vendredi 8 juin 2012

Jericho Z Barrons et l’Ondine sibylline #8 par Erika Cazaux


Salut ma petite tarte aux poils,

Décidément cette semaine je trouve que je te gâte beaucoup. Entre les extraits, les billets, les photos et les Fan Fictions c'est un peu comme si c’était la fête de la dinde à Camboulit dans le lot. Mais bon je connais les effets de cette addiction, on en a jamais assez.
Aujourd'hui c'est avec un noeud couleur Lilas q'avec Erika nous t'offrons l'extrait #8. 

Si tu as la mémoire aussi dilatée que l'anus de Paris Hilton, Je te remets les précédents extraits.





 PRÉSENTATION

L’idée d’écrire cette fanfiction est née de mon envie d’apprendre à connaître Jericho Z Barrons, si toutefois cette nomination est correcte…, car comme vous le savez, tellement de questions restent en suspens !!!
Et en attendant que Karen Marie Moning nous offre des informations supplémentaires le concernant, je ne peux réprimer l’errance de mon Imagination qui ne cesse de tenter de percer le mystère Barronesque. Alors certes celle-ci prend de grandes libertés et divague à souhait, mais je souhaiterais vous faire partager la représentation que je me fais d’une des premières relations sentimentales qu’aurait pu vivre cet Homme.
Cette fanfiction met en scène une véritable rencontre amoureuse semée de diverses embûches, dont l’issue pourrait bien être tragique…

Au travers de cette histoire principalement charnelle et sentimentale, je voudrais témoigner de la dimension à la fois sensuelle, sauvage voire bestiale que je prête au Jericho Z Barrons de mes fantasmes.
Je vous proposerai donc tout au long du récit des descriptions de ses contemplations et de ses ressentis. J’ai envie de me risquer à décrypter le psychisme si complexe et probablement torturé de celui-ci.
Ses sentiments pourront parfois être différents de ceux éprouvés aujourd’hui. Il me paraît évident que le vécu de ses 500 dernières années lui a laissé des traces sur ce qu’il peut être aujourd’hui. C’est pourquoi en certaines occasions, vous pourrez être déroutées par une attitude, un geste ou une parole du Barrons de ma rêverie. Celui que nous connaissons de la plume de Karen Marie Moning est mûr de plus d’un demi-millénaire. Mais auparavant, qui et comment était-il ?
Comme sa créatrice, je ne préfère pas entrer directement dans son esprit, de toute manière il ne me laisserait pas faire…, d’où la distance choisie par le point de vue narratif omniscient. Cependant, je vous rassure tout de suite, insidieusement, je vais essayer de m’introduire dans cette carapace…
Enfin, l’emploi du présent dans certains passages est volontaire, il montre qu’en 2012 certaines caractéristiques de Barrons sont toujours les mêmes, notamment au niveau de sa beauté et de son charisme légendaires, de son arrogance, de sa détermination, de sa virilité ainsi que de ses pulsions et besoins sexuels démesurés.

L’évolution actuelle de l’histoire me laisse supposer que la fanfiction devrait être composée d’une dizaine d’extraits. Comme j’écris au fur et à mesure, je ne peux être plus précise pour l’instant.

Puisse notre aventure nous permettre de rencontrer Barrons dans son essence…
Erika
♥♥♥


Jericho Z Barrons et l’Ondine sibylline

                                                                                                                      Extrait n°8

            Arielle avait pénétré l’enceinte du château de Dalkeith, sa prochaine demeure, le cœur battant la chamade au rythme des galops de la monture royale. Hawk, s’apercevant de l’appréhension naissante de la jeune femme, avait prestement resserré son emprise autour de sa taille dans le but de la rassurer. Arielle se sentit immédiatement contenue par le geste si bienveillant et affectueux de Hawk. Elle était aussi enthousiasmée qu’elle était nerveuse au point de se sentir nauséeuse bien que le début de l’après-midi pointait et que tous deux ne s’étaient pas sustentés depuis l’orée du jour.

