son tartan. Ils ne prirent même pas le temps de se
contempler nus, ils n’en avaient pas besoin, chacun s’étant abreuvé à maintes
occasions du corps splendide de l’autre. L’unique besoin qui les terrassait à
ce moment-là était l’union de leur corps souffrant le martyre d’être séparés.
Dans un geste
prévenant, Barrons renversa Arielle qui tomba sur le sol terreux du rivage du
Loch tout en l’accompagnant et la maintenant fermement. Tous deux allongés
s’embrassèrent passionnément un instant, puis brusquement, Barrons se releva
pour s’asseoir en position de lotus, et tout naturellement Arielle monta sur
ses genoux et l’enserra de ses jambes qu’elle croisa au niveau du bas du dos de
l’homme. Chacun enlaça l’autre de la chaleur de son giron et plaqua ses mains
contre le dos de l’autre. Enfin, ils allaient être reliés par la plus
magnifique des fusions existantes.
Lorsqu’Arielle sentit
le sexe viril de Barrons la pénétrer facilement, elle ne put réprimer dans une
voix mal assurée :
– Oh, Je-ri-cho !
En entendant son
prénom, Jéricho s’immobilisa un instant et son sexe plus dur que jamais fit de
même, à l’entrée de l’intimité d’Arielle. Celui-ci, implorant, lui
intima :
– Arielle…, Arielle je t’en prie,
Arielle, redis mon prénom !
– Oui, Je-ri-cho ! scanda-t-elle,
enjouée, son prénom qu’elle pouvait enfin prononcer à voix haute en sa
présence ! Elle poursuivit néanmoins :
– Oh, Jéricho, prends-moi, prends-moi
tout de suite, j’ai besoin de te sentir en moi ! Jéricho…
– Arielle…, Arielle…,
Jéricho aimait répéter
le prénom de son Ondine comme s’il prenait une revanche sur cette petite voix
qui l’avait brimé si longtemps !
– Jéricho, possède-moi, là, maintenant,
tout de suite Jéricho ! souffla-t-elle suppliante.
– Arielle, je te veux autant que tu me
veux ! hurla-t-il allègrement.
Retrouvant le chemin de
ses lèvres brûlantes de désir, il l’embrassa frénétiquement et se mit à donner des
coups de rein certes doux mais vaillants qui leur arracha à tous deux des
gémissements de jouissance. La poitrine plantureuse d’Arielle caressait dans un
mouvement langoureux le torse de Jéricho. Les doigts de chacune de leurs mains
se cherchèrent et s’entrelacèrent de chaque côté de leur flanc. Leurs deux
corps étaient désormais harmonieusement rassemblés.
Arielle alors impatiente
d’éprouver la virilité Barronesque de cet homme au plus profond de son antre,
se dandinant toujours plus vite et se pressant davantage sur la verge de son
amant, sentit son propre corps au bord de l’explosion. Elle le voulait toujours
plus loin en elle et en même temps se mit à chantonner de plus en plus fort le
prénom de celui qui était en train de la propulser vers des contrées de plaisir
enivrant. Quelle ne fut pas sa surprise, pour ne pas dire colère, quand son
délicat amant les força à ralentir leur danse endiablée et se décrocha de leur
fougueux baiser ! Elle s’écria malgré elle :
– Mais…, mais que fais-tu Jéricho ?
Veux-tu ma mort ?
– Arielle, mon Ondine…, Arielle…, je
veux…, je veux te regarder ! murmura-t-il au creux de son oreille tout en
arrêtant momentanément ses mouvements si jouissifs.
Jéricho mordilla le lobe de celle-ci,
puis couvrit de baisers mouillés le cou de sa belle jusqu’à la naissance de sa
poitrine.
Sa voix suave et
sensuelle fit littéralement fondre Arielle. Elle desserra alors l’étreinte de deux
de leurs mains enlacées, pour lui relever adroitement la tête afin de lui
adresser un sourire des plus angéliques ainsi qu’un regard de braises
incandescentes. Cette vision renflamma la vigueur pourtant déjà si
impressionnante de la virilité de son homme et l’encouragea à reprendre, à
accélérer et à approfondir sa cadence sensuelle.
Sans la lâcher du regard, dans un rythme
effréné, Jéricho possédait maintenant Arielle pour leur plus grand plaisir à
tous les deux. Cette pénétration berçée par une œillade si profonde décuplait
leur plaisir charnel. Pendant de longues heures, réunis par cette position et
leur tendre passion, ils ne firent qu’un !
Ce n’est qu’une fois le
soleil totalement couché qu’Arielle, privée d’un de ses sens, ne pouvant plus
contempler son bien-aimé, brisa leur moment d’intime complicité :
– Jéricho, il fait nuit noire, je ne
vois plus rien ! Même si quelques lucioles bordent la lisière de la forêt,
nous sommes dans…
Jericho, d’une voix des
plus confiantes, lui assura :
– Och, mon Ondine, ne crains rien, j’y
verrai pour nous deux !
– Je te demande pardon, que dis-tu ?
Tu vois…
– Ne t’inquiète pas chère Arielle, dans
mes bras, tu es en parfaite sécurité !
– Je n’en doute pas Jéricho ! affirma-t-elle,
un sourire d’admiration étendu aux lèvres.
