mercredi 9 mai 2012

Extrait Fièvre Noire #4

Donc si tu as bien suivi les derniers extraits, nous sommes toujours dans le 1er tome, Mac rencontre Barrons pour la 4eme fois, elle se précipite à la librairie après avoir aperçu l'homme gris.

Je sais pas toi mais moi je ne me laisse pas de ces dialogues. JZB est et restera toujours JZB. 







Une fois que je fus de nouveau présentable, je poussai la porte... et heurtai de plein fouet le large torse de Jéricho Barrons.

Je laissai échapper un hurlement d’effroi - celui que je retenais depuis une éternité. Depuis, plus précisé­ment, que mes yeux s’étaient posés sur l’effroyable créature du pub.

Barrons me prit par les épaules d’un geste ferme. Je suppose qu’il ne voulait que m’empêcher de tomber, mais, par réflexe, je serrai le poing... et le lui flanquai vigoureusement dans la mâchoire.


Encore aujourd’hui, j’ignore la raison de mon geste. Peut-être était-ce un mouvement de panique, une manifestation de mon instinct de survie. Ou alors, je perdais les pédales. À moins qu’il ne faille y voir un acte de rébellion contre une réalité qui m’échappait de plus en plus à mesure que les jours passaient.








 Il me semblait que j'avais perdu la raison, et que dans ma démence, une sorte de cohérence s’installait. Je voyais des mons­tre» dans les pubs, des apparitions fantomatiques, mais  je continuais d’agir comme si de rien n’était. Lorsque votre folie s'organise autour de vous, le phénomène d’une apparente normalité, il est grand temps de vous en inquiéter ou de vous retourner contre le responsable de la situation.



Après tout, ce qui m’arrivait n’était-il pas ta faute de Jéricho Barrons ? N’était-ce pas lui qui m’avait ouvert les portes d‘un univers aussi effrayant que mystérieux ?

Je le martelai de mes poings fermés, sans autre résultat que de sentir ses doigts serrer mes épaules avec plus de force. Ses yeux étaient toujours rivés aux miens. Que je me fasse bien comprendre : il ne donnait pas l'impression de souffrir en silence. Il paraissait ne rien ressentir du tout... Pour tout dire, il me sembla même qu'il s’ennuyait ferme.
Il se contenta de me laisser le frapper sans dire un mot Pas un instant il ne fit mine de lever la main surmoi.... ce qui représentait, je le soupçonnais, une remarquable concession de sa part.



-      Qu'avez-vous vu ? me demanda-t-il lorsque je cessai de le rouer de coups.

     Je ne m’étonnai même pas qu’il me pose cette question.Il savait que rien n’aurait pu me pousser à revenir vers lui, sauf le besoin de trouver des réponses à des questions dont il était le seul à posséder les clés. Par conséquent, il avait compris qu’il y avait eu du nouveau. La donne avait changé.




Ses mains étaient toujours sur mes épaules. Je n’étais pas plus  à l’aise que d’habitude en sa présence, mais les sensations qu'il éveillait en moi avaient pris un tour différent. Moins désagréable, et d’autant plus troublant.

Je ne sais pas s'il vous est déjà arrivé de voir votre route barrée par des lignes électriques  tombées à terre après une tempête. Lorsque vous descendez de voiture, vous percevez l'énergie qui court en elles et les fait se tordre sur le bitume tels des serpents géants. Elles vibrent, sifflent, se cabrent, mues par une formidable énergie, et vous savez qu’il s en faut de peu qu'elles roulent sur elles-mêmes et vous touchent vous faisant courir un risque mortel.


Un long frisson d'alarme  me parcourut suivi d'une pénible sensation de nausée.

 Lâchez-moi.
— N'oubliez pas que c’est vous qui êtes venus  moi. répondit-il en ôtant ses mains.  Par la suite, il ne se priverait pas de me le rappeler « C'est toi qui es venue à moi, devait-il me  dire plus tard. Tu aurais pu choisir de rentrer chez toi."