À la demande de Hawk, Arielle guida le destrier vers son écurie. Celui-ci avait bien besoin de se ressourcer puisqu’il reprendrait la route hâtivement. En effet, Hawk ne pouvait plus longuement différer son voyage d’affaires.
Arielle caressa délicatement du bout de ses doigts la crinière noire et brillante de cet étalon couleur châtaigne et lui murmura ce qui semblait être des remerciements. Ce geste attendrit Hawk qui aimait énormément son cheval. Ce moment de complicité s’attardait mais Hawk appréciait d’observer ce tableau. Cette femme ne cessait de le surprendre.
Puis, Hawk et Arielle s’assurèrent que les besoins fondamentaux de l’équidé, pendant le court répit octroyé, seraient comblés. Dès qu’ils furent satisfaits des conditions de repos de l’animal, Hawk enlaça la main de la jeune femme dans la sienne et la conduisit auprès de sa mère. Il présenta Arielle à Lydia comme une amie de longue date. Cependant, celle-ci ne fut pas dupe de la véritable relation qu’avaient entretenue ces deux là, même si vraisemblablement, elle n’était plus d’actualité.
L’hôte chargea sa mère et Tavis, leur plus fidèle valet, de l’installer confortablement et de pourvoir à tous ses besoins. Il les encouragea également, discrètement, à la divertir et à l’inviter aux réceptions données afin que leur invitée rencontre de nouvelles personnes. Lydia était ravie d’accueillir dans ses quartiers une femme qui semblait nettement compter pour son fils, quand bien même elle avait le pressentiment que celle-ci ne deviendrait jamais sa belle-fille. Toutefois, cette intuition ne l’empêcha pas de la recevoir chaleureusement pendant tout le temps que dura son séjour parmi eux. Cette aimable femme se prit instantanément d’affection pour cette convive à l’histoire oubliée…

Hawk et Arielle consacrèrent le reste du mitan de la journée à la visite exhaustive de l’intérieur de ce luxueux château de façon à ce que la jeune femme se sente suffisamment à l’aise dans ce lieu grandiose au nombre impressionnant de pièces. Celle dont bénéficiait Arielle était particulièrement à son goût. Elle était vaste et décorée très finement. L’occupante fut notablement attirée par l’âtre de la cheminée qui s’étendait longuement sur un côté de la pièce, celui-ci était divinement taillé dans la pierre. Même si aucun foyer n’était embrasé, Arielle imaginait parfaitement le plaisir que pouvait procurer la contemplation d’un tel flamboiement. De plus, Hawk mit à son entière disposition une éloquente garde-robe de tenues toutes plus belles les unes que les autres.
Tous deux terminèrent leur excursion par une balade dans les jardins très attrayants et exquisément entretenus et s’aventurèrent jusqu’à la lisière des sous-bois qui jouxtaient les abords du domaine.

Hawk en profita pour présenter Arielle à tous les domestiques et à ceux qui logeaient temporairement au château. Cependant, personne ne semblait connaître Arielle. Elle fut quelque peu déçue et contrariée car elle souhaitait ardemment être reconnue par des pairs qui auraient pu lui raconter des pans de son passé.

Le soir venu, ils se restaurèrent en compagnie de Lydia ainsi que de l’ami de Hawk : Grimm. Tavis leur servit un festin digne des jours de fête. Malgré son maigre appétit, Arielle, comblée par tant d’attention et séduite par les savoureux mets proposés, dégustait chacune de ses bouchées. Un vrai feu d’artifice gastronomique !
Elle avait donc fait l’agréable connaissance du ravissant Grimm. Lui aussi lui réserva un accueil des plus cordiaux. Celui-ci fut charmé par la beauté d’Arielle et en aparté, s’enquit auprès de Hawk de la nature de leur relation. Non pas qu’il souhaitait faire la cour à cette jeune femme, mais parce qu’il avait constaté que Hawk regardait avec attention Arielle et un soupçon de désir mais pas avec les yeux de l’amour. Ce dernier expliqua à son plus fidèle ami les déboires mnésiques avec lesquelles se débattait Arielle présentement. Hawk requerra auprès de son loyal ami qu’il veille consciencieusement sur elle, tout en la laissant libre de se mouvoir là où elle le désirait. Comme Lydia et Tavis un peu plus tôt dans la journée, Grimm se sentit concerné par l’épreuve traversée par la bien-aimée du laird, et consentit naturellement à la requête de son vieil ami.

            À l’issue d’une dernière balade au clair de lune, Hawk présenta ses adieux à Arielle tout en lui promettant de rentrer dès que possible. Il l’encouragea à prendre ses aises. Tout le monde avait semblé réjoui de sa présence. Il était donc convaincu qu’elle se trouvait en excellentes compagnies. Malgré les paroles rassurantes de Hawk, Arielle ne pouvait réfréner un sentiment de danger. Néanmoins, elle n’en dit mot à son généreux compagnon. Elle ne voulait pas se montrer vainement préoccupée. Ils se quittèrent sur l’assurance de se revoir très prochainement.

            À la première heure le lendemain, Hawk et sa garde prirent la route en direction de ce patelin qui nécessitait la présence d’un médiateur chevronné pour résoudre le conflit qui sévissait entre certains hommes et par conséquent nuisait à la tranquillité de ses habitants.

h

            Non loin de là, depuis maintenant trois jours, Barrons se cachait dans la fauconnerie de Hawk. Il y avait trouvé refuge le temps de solutionner le nouveau problème qu’il devait affronter. Quelques jours auparavant, une aventure sexuelle sulfureuse s’était terminée dans une effusion d’injures de la part d’une jeune fille blessée de la récente décision fatale de son amant. Puis, cette histoire avait pris une tournure extrêmement déplaisante pour notre homme.

