Salut mon petit bretzel,
C'est avec des papillons de lumières dans le corps que je te poste ce nouvel extrait. Je te rassure j'ai laissé La Cindy Sanders à la porte, faut quand même pas exagérer du topinambour.
PRÉSENTATION
L’idée d’écrire cette fanfiction est née de mon envie d’apprendre à connaître Jericho Z Barrons, si toutefois cette nomination est correcte…, car comme vous le savez, tellement de questions restent en suspens !!!
Et en attendant que Karen Marie Moning nous offre des informations supplémentaires le concernant, je ne peux réprimer l’errance de mon Imagination qui ne cesse de tenter de percer le mystère Barronesque. Alors certes celle-ci prend de grandes libertés et divague à souhait, mais je souhaiterais vous faire partager la représentation que je me fais d’une des premières relations sentimentales qu’aurait pu vivre cet Homme.
Cette fanfiction met en scène une véritable rencontre amoureuse semée de diverses embûches, dont l’issue pourrait bien être tragique…
Au travers de cette histoire principalement charnelle et sentimentale, je voudrais témoigner de la dimension à la fois sensuelle, sauvage voire bestiale que je prête au Jericho Z Barrons de mes fantasmes.
Je vous proposerai donc tout au long du récit des descriptions de ses contemplations et de ses ressentis. J’ai envie de me risquer à décrypter le psychisme si complexe et probablement torturé de celui-ci.
Ses sentiments pourront parfois être différents de ceux éprouvés aujourd’hui. Il me paraît évident que le vécu de ses 500 dernières années lui a laissé des traces sur ce qu’il peut être aujourd’hui. C’est pourquoi en certaines occasions, vous pourrez être déroutées par une attitude, un geste ou une parole du Barrons de ma rêverie. Celui que nous connaissons de la plume de Karen Marie Moning est mûr de plus d’un demi-millénaire. Mais auparavant, qui et comment était-il ?
Comme sa créatrice, je ne préfère pas entrer directement dans son esprit, de toute manière il ne me laisserait pas faire…, d’où la distance choisie par le point de vue narratif omniscient. Cependant, je vous rassure tout de suite, insidieusement, je vais essayer de m’introduire dans cette carapace…
Enfin, l’emploi du présent dans certains passages est volontaire, il montre qu’en 2012 certaines caractéristiques de Barrons sont toujours les mêmes, notamment au niveau de sa beauté et de son charisme légendaires, de son arrogance, de sa détermination, de sa virilité ainsi que de ses pulsions et besoins sexuels démesurés.
L’évolution actuelle de l’histoire me laisse supposer que la fanfiction devrait être composée d’une dizaine d’extraits. Comme j’écris au fur et à mesure, je ne peux être plus précise pour l’instant.
Puisse notre aventure nous permettre de rencontrer Barrons dans son essence…
Erika
♥♥♥
Jericho Z Barrons et
l’Ondine sibylline
Extrait n°7
Dès
l’aube, celle-ci accompagnée de chants assourdissants de coqs, Hawk bien décidé
à tenir sa promesse, avait informé Arielle de leur départ aussitôt après s’être
restaurés. Ainsi, ils seraient au château de Dalkeith avant le milieu de la
splendide journée qui s’annonçait.
La veille au soir, Hawk
et sa cavalerie avaient fait une halte pour la nuit. Ils se rendaient au nord dans
un recoin de la région où des conflits avaient éclaté dans un village pourtant
habituellement tranquille.
La rencontre inopinée avec Arielle
l’avait totalement désabusé et l’avait momentanément détourné de sa mission. En
effet, il renonça temporairement à son séjour d’affaires. Il ne supportait pas l’idée
de remettre à plus tard le bien-être de cette jeune femme, ni la perspective
qu’elle reste seule dans ce patelin. Même si elle avait plus ou moins été bien
accueillie, une femme de sa trempe n’avait rien à faire dans un lieu si
médiocre que pouvait être une taverne pour une lady. Au domaine des Douglas,
elle pourrait se lier d’amitié avec des personnes bienveillantes. Selon lui,
Arielle nécessitait un environnement apaisant et coutumier pour se retrouver.
Celle-ci pensait que la bonne fortune lui souriait enfin, elle se félicitait de
connaître un laird si hospitalier. Elle accepta donc immédiatement la
proposition autoritaire de cet homme, trop heureuse d’avoir la chance de
retourner vers des traces effacées de son histoire.