 Je crois que je vais être malade.
     — Ce n'est qu'une impression. Avec le temps, vous vous y habituerez.

Comme bien souvent, il avait raison, je ne fus pas malade ce soir-là  en dépit des hauts le cœur.

- Venez, ajouta-t-il en désignant la partie avant du magasin.

Il me guida jusqu'au canapé de cuir beige où je m'étais déjà assise quelques jours plus tôt. Là je le vis saisir une couverture et la poser sur le divan, afin de le protéger de mon jean trempé
Je lui jetai un regard noir.
Ne voyait-il pas que je tremblais de froid ?

J'en étais d'autant plus gênée que sous mon tee shirt mouillé, mes seins prenaient un relief provocant.


Barrons aurait pu m’offrir cette couverture au lieu de la réserver à son fichu canapé ! Me dis-je. de mauvaise humeur. Furieuse contre lui, je m’emparai de la couverture pour me draper dedans et m'assis... sur une autre couverture qu iil avait dépliée à la vitesse de l'éclair et jetée à la place de la première.
Je réprimai un éclat de rire  nerveux et le regardai prendre place sur un fauteuil en face de moi.  Fiona était partie ; ainsi que Ies derniers clients ; le panneau llumineux  sur la porte était éteint.

Je  vous écoute. dit simplement le maitre des lieux.  Je lui racontai alors ce que j'avais vu au pub. Comme la fois  précédente, il me posa de nombreuse questions. Il semblait accorder une grande importance aux détails  les  plus infìmes. Cette fois-ci, il parut satisfait de mes réponses plus précises que lors de notre demiére discussion. Il faut  dire que quand on croise la Mort pour la première fois, ça fait forte impression.





— Pas  la Mort. rectifia -t-il, mais l’Homme gris
—  L’Homme Gris ? répétai-je intriguée.
— Je ne savais pus qu'il était là, murmura t-il  en se frottant la joue d’un air pensif. Je ne m'étais pas rendu compte que la situation avait pris de telles proportion.I Manifestement, il en était fort contrarié. Ce n’est  qu’à cet instant que je remarquai une trace rouge sur sa main.
— Que vous est-il arrivé ? Demandais-je. On dirait du sang.
     Il leva vers moi  un regard surpris puis baissa les yeux vers sa main.  
 Ah  oui ! dit-il, comme si la mémoire lui revenait soudain.  En sortant faire un tour j'ai vu un chien  blessé, à l’agonie. Je l’ai ramené à la boutique du propriétaire pour qu’il meure.


Je retins un rire incrédule. Il était donc capable De la compassion ? Je l’aurais plutôt imaginé achevant la pauvre bête en lui tordant le cou ou en lui brisant la nuque du tranchant de la main !


Par la suite, je découvris que mon intuition ne m’avait pas trompée. Barrons n’avait jamais croisé de chien blessé ce jour-là. Le sang qui souillait sa main était humain.

 Eh bien, qui est cet Homme Gris ?
  Ce que vous pensez qu’il est. Un prédateur. II chasse les belles femmes et se nourrit de leur beauté, jusqu’à ce qu’il n’en reste rien.
 Pourquoi ?
— Pourquoi pas ? rétorqua-t-il. C’est un Unseelie, voilà tout. Ils sont les maudits, les ténébreux... Les anciennes légendes disent que l’Homme Gris est si repoussant que même les siens rient de sa laideur. S’il vole la beauté des autres, c’est par pure jalousie. La haine lui brûle le cœur. Comme la plupart des faës noirs, il détruit pour le seul plaisir de détruire.
 Qu’arrive-t-il à ses victimes, lorsqu’il en a ter­miné avec elles ?
 Je crois savoir que la plupart se suicident. Il est rare que les belles femmes possèdent assez de force de carac­tère pour survivre à la déchéance physique. Qu’elles per­dent leur joli plumage, et elles s’effondrent...

Il me décrocha un regard appuyé.