En effet, cette jeune tzigane, du prénom exotique, Esméralda, s’était totalement offerte à Barrons. Elle lui avait tout donné : de sa plus pure innocence à la promesse d’un amour éternel. Dès que la jeune maîtresse avait évoqué des sentiments, Barrons avait justement décidé qu’il était temps de mettre un terme à leur passion, aussi épicée fusse-t-elle ! Malheureusement pour lui, Esméralda ne l’entendait pas ainsi. D’abord furieuse, elle l’avait menacée d’attenter à ses jours s’il l’a quittée ainsi, elle qui était prête à se damner s’il le fallait pour lui. Comprenant que Barrons n’y prêtait aucun crédit, elle lui avait alors affirmé d’une voix douce et sensuelle :
– Je serai celle que tu veux que je sois Jericho, uniquement pour toi mon Jericho, à la vie à la…
Barrons lui avait aussitôt sèchement coupé la parole et asséné :
– Je ne vous ai jamais autorisé à m’appeler par mon prénom Lass, ce n’est pas aujourd’hui, la dernière fois que nous nous voyons, que je vous le permettrai Lass !
– Comment peux-tu être aussi… aussi exécrable, Jericho Barrons ? Pourquoi es-tu si… Considérant le visage impassible de son amant qui avait davantage l’air de sévèrement s’ennuyer plutôt que d’être affecté, elle laissa mourir sa phrase et, changeant de tactique, elle enchaîna :
– Je t’ai tout donné Jér…, Barrons…, Lord Barrons, ironisa-t-elle avec un accent pince sans rire. Je t’ai donné jusqu’à mon âme, tu ne peux pas me laisser ainsi ! Et puis de toute manière, quand je t’aurais révélé de quel mal je souffre, tu ne pourras pas te défiler et tu m’épouseras Jericho ! Tu n’auras pas le choix, oui, Jericho tu m’épouseras ! avait-elle quasiment hurlé en insistant outre mesure à deux reprises sur le prénom de l’homme.
Celui-ci éclata d’un rire si fort qu’il résonna dans la minuscule pièce qu’ils avaient investie depuis maintenant presque une semaine. Effectivement, Barrons n’amenait jamais ses conquêtes dans les quartiers du château de Dalkeith, où il avait récemment élu domicile, même si en fin de compte, il n’y passait que très peu de temps. Esméralda, quant à elle, vivait dans une habitation très modeste puisqu’elle et son peuple voyageaient au rythme des saisons. L’hilarité de Barrons énervait davantage Esméralda qui lui ordonna de répondre. Il interrompit son fou rire et d’une voix autoritaire et menaçante, il vociféra :
– D’une part, Lass, tenez-vous en à Barrons, et d’autre part, la seule et dernière chose que je puisse vous donner ce sont des ébats enflammés comme jamais puisque ils marqueront nos adieux !
Esméralda, offensée, scanda odieusement chaque mot jusqu’à en devenir ridicule :
– Oh non Jericho tu ne me quitteras pas ! Je t’assure que tu ne me quitteras pas, je suis…
– Silence Lass ! Vous commencez à gravement m’agacer, et si vous continuez ainsi, vous n’aurez même pas droit à votre étreinte d’adieux ! Et ce serait aussi dommage pour vous que pour moi, quand on sait combien peut être bon et sauvage une dernière coucherie !
Esméralda s’était mise à sangloter bruyamment et peina à prononcer :
– Mais… mais je suis enceinte Jer… Barrons, je suis enceinte de toi !
– Suffit Lass, suffit vos balivernes, vous n’êtes pas enceinte ! persifla-t-il confiant.
– Ah oui, et comment peux-tu en être aussi certain ? Tu es un homme, je suis une femme, je suis plus à même que…
– Aye, quelle perspicacité, je suis l’homme en effet, je crois l’avoir démontré à maintes reprises… Un rictus tendancieux apparut sur son visage l’instant précédent tendu d’agacement. Quelques secondes plus tard, il prétendit :
– Je le sais, c’est tout ! Et, ne vous amusez plus à vous jouer de moi, sinon vous le regretterez férocement Lass ! C’est bien compris ? Esméralda opina de la tête et il poursuivit :
– Alors vous les voulez vos impétueux adieux ? Je commence à m’impatienter !
Sans même répondre, Esméralda se jeta au cou de son amant et le poussa sur le lit avec ardeur, l’embrassa langoureusement puis, lui susurra au creux de l’oreille :
– Je reviens tout de suite Barrons, je vais nous chercher un peu de vin afin de parfaire notre dernière nuit passée ensemble.
Elle se leva et de la pointe des pieds, s’enfuit de longues minutes qui parurent une éternité à notre homme assoiffé de sexe. Elle revint avec deux verres à pied remplis de vin à l’enrobage grenat et dont l’arôme embaumait la pièce exigüe. S’il avait pu s’enivrer avec l’alcool, Barrons aurait probablement était éméché rien qu’avec les puissantes émanations de ce vin. La demoiselle tendit l’une des deux coupes à Barrons et l’enjoignit de célébrer avec elle leurs derniers instants charnels.