Arielle,
totalement sécurisée par l’emprise des bras de son amant, se blottit davantage
contre le giron de celui-ci. Ce contexte sépulcral n’était pas sans lui
rappeler leur baiser échangé dans la fauconnerie. Excitée par ce souvenir, elle
repoussa doucement Jéricho dos contre le sol et s’assit à califourchon sur ses
puissants abdominaux. Il l’avait pénétrée pendant des heures, distillant sa
virilité dans tout son antre, maintenant elle voulait couvrir ce corps exceptionnel
de baisers. L’absence totale de lumière enflamma son imagination et elle partit
à la conquête de chaque parcelle de ce corps généreux en commençant par lui
chuchoter près de l’oreille :
– Jéricho, mon vaillant Jéricho,
laisse-moi faire…, laisse-moi te prodiguer des caresses des plus tendres aux
plus torrides ! Laisse-moi explorer ton corps comme tu avais toi-même
visité le mien dans la fauconnerie !
À l’évocation de cette
injonction formulée de manière si charmante et sensuelle, celui-ci déglutit
difficilement et lorsqu’il sentit le souffle d’Arielle descendre le long de son
cou, il ferma les yeux souhaitant lui aussi replonger dans l’incongruité de ce
moment passé.
Arielle
qui n’avait aucun souvenir de ses ébats sexuels précédents, bien qu’elle ne
puisse douter de leur réalité compte tenu les dires de Hawk, se découvrit une
certaine expertise dans l’art érotique de la câlinerie. Jéricho n’avait jamais
rien vécu de plus jouissif. Il était parvenu à ne pas interférer dans le
parcours charnel emprunté par Arielle jusqu’au moment où celle-ci s’était
emparée de la hampe de son sexe et l’avait portée à sa délicieuse bouche.
Jéricho ne pouvant plus contenir l’excitation qui inondait son bas-ventre s’était
relevé et installé à genoux, puis avait invité Arielle à se redresser sur ses
propres genoux aussi dos contre son abdomen. Le séant d’Arielle était
maintenant à la hauteur de son sexe plus vigoureux que jamais. Toutefois, il
voulait d’abord lui dispenser quelques caresses coquines afin d’attiser le feu
qu’il sentait la consumer elle aussi. Il commença par prendre en coupe un sein
contre chacune de ses paumes tout en les stimulant par un innocent toucher
devenant de plus en plus sauvage. De son pouce et index de la main droite, il cueillit
ensuite délicatement le téton de son sein droit. Puis, jugeant l’état
d’excitation croissant de sa partenaire, Jéricho laissa s’égarer ses longs
doigts du revers de sa main droite sur le ventre et les hanches d’Arielle pour
atteindre l’intérieur de sa cuisse chaude. Sa main gauche reproduisit le même
procédé. Puis, il réunit alors ses deux mains au-dessus du mont de vénus
d’Arielle, pour ensuite diriger plusieurs de ses doigts vers le bouton de sa
fleur. Lorsque Jéricho effleura cet organe de pur plaisir, Arielle se cabra
d’ivresse et celui-ci en profita pour la baisser habilement afin de la pénétrer
tout en douceur mais le plus profondément possible. Arielle ne répondit plus de
rien et jouit pour une énième fois cette nuit-là. Son bien-aimé, satisfait de
ses prouesses apparemment plus qu’appréciées, s’autorisa lui-aussi à se laisser
déborder par la volupté de leur union. Chacun accompagna cette explosive
jouissance d’un geignement animal et bienheureux.
Simultanément, les deux
se laissèrent ensuite choir sur le sol dans les bras l’un de l’autre. Arielle
se blottit en position fœtale au creux du giron de Jéricho et, comblés, tous
deux somnolèrent quelques instants avant les premières lueurs du soleil.
***
[1]
BAA : Barrons Addict
Anonymes, association créée par Jacinthe Nitouche en mars 2012 afin de donner
la parole aux âmes perdues, aux âmes tourmentées par la découverte de Jéricho Z
Barrons, bref, en crise de « Barronite aiguë » incurable à ce jour…
[2]
Nous fêterons le 1° août
(également fête de Lughnassadh pour les Celtes) les 500 ans d’une rencontre qui
marquera à jamais le Destin de Jéricho Z Barrons…
......................
Alors chère BAA?
Vous êtes toujours parmi nous?
Youhoooouuuuuu!!!! ben voilà c'était pas compliqué de se laisser aller mes chatons! J'adore toujours autant le moment ou les barrières tombent et ou les protagonistes se livrent leurs vrais sentiments, cèdent à leurs désirs! Bien que j'ai failli m'étrangler de rage à la fin de l'intervention de Barrons qui nous laisser dans le vague le plus total! Heureusement notre narratrice a pris le relais et nous a régalé des détails que nous attendions avec avidité depuis le début de cette aventure. Merci Erika!
RépondreSupprimerTrois jours que je n'avais plus d'électricité à la maison alors là je peux vous dire que j'ai SA-VOU-RER!
Jacinthe: Le nouvel habillage du blog est tout simplement divin! La bannière est une pure merveille!
Bisous les chouquettes!
Mélasse! mélasse! mélasse! Erika, ç d'enfer! tu t'es surpassée...j'ai particulièrement adoré le moment où Barrons prend ton relai (désolée de cet aveu, j'adore quand ç toi qui narres mais là, avec lui, ç plus cru, plus bestial, plus chaud bouillant, plus Jéricho quoi...) et à mourir de rire en même temps car si réaliste...
RépondreSupprimerQuand à la suite de l'extrait, bah, je suis bonne à changer de culotte, tu es sans pitié lol
MERCI MERCI les filles, je suis touchée et ravie ;-) !!!
RépondreSupprimerGros bisous