        — Je suppose que je devrais me sentir flattée de constater que vous me comptez parmi celles-ci, Barrons, répliquai-je sans dissimuler une pointe de sarcasme.
Cela dit, notez que je suis toujours en vie, alors que j'ai croisé la route de votre affreux bonhomme grisâtre. 

Comme il ne répondait pas, je repris :

    Que m'arrive-t-il ? Je n'aurais jamais dû le voir. Qu’est-ce qui ne va pas. chez moi ? Entendons-nous bien, je ne vous demande pas de dresser la liste de tous mes défauts, hein !

Un léger sourire éclaira son visage.



   Je vous l'ai déjà dit. Vous êtes une sidiie-seer, mademoiselle Lane. Vous voyez les faës - les taês de Lumière comme ceux des Ténèbres. Cependant, il sem­ble que jusqu'à présent, vous n'ayez rencontré que les seconds, les plus déplaisants de cette engeance. Espé­rons que cela continuera, du moins jusqu’à ce que je vous aie entraînée. Les Seelie, ou faës de Lumière, sont aussi rayonnants de beauté que leurs frères sombres sont repoussants de laideur.

Je secouai la tête, incrédule.
       Vous racontez n'importe quoi.
      Si vous pensiez ce que vous dites, vous ne seriez pas revenue me voir. Vous avez deux possibilités : soit vous vous mentez à vous-même et vous fuyez la v ente, au risque de le payer très cher, soit vous trouvez un moyen de vivre avec votre don.

Il marqua un silence théâtral, avant de reprendre :

—- Vous souvenez-vous de ce que je vous aï dit à propos des victimes ? Ce soir, vous en avez vu une. aux prises avec son prédateur. Voulez-vous être la sui­vante ? À vous de décider. Évidemment, je ne peux garantir que je réussirai à foire de vous un loup et non une agnelle, étant donné votre manque d’esprit de col­laboration, pour ne pas dire votre... rusticité. Cela dit, vous n’avez guère le choix. Je suis apparemment le  seul qui veuille bien essayer.

         — Si vous saviez comme je vous trouve agaçant !
Il esquissa un geste fataliste.
 Vous vous y ferez.

Puis il se leva et se dirigea vers le fond du magasin

   Où allez-vous ?
  Me laver les mains. Auriez-vous peur d'être seule, mademoiselle Lane ?
 Vous voulez rire ? m’exclamai-je en regardant autour de moi et en luttant contre un début de panique

Comme Barrons tardait à revenir, j’arpentai les rayon­nages. histoire de m'assurer qu’aucune ombre suspecte  ne s’y promenait, et que celles que projetaient les étagères obéissaient aux lois admises de la physique.

 Très bien, dis-je lorsque Barrons fut de retour Admettons que je croie à vos histoires. Où étaient ces monstres avant aujourd'hui. Ils  rôdaient autour de moi sans que je les voie ?

Il me lança un paquet que je rattrapai de justesse

 ôtez ces vêtements mouillés et mettez ceux-ci . Je  ne suis pas infirmière. Si vous tombez malade, il ne faudra pas compter sur moi. 




Mes paroles de remerciement s’étranglèrent dans nu gorge. Pour quelqu'un qui se vantait de son éducation. Jéricho Barrons avait encore quelques progrès à faire ! Était-ce cela, le fameux savoir-vivre européen ?

Votre  sollicitude fait chaud au coeur marmonnai -je en me dirigeant vers les toilettes.

Je me dévêtis à la hâte. J’étais glacée de la tête aux pieds. secouée de frissons, et effrayée par la perspective de devoir garder le lit dans ma vilaine chambre d'hôtel, terrassée par une mauvaise grippe, sans maman pour me dorloter.