            La nuit qu’ils passèrent fut effectivement plaisante jusqu’au moment où Barrons sentit la tête lui tourner et les dernières paroles qu’il perçut de manière de plus en plus confuse, fut :
– Tu m’as rejetée Jericho Barrons, tu m’as abominablement rejetée, tu vas le payer le prix fort Jericho ! Par l’élixir que tu as ingéré en même temps que tu te délectais du vin et de mon corps, je t’ai privé à jamais de la vue Jericho, ainsi tu ne pourras plus admirer les corps des femmes qui ont sur toi, un effet des plus virils. Elle fit une pause pour mieux apprécier ce moment de victoire, puis reprit :
– Je t’ai aussi privé à jamais de l’ouïe Jericho, ainsi tu ne pourras plus entendre les femmes te supplier de les abreuver de tes caresses les plus coquines, ni crier ton prénom quand elles jouissent. Elle interrompit à nouveau son long laïus, profitant de l’expression déconcertée de son interlocuteur. Un sourire illuminant son visage, elle poursuivit :
– Je t’ai ensuite privé à jamais de la parole Jericho, ainsi tu ne pourras plus blesser personne par tes mots acerbes, ni courtiser une femme que tu désires. Son large sourire ne cessait de s’agrandir sous l’effet de surprise grandissante qui se lisait sur le visage de sa victime. Elle rajouta :
– Et enfin, Jericho, je t’ai privé à jamais de l’odorat. Elle éclata d’un rire rauque que Barrons entendit à peine puis elle acheva ses explications :
– Toi, Jericho, tu m’as dérobée de mon honneur jusqu’à mon âme, moi, je t’ai également réduit Messire Barrons ! Maintenant si tu veux bien m’excuser Jericho, je voudrais me reposer, alors la sortie c’est par là… Elle indiqua l’embrasure de la porte tout en continuant de badiner sur un ton sadique et Barrons lut sur ses lèvres avant que sa vision ne se trouble et disparaisse totalement :
– Ah suis-je sotte, tu n’entends plus et ne vois plus n’est ce pas ? Elle avait accompagné cette interrogation simplement rhétorique d’un sourire des plus sardoniques.
            Barrons la poussa violemment de sa main droite, ouvrit coléreusement la porte de l’autre, la fracassant contre le mur et s’élança comme un animal en furie à l’extérieur.
Son instinct animal prit le relais et le conduisit très loin de cette roulotte et de cette jeune fille qu’il détestait à présent malgré le bon temps pris dans ses bras et surtout entre ses cuisses de vierge effarouchée lors de leur première fois. Toutefois, elle était devenue très rapidement aussi entreprenante qu’audacieuse au contact de sa virtuosité sexuelle.
Il était fréquent que Barrons subisse le courroux de ses maîtresses éplorées, mais jamais aucune n’avait tenté de le blesser si sévèrement. Il avait déjà en revanche été victime d’un philtre d’amour, qui au grand dam de la jeune amoureuse, les effets sentimentaux escomptés n’avaient jamais été au rendez-vous, seules les prouesses sexuelles de l’homme, déjà grandioses, avaient été décuplées. Cette fois-ci, il mettrait davantage de temps à se rétablir !
           