Avant le coucher, Hawk
avait sans plus attendre, tendancieusement, offert à Arielle son aide sensorielle pour réveiller le
souvenir d’anciens délicieux moments partagés. Rougissante qu’un homme si
séduisant s’intéresse à elle avec une telle avidité, elle l’avait toutefois délicatement
éconduit. Elle ne se sentait pas prête à s’abandonner au creux des bras réconfortants
de cet homme qui lui assurait pourtant le retour de sa mémoire dérobée. Elle
préférait d’abord assimiler ce qu’il lui avait révélé lors de leurs
retrouvailles inespérées : son patronyme et sa sensualité de Femme
épanouie. Elle avait ressenti un sentiment d’euphorie d’être reconnue par une
personne appartenant à son passé. Cette rencontre inattendue avait fait naître
une certaine foi en sa reconquête mnésique. Cet étrange inconnu pour elle, lui
en avait appris bien plus sur elle-même grâce à une courte discussion que le
mois passé à tenter en vain de faire émerger des reviviscences égarées dans les
méandres de son psychisme.
Elle n’avait pas réussi
à dormir cette nuit-là, elle était bien trop excitée de se rendre dans un endroit
qu’une partie d’elle connaissait. Elle pressentait qu’une immersion totale dans
des alentours familiers lui ouvrirait les meilleures perspectives de
s’apprivoiser.
Si la belle Arielle avait su qu’elle
n’était pas au bout de ses peines, elle aurait probablement nourri moins
d’espoir ou plutôt elle aurait caressé d’autres rêves… car oui des péripéties la
vie lui en réservait quelques-unes. Mais, tous les chemins de traverse menant à
la couche de Barrons sont loin d’être désagréables me semble-t-il ! Paroles de BAA…
Arielle avait quitté
son village d’adoption le cœur léger, l’expression radieuse bercée par un
sourire béat, convaincue que les fouilles archéologiques de son inconscient qu’elle
mènerait de concert avec Hawk la conduiraient indubitablement vers une destinée
plus attrayante.
La majeure partie du
trajet se déroulait à travers l’éminente forêt de Findhorm que Hawk connaissait
parfaitement pour la traverser régulièrement. Il emprunta la route la plus
fréquentée pour ne prendre aucun risque inconsidéré puisque aujourd’hui, il ne
voyageait pas seulement avec sa garde mais avec une femme à qui il portait une
grande estime et aussi envers qui il nourrissait une immodérée appétence
charnelle.
La demi-journée passée
à chevaucher en compagnie de Hawk sur sa monture royale avait permis à Arielle de
faire plus ample connaissance ou plus précisément de redécouvrir la courtoisie légendaire
de cet homme exquisément charmant, drôle et prévenant. Elle s’imaginait
parfaitement avoir été la maîtresse bienheureuse et comblée d’un lord si
aimable et fascinant. D’autant plus que son charisme n’avait d’égal que sa
beauté et son physique très avantageux.
La première partie du
trajet, Arielle s’était tenue derrière Hawk et bien qu’il ne fut pas nécessaire
de l’enlacer si précautionneusement, elle appréciait le contact de ses propres
mains contre les abdominaux si outrageusement développés de son cavalier. Elle les
sentait se contracter et s’étendre dans une danse régulière et sensuelle
rythmée par les ordres donnés au destrier. Elle profitait de l’agréable
sensation que lui procurait cette proximité. Comme l’homme ne pouvait la
surprendre en train de se perdre dans la contemplation et la suave rêverie
qu’il encourageait malgré lui, elle observa avec attention les parties de son
corps qui s’offraient à sa vue. Ses cheveux d’un noir couleur obsidienne, épais
et soyeux, étaient une invitation à y glisser la main. Le haut de son tartan
laissait deviner un dos sculpté à la perfection. Ses bras certifiaient la
fermeté d’étreintes douces et sauvages. Quant à ses cuisses dévoilées par son court
kilt, elles étaient tout bonnement un spectacle impressionnant. Cette chevauchée
mobilisait tous les muscles de l’écuyer accompli et la puissance qui se
dégageait de lui en cet instant embrumait l’esprit d’Arielle. En sus, la
fragrance de jasmin qui flottait dans l’air n’était pas sans raviver l’empreinte
sensorielle de mains généreuses et douces explorant l’ensemble de son corps.