Le pull écru qu’il m’avait prêté, un mélange de soie et de cachemire, me tombait jusqu’aux cuisses, et je dus rouler quatre fois les manches pour avoir les mains libres. Quant au pantalon, une superbe pièce en lin noir, il me donnait l’air d’un clown. Les jambes étaient tellement  longues qu’il me fallut rouler plusieurs fois le bas, Restait le problème de la taille - on aurait pu faire tenir deux filles comme moi dans ce pantalon. J’y remédiai en le resserrant avec la ceinture de mon jean, tout en évitant soigneusement de croiser mon reflet dans la glace, de peur d’éclater de rire, je quittai la petite pièce. Peu importait mon apparence, après tout, je commençais déjà à me réchauffer, n’était-ce pas l'essentiel? -

Lorsque je rejoignis Barrons, je remarquai qu’il avait retiré la couverture humide du canapé. Je m’installai de nouveau sur les coussins de velours, croisai les jambes et repris  notre conversation là où nous l’avions laissée.

—  Eh bien?
— Comme je vous l’ai déjà dit, vous avez dû grandir dans un coin si perdu qu’aucun faë ne s’y est jamais rendu. Vous n’avez pas beaucoup voyagé, si je ne m'abuse  mademoiselle Lane ?

Je secouai la tête, un peu vexée. A croire que j’avais une étiquette « Provinciale » collée sur le front?
 De plus, ces monstres, comme vous les appelez, ne sont là que depuis peu. Jusqu’à présent, seuls le» Seellie étaient capables de passer d’un royaume à l'autre Les Unseelie, quand ils sont arrivés sur Iplanète, étaient en prison, et les rares d’entre eux qui bénéficiaient d’une brève liberté conditionnelle n’y avaient droit que sur ordre de la Reine de Lumière ou de son Haut Conseil.


Je répétai, incrédule :
 Arrivés sur cette planète ?
Puis, ravalant un éclat de rire nerveux, j’ajoutai:

— Mais bien entendu, voyons ! Tout le monde sait que la Terre est peuplée d’extraterrestres. Ils voyagent aussi dans le temps ?
 Vous ne pensiez quand même pas que ces êtres étaient d’origine terrestre ?

Il avait parlé d’un ton encore plus sec que moi, ce qui constituait un exploit.



 Quant à ce qui est de leur capacité de voyager  dans le temps, mademoiselle Lane, la réponse exacte devrait être « pas dans le cas présent ». Cependant, cer­tains Seelie l’ont fait, ceux qui sont issus des quatre maisons royales.       
                                     
Il s’absorba un instant dans ses pensées, avant de poursuivre :         
 Récemment se sont produits certains événe­ments... des phénomènes inexplicables. Personne ne sait avec certitude ce qui se passe, ni même qui détient le pouvoir en ce moment, mais on dit que les faës ne peuvent plus se déplacer dans le temps, et que pour la première fois de leur histoire, ils sont enfermés dans le présent. Exactement comme vous et moi.

Je le regardai, abasourdie. N’avait-il pas compris que je plaisantais ?
  Vous êtes sérieux ? m'exclamai-je en réprimant un fou rire. Vous croyez vraiment que...



Il bondit sur ses pieds.

Qu’avez-vous vu dans ce pub, jeune écervelée ? Avez-vous donc la mémoire si courte ? Ce n’est pas en faisant l’autruche que vous résoudrez le problème. Votre problème.

À mon tour, je me levai.

— C’était peut-être une hallucination, répondis-je en posant mes poings sur mes hanches dans une attitude de défi. Qui me dit que je ne suis pas au fond de mon lit, brûlante de fièvre, en train de rêver tout ceci ? Qui me dit que je ne suis pas devenue complètement folle ? Je criai ce dernier mot avec une telle véhémence que tout mon corps en trembla. 

D’un rapide coup de pied, Barrons écarta la table basse qui nous séparait, faisant basculer la pile de livres qui se trouvait dessus. Puis il  s’approcha de moi, si près qu’il me touchait presque.



— Combien faudra-t-il que vous en voyiez pour  croire ce que vos yeux vous montrent ? Un par jour ?