Il avait été malgré lui mené dans la fauconnerie, privé de certains sens de communication, il cherchait comment recouvrer ses aptitudes humaines alors qu’il continuait à disposer de ses capacités animales même si, dès lors il ne bénéficiait plus de sa nyctalopie. Il s’était juré de rester terré dans ce lieu reclus tant qu’il n’aurait pas récupéré la vue, l’ouïe, la parole et l’odorat. Il ne pouvait subsister éternellement ainsi, il faudrait certes quelques jours à son corps mais celui-ci finirait par se régénérer. Il estimait à une voire deux semaines maximum, son temps de rémission. En attendant, il devait rester calme et faire taire les bavardages incessants de son mental qui desservaient sa guérison. Pour éviter de s’épancher sur son état, il s’imaginait seul dans la caverne de la falaise dont il appréciait les vertus apaisantes et l’air marin ressourçant de ce lieu.
Barrons était donc tapi dans l’ombre quand son sixième sens lui indiqua qu’un être vivant venait d’entrer dans son havre de paix actuel. En effet, il avait ressenti au plus profond de ses entrailles qu’une personne ou plus probablement, un animal, s’était introduit dans cet espace clos. Il était impossible que ce soit Hawk puisqu’il était parti, une semaine au préalable, en voyage d’affaires dans le Nord de la contrée et ne rentrerait pas avant la fin de celle-ci. Pourtant hormis lui et quelques rares individus en qui ce dernier avait une entière confiance, personne ne se risquait à pénétrer dans ce lieu. Néanmoins, Barrons ressentait une présence, son intuition sur-développée depuis ce déplorable incident, lui indiquait qu’une énergie vitale rayonnante était très proche. Toutefois, cette délicate aura semblait également perturbée. Peut-être qu’un nouveau faucon a été placé ici. Aye, bien sûr que c’est un faucon, qu’est-ce que cela pourrait être d’autre qu’un majestueux volatile que les fauconniers se doivent de soigner ? Je n’ai certainement pas senti la venue du fauconnier qui a enfermé la bête blessée et est reparti aussitôt.

Barrons ne put entendre la voix effrayée de la personne qui était en train de l’apostropher. Il comprit bien trop tard qu’il s’agissait non pas d’un faucon, mais d’un individu. Les deux occupants de la fauconnerie enténébrée marchèrent sans le savoir, attirés comme des aimants, l’un vers l’autre. Cependant, très vite, ils se télescopèrent si durement que le plus faible des deux tomba sur son séant, lui arrachant un cri de souffrance, mais aussi de peur, que Barrons ne distingua pas.
– Qui est là ? cria le blessé, saisi d’effroi. Il réitéra sa question à plusieurs reprises sans aucun succès. La crainte le gagnant davantage, au moment où il décida de se relever afin de chercher à tâtons la porte de sortie, Barrons se mit, quant à lui, en quête de l’individu qu’il avait heurté. Il trébucha alors sur celui qui était encore à terre et le renversa sur le sol dans sa chute. Ses mains effleurèrent sans le vouloir, c’était bien la première fois que c’était involontaire de sa part, la généreuse poitrine de l’intrus. Barrons n’avait plus aucun doute à présent sur l’identité sexuelle de celui-ci et se sentit soudainement chanceux. Cette femme écrasée par le poids de notre homme tentait de se débattre et de le repousser, mais en vain. Barrons savourait vivement la tournure que prenait sa guérison, alors qu’il se fit plus léger sur le corps de la jeune femme atterrée, il ne put s’empêcher de se frotter contre celui-ci jusqu’à se dandiner de désir. Il sentit le relâchement corporel de sa proie. C’est pourquoi, il se décala sur la droite, la femme ne bougea pas. Il s’appuya alors nonchalamment sur son coude d’une main et de l’autre, aussi doucement que délicatement, il caressa de la pulpe de ses doigts agiles le flanc de celle qui avait déjà arrêté de gesticuler sous l’effet aphrodisiaque de la danse alanguie de son assaillant. Comme il ne pouvait entendre d’éventuelles protestations de la jeune femme, il souhaitait toucher sa bouche afin de savoir si elle palabrait bien qu’il en doutait puisqu’il l’aurait senti aux crispations de son corps. Il laissa les premières phalanges de sa main retournée remonter le long de son giron, il ralentit la cadence lorsqu’il parvint sous le galbe de son sein, qu’il contourna encore plus lentement. Il interrompit cette errance voluptueuse au niveau de son cœur pour jauger de la rapidité du battement de ce dernier qui s’était emballé. La poitrine de la jeune femme se soulevait rapidement et amplement. Le tissu de la robe qui épousait à la perfection ses courbes, était extrêmement satiné, c’était donc probablement de la soie. À en juger par sa qualité, le vêtement que revêtait cette jeune femme faisait d’elle une personne fortunée. Son imagination fertile s’emballa et à partir des indices qu’il possédait déjà, il commença à se représenter les lignes de cette robe. Il reprit sa caresse et une fois le décolleté atteint, il plaqua sa main fermement sur le buste de la femme. Puis quelques secondes plus tard, sa main légère et frivole se promena le long de son cou. De son pouce et de son index seulement, il parcourut le chemin qui menait à sa bouche charnue dont il fit le tour tout aussi précautionneusement, mais cette fois-ci avec le bout de son index et de son majeur. La bouche de la jeune femme s’entrouvrit et il eut la sensation qu’elle déglutit péniblement. Il se redressa et se tint à côté de la femme. De ses deux imposantes mains, il encercla son visage. Il rapprocha sa tête de la sienne comme si malgré l’obscurité, il scrutait ses prunelles. Ils demeurèrent ainsi un long moment sans oser bouger. Barrons sentit une envie remonter le long de son échine et, excité par la situation totalement singulière pour lui de séduire une femme, privé de ses sens les plus aiguisés, il avança prudemment son visage et offrit ses lèvres sensuelles à celles de la jeune femme. Celle-ci s’en saisit immédiatement et il interpréta le geste comme un consentement, non plutôt, comme un désir fringant. Leur baiser se fit aussitôt plus torride jusqu’au moment où Barrons ressentit un étourdissement, comme celui vécu trois jours auparavant. Il se déroba de l’étreinte, se recula un instant et lorsque tous ses sens réapparurent simultanément, il découvrit avec stupeur qui il était en train d’embrasser passionnément, Barrons s’écria alors :
– Vous ?!
Puis, pour la seconde fois, il fuit cette jeune femme à toute hâte !