L’ivresse de ce moment enivrant lui déclencha un frisson de volupté qui
descendit au cœur de sa plus secrète intimité. Hawk perçut ce tressaillement,
il ordonna au cheval de s’immobiliser, se retourna vers elle et
s’inquiéta :
– Que se passe-t-il Arielle, ma lady ?
Tout va bien ma douce ?
L’obligeance
de Hawk attendrit Arielle qui ne sut que répondre à cette question. Pour la
première fois depuis plus d’un mois, elle se portait à merveille, mieux, elle
se sentait vivante ! Depuis des jours elle n’avait pas connu cette
sensation agréable de frivolité. Toutefois, elle ne pouvait révéler à cet homme
l’exacte cause de ce vertige entêtant. Elle se résolut à répondre qu’elle
souhaitait un moment de répit pour profiter de la fastueuse beauté affichée par
cette forêt. Elle le rassura :
– Merci Hawk pour ta sollicitude. Je me
sens parfaitement bien, déjà mieux que depuis… depuis toujours me semble-t-il,
murmura-t-elle, laissant faner ces mots dans un long silence.
Son interlocuteur,
déconcerté, respecta le mutisme de la belle qui admirait à présent le paysage
qui se dessinait devant eux.
Aidée par Hawk, Arielle descendit du
cheval. Suivie de l’homme curieux, elle se dirigea vers un bosquet qui
s’ouvrait ensuite sur une clairière prodigieusement pourvue de parterres de plantes
différentes et toutes aussi colorées les unes que les autres. Cette trouée
baignait dans une lumière matinale irradiante. Les rayons solaires flattaient
largement les pétales de chaque fleur qui semblaient être en représentation
tellement leur épanouissement était sidérant. Arielle s’évanouissait dans sa
contemplation au point de sursauter lorsque Hawk rompit cet excellent moment
méditatif :
– N’est-ce pas majestueux ma lady ?
demanda-t-il, dans une voix atone, lui-même perdu dans l’extase visuelle dispensée
par ce pan de la forêt.
Arielle se retourna
lentement et lorsqu’elle fit face à Hawk, celui-ci découvrit alors que de
discrètes larmes coulaient sur les joues rosies de tendresse de la jeune femme
pourtant radieuse. Il se précipita sur elle et, en un seul pas, il se retrouva
auprès d’elle. Il l’enserra si vite de ses bras virils qu’elle n’eut pas le
loisir de lui expliquer que ces larmes ne témoignaient d’aucune tristesse mais
uniquement de la plénitude qui l’avait envahie à cet instant. Toutefois,
l’étreinte de Hawk, l’étreinte d’un homme, non pardon, l’étreinte de cet homme
si aimable, la libéra du poids qu’elle transportait avec elle depuis son réveil dans la caverne de la
falaise. Celui-ci ressentit d’ailleurs qu’Arielle se relâchait et se laissait
aller au creux de son giron si lénifiant. Il rasséréna alors son emprise. Il
n’avait jamais connu Arielle si tendue, aussi loin que ses souvenirs pouvaient
remonter, même si effectivement il ne l’avait fréquentée que plus d’un
trimestre, il avait été charmé par l’invariable allégresse de cette femme aussi
agréable à regarder, à posséder qu’à écouter ! Leurs ébats torrides
étaient pour lui de loin les meilleurs qu’il n’ait connus, nonobstant un nombre
irréaliste de conquêtes sexuelles. Arielle avait une force de vie inépuisable,
une endurance ainsi qu’une dextérité qui promettaient de longues heures de
plaisir charnel. Et quand enfin les deux amants étaient repus de jouissance
excessive, ils partageaient une complicité sereine. Toutefois, Hawk n’avait
jamais compris pour quels motifs il ne ressentait le besoin de légitimer cette
union. Il appréciait la compagnie de cette femme et pourtant, il ne désirait
pas l’épouser. Elle était peut-être justement trop parfaite ! Il n’avait,
jusqu’à cet effondrement émotionnel, décelé aucune fragilité chez cette femme
exceptionnelle.
Cette vulnérabilité découverte éveilla
alors un désir ardent en lui, si bien qu’Arielle, prenant connaissance de
l’envie qui submergea l’homme, s’éloigna de lui afin de lui faire face,
repoussa les pensées coquines qui étaient en train d’éclore dans son propre
esprit et d’une voix affirmée s’enquit :
– Qui suis-je Hawk ? … Que suis-je
pour toi Hawk ?