Cela doit pouvoir se faire. A moins que vous ne désiriez  une piqûre de rappel tout de suite ? Venez. Je vous emmène faire un tour.
Il me prit par le bras et me guida vers la sortie. Je tentai de résister, en vain. J’avais laissé mes chaussures dans les toilettes, et mes pieds nus glissaient sur le parquet  ciré.

 — Non ! hurlai-je, en proie à une soudaine terreur.
 — Lâchez-moi ! Je ne veux pas y aller !

Je le frappai aveuglément au bras, à l’épaule, de toute mes forces. Pour rien au monde je ne voulais sortir en pleine nuit.
 Pourquoi ? Ce ne sont que des ombres, mademoiselle Lane, vous l’avez dit vous-même. Tiens ! Si je vous emmenais dans un immeuble désert du quartier Vous pourriez y rester quelques instante en compagnie de ces fameuses ombres. Cela vous laisserait le temps de méditer sur leur nature exacte. Qu'en dites-vous?


Tout en parlant, il m’avait entraînée jusqu’à la porte, dont il avait commencé à tirer les verrous.
 Vous n’avez pas le droit ! hurlai-je.

Sa main s’immobilisa sur le troisième loquet.
 Non, j’en ai le devoir. Celui de vous aider à saisir ce qui est peut-être votre unique chance de survie Non seulement vous devez voir pour croire, mais vous devez avoir peur. Je n’ai pas de temps à perdre avec vous. Si vous refusez de m’écouter, allez mourir ailleurs.

Je demeurai immobile, incapable du moindre mou­vement. J’avais envie de me laisser tomber à même le sol en pleurant comme une petite fille. « S’il vous plaît, faillis-je m’écrier, chassez toutes ces horreurs ! Je veux juste qu’Alina revienne, qu’on rentre à la maison et que tout soit de nouveau comme avant. Je voudrais ne jamais être venue dans ce maudit pays, et ne jamais vous avoir rencontré ! »

 Parfois, il faut tirer un trait définitif sur son passé pour se donner un avenir, reprit-il, comme s’il avait lu dans mes pensées. Ce n’est jamais facile, mais c’est ce qui fait la différence entre ceux qui s’en sortent et les autres, les victimes. Vous devez lâcher ce qui s’en va pour survivre à ce qui arrive.

Il tira le dernier verrou et ouvrit la porte d’un geste brusque. Aussitôt, je fermai les paupières. Même si, de toute évidence, je n’avais pas été la proie d’une hallucination quelques heures plus tôt au pub, tout un pande mon esprit s’obstinait encore à nier le témoignage mes yeux. L’esprit oppose un refus catégorique à ce qui contredit ses convictions les plus intimes, et les monstres venus de l’espace n’avaient pas leur place dans mes croyances personnelles.

J’avais grandi avec l’idée réconfortante que la réalité obéit à une certaine logique, que le monde a un sens. Même si je ne comprenais pas grand-chose aux lois qui régissent l’univers, une poignée de professeurs éméri- tes le faisaient à ma place, et cela m’avait toujours suffit.

Seulement, aucun scientifique digne de ce nom ne croirait jamais un mot de ce qui était en train de m arri­ver, et cela ne faisait que renforcer mon effroi. Il me semblait qu’un abîme de terreurs sans nom s’ouvrait sous mes pas et que j’étais la seule à m’en apercevoir. Mais la perspective de connaître la même fin qu’Alina était plus terrifiante encore...

Ma fierté m’interdisait de supplier Jéricho Barrons de me révéler ce qu’il savait, comme il semblait l’espé­rer. À vrai dire, j’étais même fortement tentée de me toucher .les oreilles en hurlant : « Non ! » de toute la force de mes poumons.

Le problème, c’était que je n’avais pas envie de courir.
C’est bon, dis-je dans un soupir de résignation.



Fermez cette  porte, Barrons. Je vous écoute.