***


Voilà les culs,
ET là ne me jette pas des oeufs des tomates ou ta vieille culotte usagé, je n'ai pas encore lu le prochain extrait, alors je suis dans le meme etat de frustration que toi.


38 commentaires:

  1. Putain ç dur là!
    Bon Jaja, je ne te jetterai effectivement pas ma vieille culotte vu que tu as admis ne pas avoir la suite, mais merde, Erika! t'as pas honte de nous laisser comme ça? ou alors, tu t'en amuses? tu nous mets au supplice là...déjà que voir Barrons privé de ses sens, çtait pas évident (heureusement que tu t'es rattrapée en nous montrant qu'il était tout aussi habile, même dépourvu de ces derniers, la température est bien montée d'ailleurs), mais là, POP et re POP, alors que la tension sexuelle était à son comble, tu nous abandonne à notre frustration!!!!
    Bon, après ces courts atermoiements,je tiens quand même à te repréciser comme ç bon de te lire: d'un on a pu apprécier le retour de notre Mâle (pcq il y avait comme un immense vide); ensuite, notre esprit vagabonde avec tes personnages dans la lande écossaise,on partage sans peine leurs doutes, leurs émotions, leurs joies et ç un ravissement des sens. Quant à l'histoire, et bien ça continue de monter crechendo et on veut savoir la suite, vite!!!!

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    1. Merci Karin. Ravie que l'histoire t'intéresse. Autant je n'ai pas encore écrit la suite de cet extrait (mais je m'y mets tout de suite là), autant l'intrigue, elle, est ficelée depuis le départ. J'espère qu'elle vous plaira dans son ensemble.

      Gros bisous

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    2. t'as vu pour une fois c'est pas moi qui joue ma pute....

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    3. Tqt pas dans tous les cas je suis sûr que la suite sera:
      PUTAIN D'EXCELLENTE

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    4. Erika : je n'ai aucun doute quant au fait que la suite va nous plaire, ç pour ainsi dire gagné d'avance...entre ton talent et la présence du Mâle hum...
      Jaja : suis sure que ça n'est que partie remise, tu aimes nous faire souffrir lol...heureusement que tu as des moments de grâce comme cette semaine où tu n'étais que bonté et générosité, on le souligne donc...

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    5. Mais cette semaine seulement tu es libre

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    6. et j'ai envie de dire que la semaine n'est pas finie....

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    7. ça nous démange de partout de voir ça

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    8. Jaja ça y est c'est fini je vais me mettre à prier, et ça sera pour toi!! TU ES MON IDOLE!!

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    9. ha ben voilà on revient aux fondamentaux... HAHAHA. Nan si tout va bien vous aurez encore 2 billets jusqu'a dimanche.

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    10. HIP HIP HIP(popotame) HOURRA!!!!
      VIVE JAJA!!
      *danse de l'alegresse teton au vent*
      HIP HIP HIP HOURRA
      JAJA JAJA JAJA JAJA

      !!!JAJA WE LOVE YOU!!!

      JAJA TU ROCK'S

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    11. Alleluha! hip hip hip hourra, vive Ste Jaja...
      Bon, là je danse - tétons au vent, culotte qui tournoie dans ma main - autour de notre totem Jéricho, en chantant une ode à toi, notre grande prêtresse du blog

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    12. Ha qu'es ce que j'aime ces images..... on est une vraie communauté de folle du string et ça c'est beau

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    13. Nan mais ces images existent Jaja grace à toi!
      Sans tes posts on aurait pas envie de danser téton au vent...

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  2. Un petit mot les filles pour vous dire que je partage votre frustration moi aussi, Barrons m'a laissée pantelante à la fin de cette mise en bouche. Il s'est enfuit et depuis...
    Mais j'ai de nombreuses heures à lui consacrer aujourd'hui et ce week-end donc j'espère qu'il va se montrer Inspiré. Toutefois, connaissant LE Mâle, ça devrait être le cas.