L’homme, embarrassé par
ces deux questions qui le prirent de cours, lui qui n’avait qu’une obsession :
la faire sienne aussi effrontément qu’il ne l’avait jamais fait, se renfrogna.
Il chercha ses mots un court instant et la jeune soucieuse appréhenda la gêne
et la confusion de celui-ci. Il chuchota :
– Arielle…, Arielle Rayna, tu es bien
des choses, tu peux me croire, mais tu n’as jamais consenti à me dévoiler ta
réelle nature, tu…
– Och, nay ! le coupa-t-elle
brutalement. Mais pourquoi donc ? Pourquoi ne t’ai-je jamais parlé de
moi ? Ne t’y es-tu jamais intéressé ? avait-elle presque crié. Je
n’étais qu’une conquête de plus pour toi, c’est ça ? Seules nos coucheries
comptaient pour toi ? Réponds-moi Hawk, réponds-moi je t’en prie !
Elle avait fustigé Hawk d’interrogations
avec une telle véhémence, que celui-ci surpris et excité par l’emportement de
la jeune femme se jeta sur elle, plaça ses larges mains sur les épaules frêles
d’Arielle et balbutia, son regard noir planté dans le sien :
– Och, ma mie, nay !
Puis il plongea vers les lèvres
d’Arielle qu’il estimait prêtes à recevoir sa délicieuse bouche. Ils
s’embrassèrent pendant un long laps de temps. Leurs langues respectives
prenaient plaisir à se goûter et à se retrouver. Des sensations somme toute agréables
naissaient de cet échange. Néanmoins, ce baiser aussi tendre, plaisant et
fougueux soit-il, n’avait convaincu ni l’un ni l’autre. Peut-être étaient-ils
tout simplement secoués par l’absurdité de la situation inextricable d’Arielle.
Effectivement, la détresse tangible de la jeune amnésique tracassait énormément
Hawk.
La passion rageuse qui émanait
ordinairement de leur plus innocente embrassade faisait aujourd’hui défaut. Il
avait été celui qui avait mis fin amicalement à leur rapprochement, non pour
déplaire à Arielle, qui elle aussi avait éprouvé un sentiment de malaise. Mais
elle ne s’était pour autant pas risquée à froisser l’homme qui s’était montré
jusque là si patient et protecteur avec elle. L’initiative du bellâtre de cesser
l’étreinte l’avait soulagée bien qu’elle s’abstiendrait de témoigner à Hawk cet
émoi quelque peu désagréable. Elle le soupçonnait tout de même d’avoir connu le
même sentiment. Cependant, chacun eu la décence de ne point soulever cette
troublante sensation. Pour rompre la gêne passagère palpable, Arielle engagea
la discussion la première :
– Je te prie de me pardonner Hawk pour
cet affront. Tu n’as cessé de te montrer complaisant envers moi, or je m’en
suis injustement pris à toi. Je suis sincèrement…
Hawk
interrompit sèchement d’un revers de la main les excuses larmoyantes d’Arielle,
puis d’une voix des plus douces, lui affirma :
– Arielle, renonce à ses bagatelles, je
comprends parfaitement que tu sois excédée par l’épreuve que tu traverses. Je
ne veux plus que tu te confondes en excuses pour si peu, me suis-je bien fait entendre ?
l’interrogea-t-il l’air à la fois sévère et amusé.
– Och ! Hawk, tu es si bon avec
moi ! Je te remercie pour ton indulgence et surtout pour ton amabilité
envers moi. Tu es un précieux ami Lord Hawk Douglas !
À l’énonciation du terme ami, Hawk
déglutit douloureusement, il ne voulait pas être ami avec cet être abusivement
attirant, il voulait être son amant ! Enfin, il appréciait la compagnie
d’Arielle, mais il souhaitait faire d’elle autant sa maîtresse que sa
compagnonne de discussion intellectuelle. En effet, en plus d’être d’une beauté
surnaturelle, cette jeune femme était dotée d’un esprit éloquent. Autrefois, entre
deux étreintes endiablées, ils passaient de longs interludes à discourir sur la
condition humaine. Hawk était également souvent admiratif de la vision du monde
poétique et perspicace que lui peignait Arielle.