                            

15 commentaires:

  1. C'est vraiment trop bon de les retrouver à tous les deux. Et comme tu dis, ça donne vraiment envie de s'y replonger à fond dedans. Parviendrons-nous un jour à nous rassasier de cet Homme ??? Je crois que dans l'univers de Barrons, le terme "lassitude" n'existe pas !!!

    Merci Jaja et gros bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nan impossible d’être rassasiée, on en veut toujours plus.

      Supprimer
  2. Ahhh lalala j'adore toujours leurs premieres rencontres (ouai il y a d'apres moi plusieurs premiere rencontre)
    Sinon comme tout le monde parfois tu dévies un peu sur ton clavier mais à un certain moment ça a donné le mot "nu" juste en dessous de la photo de DG eh bah je peux te dire que ça a été dure de se reconcentrer alors que je l'imaginais à poils...
    Sinon tu as vraimenbt bien choisi l'extrait j'adore Merci Jaja
    (et au fait ton idée de lecture commune elle en est où?)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ouai et là je suis en train de préparer un meurtre à l'encontre de toutes les meufs avec qui il fait des photos ou des pubs...si vous voulez je prépare un plan qui concerne plusieur personne, pcq'elles commencent vraiment à me faire chier toutes ces salopes qui osent toucher à notre DG

      Supprimer
    2. Ben DG nu d'un autre coté on sait comment il est. Pinaise comment je vais pouvoir m'occuper de mes filles après ça.

      Pour la lecture commune je pensais attendre un peu histoire de vraiment ressentir le manque. Peut être à la rentrée.

      Supprimer
  3. Merci beaucoup pour cet extrait Jaja... par contre je l'avoue, je l'ai survolé et ai surtout maté les superbes photos (a bat les nanas collées à DG, je rejoins Lety pour une extermination lol)...Ben oui, suisà fond dans les Highlanders (le pacte de McKeltar) - fonce jaja, ça vaut vraiment le coup! - car je veux pouvoir me refaire la totale de Fever la semaine prochaine; j'ai donc résisté à la tentation de l'extrait même si dur dur, car je veux pouvoir profiter pleinement de ma drogue Barrons...mais je sais tout de même que l'extrait est un régal, comme l'est chaque rencontre entre Mac & Barrons, on s'en délecte à chaque fois car c'est électrique, explosif, Barrons quoi!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Putain et attends j'en ai trouvé des photos carrément caliente ou le david il est chaud boubouille.
      Tu te refais les 5 tomes? Ha ouais?
      Putain faut que je résiste, faut que je résiste, faut que je résiste.

      Supprimer
    2. BALANCE LE TOUT JAJA!!!! eh vite je veux ces photos

      Supprimer
    3. Je les veux aussi Jaja, j'en peux deja plus, allez pitie, balance

      Supprimer
    4. HAHAHA mais que vous êtes impatientes. Je vous ai pitetre pas dit que sur les photos il était sous et sur une personne de sexe féminin.

      Supprimer
    5. arghhhh encore une pute...putain mes nerfs sont à deux doigts de lacher là...au pire c'est pas grave brouille leur putain de visage de merde ou bien rajoute leur des verrues, des poils un peu partout, des boutons, rends les laides pour qu'on soit moins jalouse
      les putes les putes les putes les putes je les deteste ces putes

      Supprimer
    6. HAHAHA moi je me soulage en me disant que c'est MAC et là ça passe

      Supprimer
    7. Je preferais quand même que ça soit moi et pas MAC mais bon sinon c'est vrai que c'est un bon moyen

      Supprimer
  4. ahhhhhhhhhhhhhh j'adore et ces photos, le jour où il me regarde comme ça j'arrache mes vêtements et je le viole suir place grrr!!!!

    Fait péter Jaja!!! lol

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. c'est clair que le soutif il est a tes pieds sans meme que tu t'en rendes compte..... et mes seins en gants de toilette par la même occasion

      Supprimer

Toi aussi tu es en pleine barronite aiguë? Ce n'est pas sale. Viens tout nous raconter.

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...