    A très vite pour la suite et surtout plein de GROS BISOUS ;-) !!!

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    1. en tout cas le coté je ne vois rien j'ai trouvé ça hyper excitant.... voilà c'est tout pour mon intervention

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    2. Dans les extraits suivant, fais le souffrir! Mais pas trop hein?

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    3. Hum, de nombreuses heures rien qu'avec Barrons? le rêve de toute femme saine de corps et d'esprit (à défaut, 5mn j'en veux bien aussi...)
      Et moi aussi j'ai vraiment adoré le fait qu'il ait perdu l'usage de ses sens (ç avec plaisir que je lui aurais fait retrouver ses sensations moi...), on aurait pu le croire plus vulnérable...et ben même pas, il s'en sort haut la main, avec tous les honneurs...mais résister à l'appel de la chair, ça ç vachement bizarre, ç vraiment qu'il y a un truc louche...quoique avec Mac, il a résisté longtemps (malgré ses nombreuses insinuations), ç sans doute qu'il est réellement attiré par Arielle, mais ça, seul l'avenir (euh, toi Erika plutôt) nous le dira...
      En tous cas, dans le cul la balayette Esmeralda! et toc

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    4. Karin, dès l'extrait prochain, vous comprendrez pourquoi Barrons fuit Arielle comme la peste malgré sa très forte attirance...

      Oui, je suis parfaitement d'accord avec toi, Barrons, malgré ses insinuations, sait aussi faire durer le plaisir et ne pas sauter sur tout ce qui bouge tout le temps ! Même si ça lui arrive la plupart du temps OK ;-) !!!

      Gros bisous

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    5. Ouai nan mais comprends nous Erika, ça nous frustre nous de le voir triste notre p'tit choupinou d'amour!!
      (encore une semaine et je l'aurais réduit à un p'tit ours en pluche avec mes compliment à son égard)

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    6. ç vrai qu'il a l'air d'un gros nounours, manque plus que l'étiquette .... t'as pris quoi ma chounette pour faire un pareil amalgame? lol
      Jéricho = jaguar, tigre, puma, prédateur quoi...mais pas ours en peluche... avec lui ç pas l'heure de Bonne nuit les petits mais plutôt de l'instant X ou du journal du Hard ou de la 4è dimension, passe encore... mdr

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    7. Bah je sais pas...c'est juste que à ce moment là je pensais à lui dans ses très rares moments de faiblesses et ça donnait ça.
      Mais tqt pas qinon pour moi il est et sera toujours un félin pure et dure!

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    8. tu m'as fait une grosse frayeur là ahaha

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    9. Mais nan ne t'inquiete je ne suis pas folle à ce point là!

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  3. Mais il est con ou quoi??
    Espece d'imbecil!!! TU LA VEUX TU LA SAUTES c'est sa ta phylosophie mec! Il suffit qu'il auve une meuf qui va se foutre dans une mer déchainée pour que monsieur décide de ne pas se la faire! Erika je suis désolé de te le dire mais tu dois mieux t'occuper de tes personnages rebelles...
    Nan mais sinon c'est PUTAIN D'EXCELLENT. Surtout le coup du tu n'a plus la vue, ni l'ouïe, ni l'odorat, ni la parole. En gros la meuf pensait qu'il que son plan allait marcher. Mais dans tous les cas ça marche pas! DANS TON CUL ESMERALDA!! Eh ouai pcq Barrons sans tout ça eh bah il garde le corps le plus magnifique, donc il aurait pu en avoir à la pelle des filles même sans ses sens...mais bon lui décide d'aller se cacher chez Hawk, et en plus quand se con se retrouve avec celle qu'il "aime", Arielle il dégage. Pffff pitoyable!
    En tout cas j'espere qu'il va lui faire sa peau à la Esméralda de merde!! (et il y a un truc louche avec elle, j'ai l'impression qu'on va la revoir ou bien qu'elle a fait un truc à Arielle ou va, pcq le coup du "je peux etre qui tu veux" me semble un peu tiré par les poils de cul...euh me semble un peu tire par les cheveux!
    Et tu as de la chance Jaja que tu n'es pas lu la suite. Pcq sinon ont t'aurait harcelé! Quoi que cette semaine on t'aurait graciée, vu que tu nous a donné une semaine de choc! Elle était vraiment excellente, avec plein de truc qu'on aime!!

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    1. Lety, mdr, Barrons n'est quand même pas qu'un objet sexuel !!! Le pauvre... Il a des sentiments aussi, ou du moins quelque chose qui s'y apparente. Comme le dit Karin, avec Mac aussi il fait durer les choses, plus c'est long plus c'est bon ! Ah la jeunesse..., vous voulez tout tout de suite (Erika en mode vieille ;-) !!!
      Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un romantique car ce n'est pas l'idée que je m'en fais, mais quand même, il n'a pas qu'une virilité notre homme, il a un coeur (même s'il est certainement meurti) et aussi un cerveau !