Hawk,
encore heurté par le mot choisi consciencieusement par son ancienne maîtresse
se décida à lui avouer :
– Tu sais Arielle, je t’ai souvent
questionnée quant à tes origines et tu t’es toujours habillement arrangée pour
esquiver mes tentatives de te connaître davantage. Je n’ai jamais su de quelle
contrée tu t’es expatriée. Nous avons passé trois longs mois à nous fréquenter corps et âme…
Il accentua très volontairement le verbe
fréquenter, la regarda droit dans les yeux et ne put réprimer un large sourire pour
étayer l’insinuation. Il continua tout en la fixant de ses grandes prunelles
noires :
– … dans le plus grand secret à ta
demande ! Mais pas une seule fois, tu n’as obtempéré et ne m’as fait
partager ton histoire.
Arielle écoutait attentivement le
moindre mot employé par Hawk car elle espérait que derrière chacun, elle
découvrirait une parcelle de son passé. Combien fut-elle dépitée et contrariée par
l’ignorance de l’homme quant à son sujet ! Pourquoi me suis-je montrée si insaisissable et énigmatique ?
Qu’est-ce que je tentais de cacher ou de fuir ? Ma raison d’éluder mon
identité était-elle valable, était-elle une question vitale ? Hawk la
tira de l’enfermement mental dans lequel elle venait de se réfugier en lui proclamant :
– Arielle, ma mie, je te promets sur mon
honneur que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que tu puisses
reconquérir ta mémoire défaillante. Même si une explication pertinente justifie
ton amnésie, nous la démantèlerons et prochainement tu sortiras victorieuse de
cette lutte, Arielle Rayna, je t’en fais la promesse solennelle, moi laird Hawk
Douglas, je m’engage à t’assister dans cette domestication de ton esprit.
La
joie qui s’empara d’Arielle l’enjoignit à sauter au cou de Hawk !
Pour la deuxième fois aujourd’hui, ils
s’étreignirent d’une manière bien inhabituelle pour ces deux fringants amants,
généralement bien plus emportés par la passion charnelle et non la tension
émotionnelle.
L’unique trêve observée
pendant ce périple avait permis à Arielle d’apprendre qu’elle avait
probablement conservé sa vie en tapinois. Elle devait donc être de disposition peu
loquace. Elle détenait à l’évidence un secret qu’elle ne pouvait divulguer à
personne car si elle ne s’était pas confiée à celui qu’elle avait pourtant si
intimement connu, elle n’avait certainement évoqué à personne d’autre sa
nébuleuse histoire.
Après cet intense
entracte dans leur déplacement, Arielle tint à se positionner en-tête du
destrier pour la seconde partie du retour au château. Elle souhaitait découvrir
si elle était une femme indépendante au point de savoir elle-même conduire la
monture. Quelle ne fut pas sa surprise de s’apercevoir qu’en plus d’être
capable de mener un cheval, elle était aussi adroite qu’un écuyer
expérimenté ! De plus, elle prenait un formidable plaisir à chevaucher.
Elle était parfaitement à l’aise avec les rennes en main et le chemin se
déroula sans aucune encombre. Hawk était ébahi d’une telle habileté et n’avait jamais
su que son ancienne charmante maitresse possédait, en plus de tous les atouts
auxquels il était largement sensible, un talent de cavalière. Cette fois-ci
c’est lui qui s’autorisa une absolue exploration visuelle du spectacle que lui
présentait involontairement Arielle. La robe qu’elle portait lui seyait à
ravir. Cette tunique pourpre royale qu’elle endossait au moins depuis le jour
où elle s’était réveillée dans cette grotte, paraissait intemporelle. Elle
n’était ni usée par le temps, ni souillée. Ce tissu noble semblait d’une
extrême résistance. Hawk n’avait jamais vu Arielle dans ce vêtement qui mettait
outrageusement ces formes en exergue. Comme il la dominait d’une tête, il avait
une vue insoutenable dans son décolleté échancré. La naissance de sa généreuse
poitrine, ses jambes si athlétiquement sculptées et sa chevelure châtain et
ondulée qui se soulevait emportée par la brise, faisaient naître un vif désir
dont Arielle ne fut pas dupe tout le temps que dura ce trajet. Toutefois, les
deux compatriotes n’échangèrent pas un mot jusqu’au terme de leur expédition.
Dès l’approche du
château, un voile de réminiscences mentales s’imposa à l’esprit torturé d’Arielle.