      Comme je l'ai écrit dans la présentation, cette fanfiction est une histoire basée sur la première relation sentimentale de Barrons (que je lui prête, ce n'est rien d'officiel, seule mon imagination parle), qui plus est, elle parsemée d'embûches, donc forcément, ça va être tumultueux entre Arielle et Barrons ! Je n'en dis pas plus, vous n'allez tarder à le découvrir...

      En ce qui concerne Esméralda, disons qu'elle était prête à tout pour le garder, mais c'était sans compter sur la nature de Barrons dont elle n'avait pas connaissance...

      Ce matin j'ai bien avancé l'extrait 9, je vais de ce pas continuer !

      Gros bisous et MERCI à toi Lety ;-) !!!

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    2. Entièrement d'accord avec toi Erika : Barrons est d'une virilité exceptionnelle et sensuelle, ç aussi un esthète, et un homme profondément meurtri et ç cette blessure qui l'a forgé; personne désormais, ne le fera s'agenouiller...
      Il n'est pas qu'un physique, sinon, on l'aurait déjà toutes oublié...des mâles sexy en diable, ç pas ça qui nous manque en littérature...

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    3. Nan mais je ne dis pas ça du tout. Vous m'avez très mal compris! Je suis la premiere même à dire que Barrons c'est pas que du physique. Je trouve même que les plus beau passage dans la Saga ce n'est pas du tout le sexe, amsi tout le début avec leur jeu du chat et de la souris, et tous les deux qui montrent de façon flagrante leurs sentiments, mais que bah en même temps ils les cachent bien. Pcq dès le début on voit que Barrons il l'aime la Mac et à plusieurs passage dans le livre il lui dit presque directement!
      C'est juste que moi, en tant que Laëtitia je ne suis pas du tout qqn de romantique et tout ça, en fait je suis plus Barrons que Mac pt de vue romantisme, dans la plus part des séries je serais plus le mec pas romantique masi qui dit tout ce qu'il pense. C'est pour ça que je trouve ça frustrant qu'il ne fasse pas ce qu'il veut vraiment, et qu'il se cache derrière...bah derrière je ne sais pas quoi!!

      Et tout le plaisir est pour moi Erika. Tu sais si un jour ton extrait ne me plait pas tu n'auras pas le droit à des compliemnts, je l'ai mets juste pcq je les pense

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    4. Mais si en fait, tu es une vraie romantique puisque tu adores la relation Mac/ Barrons, ç juste que ç pas au sens très traditionnel du terme...tkt on avait bien compris...et pis, on adore aussi qd Jéricho se lâche et fait de la gymnastique sexuelle lol

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    5. Nan mais juste s'il fait su sport rien que comme DG sur la vidéo ça m'irait!

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    6. ben tu m'étonnes! il ferait se remettre au sport n'importe qui, on ne demande qu'à prendre des cours particuliers

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    7. Si tu as le numéro je suis preneuse! Un peut de sport me ferait du bien

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    8. ben d'un seul coup, suis très motivée aussi (comme quoi, avec une bonne carotte, sans mauvais jeu de mot, on est prête à faire et endurer n'importe quoi)...ms il est sur liste rouge, il se réserve pour les intimes, ç pas juste! Caliméro est de retour...
      Nous, on devra se contenter de la vidéo pour s'entrainer et baver sur DG

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    9. Bah elle est vraiment pas mal la vidéo, donc c'est bon je pense vraiment que ça ne me genera pas du tout!

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  4. Au fait Jaja hie ron était jeudi et il y a pas eu de post BAA...ah moins que je ne l'ai pas vu! Et c'est tout à fait possible

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    1. Nan nan j'en ai pas fait. Je me suis dis comme la semaine était déjà bien chargée on avait deja de quoi verser toute notre addiction.

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  5. Slt les chouquettes!
    Je me suis réservée mon dimanche aprèm pour lire ce petit extrait et comment c'était trop bon! ça a été très dur t'attendre mais comme d'habitude je ne suis pas déçue du voyage! Merci Erika même si on a envie de hurler notre frustration à la fin! Et merci Jacinthe pr cette semaine riche en émotions et en petites culottes détruites!

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  6. wahouuuuu! quelle fin! comment on vafaire pour attendre la suite hein?
    toujorus aussi fantastique!
    ben dis donc, très rancunière cette esmeralada!

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Toi aussi tu es en pleine barronite aiguë? Ce n'est pas sale. Viens tout nous raconter.

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