C’est alors qu’elle ressentit avec une force indéniable dans sa chair que son
existence allait prendre un tournant décisif ! Lorsqu’elle s’engagea sur
le pont levis des châtelains qui lui destinaient un accueil chaleureux, elle
était loin de s’imaginer que bien des surprises tapies dans l’ombre de la
lisière du sous-bois qui longeait les points cardinaux Nord, Sud et Est de la
magistrale forteresse, attendaient patiemment notre lady si mystérieuse…
***
Bah je sais pas quoi dire à part mon habituel:
RépondreSupprimerPUTAIN D'EXCELLENT!!
J'ai vraiment adoré comment tu as montré les émotions des deux personnages, ce qu'ils pensent chacun... Et aussi le fait que au début on a la description de Hawk, et que à la fin on a la description de Arielle.
Oh fait la p'tite Arielle est Hawk ça peut plus fonctionner logiquement pcq la meuf elle a rencontré le mâle suprême notre JZB, donc c'est normal que même si Hawk est bati comme un Dieu et tout ce que tu veux eh bah Barrons lui est bati comme un PUTAIN de DIEU...et puis entre Barrons et un mec en kilt il y a pas 36 solutions c'est Barrons qui gagne...pareil pour Barrons et un mec en jean c'est tjs Barrons qui gagne, en fait Barrons gagne à chaque fois!!
Ben dis donc Erika, on peut dire que tu sais faire durer le suspense! Un si grand luxe de détails, de descriptions et pourtant tellement de questions soulevées, tellement de mystère suscités à chaque extrait dévoilés: c'est ça LE TALENT!!!
RépondreSupprimerAhlala Erika... Je ne reprendrai pas l'expression de Lety vu quelle a use de ses droits d'auteur (ahah) mais encore une fois, quel talent! Le suspens monte crechendo, tes descriptions ne font que nous faire languir et en vouloir davantage...le seul reproche que je ferais a cet extrait, ben c'est evident, c'est qu'il n'y avait pas Barrons! Et pourtant tu sais nous affamer serieusement avec Hawk...mais encore une fois, meme le plus tenebreux et sexy des males, en kilt ou pas, ne peut rivaliser avec Barrons!
RépondreSupprimerSinon, je peux me tromper mais je sens poindre une douce rivalite entre Barrons & Hawk au sujet d'Arielle, bref un debordement de testosterone, mamma mia jai hate, livre nous vite la suite
une putain de rivalité ça c'est sur...et puis le mec est en kilt, je sais à l'époque c'était normal, mais je trouve quand même ça hilarant qu'elle puisse le trouvée charmant et tout et tout alors qu'il est en kilt et qu'elle a rencontré Barrons...Petite Inconciente Va!
SupprimerBah un kilt au moins ca s'enleve vite... Mais j'aurais tendance a preferer un bon jean moulant juste ce qu'il faut ou un pantalon de costard a la coupe ultra classe, je me demande bien pourquoi lol... Et pis, franchement, meme si Hawk en tant que Highlander pure souche, est mega attirant, il n'en reste pas moins fade a cote de Barrons! Jericho rend tout & tout le monde terne a cote de lui, il n'y a que lui qui brille! Il est tellement chaud! Allez Erika, rend nous vite Barrons, qu'Arielle se rende vite compte de ce qu'elle rate & quelle cede, bon sang!
SupprimerOuai ça s'enlève peut-être vite, mais c'est pas comme un jean! (pour moi le jean c'est le seul pantalon qui existe).
SupprimerEt puis Arielle voulait bien ceder et qu'il la possede, mais c'est lui qui c'est dit : Nan je ne peux pas!
admirons et louons la retenue de Barrons, quel gentleman!
Supprimercertes, mais il est quand même un peu con...pfff refouler ses pulsions, et puis quoi encore, il va se mettre à danser la lambada avec un tutu rose une tiare et des talons de 10cm bleu flashi??? On sait toute que non...mais si ça serait hilarant! ALors cesse de refouler te pulsions grand fou!
SupprimerJe me porte volontaire pour l'aider a les assouvir dailleurs, meme si je nen doute pas, ca va etre la bousculade...
SupprimerLa bousculade de malade! Tsunami! Séisme! Ca sera horrible, sanglant!!!
Supprimerah mon dieu mon dieu! Erika je me répète mais comme l'ont dit toutes les autres :wahhhh!
RépondreSupprimerJ'adore! Vraiment!
Tu fournis une multitude de détaisl avec des descriptions toujours aussi magnifiques et fluides!
je suis sous le charme!
En plus tu laisses durer le suspens ;)
hate de lire la suite!